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le travail autour du thème "déplacer, se déplacer" en 5ème au collège Sophie Germain

vignette collège Sophie Germain

Autour du thème « déplacer, se déplacer», l’équipe du pôle sciences développe des activités diversifiées d'une richesse initialement insoupçonnée à raison de deux heures par semaine, trois semaines sur quatre. Les trois classes sont placées en barrette sur le même horaire qui a été choisi également avec les écoles primaires afin de permettre des échanges.


la partie « déplacer »


Après s'être frotté à une problématique contextualisée au cours de laquelle Numérobis, célèbre architecte égyptien de bandes dessinées, est chargé de concevoir un moyen de soulever une statue jusqu'au chantier de construction, les élèves seront amenés à travailler sur le déplacement de l'information dans le corps, en utilisant leur sens puis en essayant de déplacer un message par différents moyens possibles. Ils découvriront donc le besoin de coder, les caractéristiques de la communication d'un message, les différentes stratégies rencontrées dans la nature (électrique, chimique). Ils distingueront l'émetteur, le récepteur, le vecteur de transport, le support de l'information.

Dans un second temps, il a semblé utile de déplacer autre chose que de la matière. Partant d'une situation de communication, les élèves doivent très rapidement développer une technique pour transmettre de l'information sans parler sur de courtes puis sur de longues distances. Vient ensuite le développement d'une solution de déplacement d'information sans se voir. Tout au long de la progression, une quantification de la vitesse du transfert est introduite et les conditions de sa mesure explorées. L'introduction et la construction d'un télégraphe se révèle logique. Les dernières séances sont consacrées à l'étude du déplacement par courriel et son efficacité.

Les élèves travaillent ensuite sur le déplacement de fluide. Dans un premier temps, le déplacement d'un liquide est abordé au travers d'une progression hiérarchisée et mettant en lumière les conditions à remplir pour déplacer de l'eau dans le cas de l'approvisionnement d'une petite commune puis d'un immeuble. Les cas sont progressifs et permettent de faire comprendre les conditions nécessaires au déplacement de liquide. Ces conditions sont alors mises en lumière dans le déplacement de l'eau des rivières et des fleuves (d'amont en aval) ou encore dans le cas de l'approvisionnement en eau des feuilles du sequoia géant.
Une étude des différentes techniques utilisées au cours du temps pour déplacer de l'eau sera également envisagée sous la forme de mini-projet.
Enfin, une modélisation progressive permet de répondre à la problématique « Pourquoi y a-t-il des courants marins ? » en jouant sur la superposition de masses d'eau chaude et froide, salée ou peu salée et de les simuler expérimentalement.
Dans un second temps, le déplacement d'un gaz est étudié en partant de situations concrètes (récupérer le gaz expiré, récupérer et évaluer le volume de gaz produit par un cachet effervescent ou celui d'une boisson gazeuse) pour aller vers la modélisation d'un gazoduc et comprendre les conditions nécessaires au déplacement d'un gaz en terme de différence de pression. Ce modèle est ensuite utilisé pour comprendre comment se crée le vent, comment nous inspirons et expirons-nous l'air.

Ces trois temps dont la fin est programmée au mois de mars clôture la thématique « Déplacer » étudiée depuis le début de l'année.



la partie « se déplacer »

Il a été choisi de reconduire le projet «  franchir la Loire » proposé par  M.BEZIE Yvon, ingénieur polytechnicien à la retraite et membre actif des associations « Les transbordés » et RERS (réseau d'échange de savoirs). S'appuyant sur une problématique Nantaise, le projet propose de répondre à un souhait de la ville de Nantes d'offrir une possibilité de délestage supplémentaire du trafic au niveau du bras de la Madeleine par l'élaboration d'un nouveau franchissement.
Prenant appui sur des éléments de la progression de l'année précédente, le projet est en partie retravaillé pour coller davantage à la méthodologie de la démarche d'investigation. Le projet s'achève par la réalisation de maquettes des différentes propositions de franchissement disponible.
En fonction du temps restant, il est possible d'aborder l'étude des différentes stratégies de locomotion développées par le vivant, de l'animal jusqu'au végétal.

L'année est clôturée de la même façon qu'elle a été commencée en cherchant à répondre à une problématique d'émersion d'une statue gisant au fond d'une mer, la mise en pratique des solutions étant testée à la piscine de la petite Amazonie, dans la mesure du possible


l'évaluation

Plusieurs types d'évaluation, uniquement formatives, sont mises en place:

  • évaluation (plus particulièrement sur la rédaction de compte rendus, sur la formulation des problèmes, des hypothèses),
  • évaluation de restitution de connaissances à l'écrit,
  • évaluation ciblée des compétences 1, 3, 4, 6, 7 en situation lors des démarches,
  • évaluation continue positive lors des séances (on peut évaluer positivement un élève si l'on constate qu'il sait faire en séance et à plusieurs reprises),
  • évaluation des présentations et des projets.

Pour juger de l'efficacité du dispositif mis en place, nous proposons de considérer les indicateurs suivants:

  • nombre d'élèves évalués positivement sur le domaine « pratiquer une démarche scientifique » en accord avec les critères définis pour ce niveau par l'équipe,
  • nombre d'élèves évalués positivement sur le domaine « maîtriser des compétences et des connaissances scientifiques »,
  • nombre d'élèves évalués positivement sur l'item « Savoir travailler à plusieurs ».


Consulter la ressource en lien avec le Pôle Sciences du collège Sophie Germain.
 

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