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une ruche comme les abeilles

mis à jour le 01/02/2009


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Quand un enseignant travaille quotidiennement avec des enfants de CE2, CM1 et CM2, l'autonomie n'est pas une question de choix mais une nécessité. Comment faire en sorte que de jeunes élèves puissent travailler sans la présence systématique du maître ? Échanger s'est rendu dans l'une de ces petites écoles multiniveaux pour voir comment vivait la classe au jour le jour. L'image qui vient à l'esprit serait celle de la ruche, industrieuse et rigoureusement organisée.

mots clés : sois autonome, autonomie, TBI


"L'homme n'était pas destiné à faire partied'un troupeau comme un animal domestique,mais d'une ruche comme les abeilles".
Emmanuel Kant, L'Anthropologie du point de vue pragmatique.

Jean-François Rougeon enseigne depuis de nombreuses années dans l'école d'Évrunes, qui dépend de la commune de Mortagne-sur-Sèvre, dont il est également directeur. Cette petite école rurale est composée de trois classes : une maternelle, un CP-CE1 et un CE2-CM1-CM2 dont le directeur a la charge. Pour lui, l'autonomie est d'une évidente nécessité, aussi bien sur le plan fonctionnel, pédagogique que citoyen. Dans sa classe, il a huit élèves de CE2, six de CM1, quatre de CM2... et lui est tout seul. Avec des enfants jeunes, l'instauration d'un mode de fonctionnement autonome s'organise soigneusement. L'avantage de ces cours à plusieurs niveaux, c'est que les plus anciens peuvent former les plus jeunes et leur expliquer les procédures en vigueur. Si, de l'extérieur, on peut s'étonner de ces petites abeilles qui semblent s'agiter de manière désordonnée dans leur ruche, c'est en fait tout le contraire. Certes, chacun vaque à son occupation, mais pas n'importe comment, pas n'importe quand, et pas pour faire n'importe quoi. Et c'est le maître qui est le garant de ce fonctionnement, productif, car rigoureusement organisé. D'abord, parce qu'en amont, ont été mis en place des outils qui structurent et facilitent la vie quotidienne de tous.

La fin justifie les moyens,et vice versa

Tous les enseignants du premier degré connaissent les tableaux de service qui permettent aux élèves d'assumer les tâches de la vie quotidienne. Mais une organisation dont l'origine est fonctionnelle peut également avoir des fins éducatives. Le bon fonctionnement d'une vie collective harmonieuse repose sur la répartition des tâches autant que sur le comportement responsable de ses membres. Une réelle responsabilité qui engage, et pas seulement une apparence trompeuse où l'autonomie, soumise au contrôle magistral, n'a pas de réelle implication sur le plan collectif. Outre les traditionnelles tâches de distribution des cahiers et de préparation du matériel d'arts plastiques, les élèves sont également responsables, par groupes de deux, du matériel d'éducation physique qui sera chargé dans le car, en fonction du cycle en cours. Le maître ne vérifie pas si le travail est correctement fait. Ce sont les autres qui ne se gêneront pas pour faire remarquer que l'irresponsabilité de certains pénalise l'ensemble du groupe. Jouer au hand-ball quand on n'a pas de ballon, c'est ennuyeux... Ça calme les plus négligents. En début d'année, le maître fait en sorte que les binômes associent un plus jeune de CE2 avec un ancien, ce qui permet une autoformation entre pairs, en douceur. De la même manière, pour éviter la dérive des récréations à rallonge, l'école a choisi de faire sonner la cloche (une vraie !) par les enfants eux-mêmes. Ce sont eux qui gèrent le temps, et chacun - maîtres comme élèves - s'y soumet. La porte de la classe concernée reste ouverte pendant la récréation de manière à ce que les responsables puissent surveiller d'un œil la pendule. Un exercice de lecture de l'heure in situ.

Les petits ruisseaux fontles grandes rivières

Un autre service concerne le tri des déchets de la classe. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et l'écocitoyenneté se construit au jour le jour par des gestes simples qui deviendront des réflexes. Pour que ce système fonctionne correctement, il est essentiel de bien encadrer la responsabilité qui est donnée aux élèves. Autonomie n'est pas anarchie ! Si les enfants sont autonomes, dans la mesure où ils agissent seuls, sans le contrôle du maître, la responsabilité reste encadrée dans un premier temps, aussi bien dans la tâche à accomplir que dans la manière dont elle est accompagnée. Un tableau est affiché sur le mur de la classe, pour rappeler à tous, maître et élèves, qui est responsable de quoi. Le contenu est clairement explicité en début d'année. La périodicité reste la même : chaque groupe est en charge d'un service hebdomadaire ou allant d'une période de vacances à une autre. Ce système, appliqué aux tâches matérielles, fonctionne également pour des activités plus pédagogiques. Certaines sont d'ailleurs difficiles à classer. Un groupe s'occupe par exemple de la bibliothèque. Prêt, inscription des emprunts, suivi du rendu, rangement : le binôme s'occupe de tout. On ne classe pas les livres n'importe comment, il existe différentes catégories... Autant de compétences qui dépassent bien largement le simple apprentissage de l'ordre domestique. L'objectif n'est pas de former des fées du logis...

La lecture : de la solitude à l'échange

Pour rester dans le domaine de la littérature, le travail mené laisse également une large place à l'autonomie. Sur un autre tableau affiché dans la classe, trois activités sont proposées : lecture orale, poésie et histoire racontée. Chacun s'inscrit aux trois sur une période d'un mois, dans la case du calendrier de son choix. Ensuite, on se débrouille. Les livres sont à disposition à la BCD (bibliothèque, centre de documentation) ; un classeur regroupe un large choix de textes. Pour la poésie, il faut d'abord choisir le texte, puis le copier dans le cahier, et enfin l'apprendre avant de venir le réciter devant toute la classe. En ce qui concerne la lecture orale d'un extrait, la consigne est de choisir un passage qui comprend une partie de texte narratif, mais aussi des dialogues. L'objectif de cette oralisation est de différencier ces deux types de textes et de donner vie aux personnages en les caractérisant dans la manière de lire. La "lecture racontée" consiste à présenter le texte lu sans se cantonner à en faire un résumé. Cette microanalyse donne souvent lieu à de riches débats entre les enfants, note l'instituteur. Certains livres sortent régulièrement, et l'interprétation de l'un diffère parfois de celle d'un autre lecteur du même livre. Les thèmes principaux, la "morale" de l'histoire, la place des personnages... : les points de vue s'affrontent dans le débat, le tout est d'apporter des arguments à sa thèse ! Au final, chaque élève aura lu au moins un livre dans le mois, certains davantage. On aura échangé, partagé autour de ses lectures, parfois donné envie de découvrir des titres qu'on ne connaissait pas, appris à s'exprimer oralement, à défendre un point de vue... Même l'évaluation est prise en charge par les élèves. Ils disposent d'une grille de critères (voir annexe) qui a fait l'objet de tout un travail en début d'année. Ce sont eux, ensuite, qui mesurent le respect des différents critères. Tour à tour évaluateurs et évalués, ils ont ainsi une meilleure perception des objectifs à atteindre... et des difficultés pour y parvenir!

Le tableau du XXIe siècle

Dans ce type d'activités, le maître reste le garant du bon fonctionnement du système, du respect des règles du débat, mais sinon, les élèves travaillent sans son aide. Ces activités autonomes, outre leur valeur formative intrinsèque, sont également nécessaires sur le plan fonctionnel de la classe : chacun sait qu'il a du travail à faire quand la tâche collective est effectuée ou quand le maître est occupé avec un autre groupe. Venons-en au fonctionnement quotidien de la classe. Quand on y rentre, la première chose qui frappe est un grand tableau sur pied, placé à côté du traditionnel tableau blanc fixé sur le mur. Un vidéo-projecteur et un ordinateur posé sur le bureau du maître complètent l'ensemble. Ce TBI (tableau blanc interactif) est un outil clef de la gestion quotidienne du travail des élèves. L'école d'Évrunes en a été dotée précocement car l'instituteur a participé à son expérimentation. C'est en fait un immense écran d'ordinateur, écran tactile sur lequel on peut aussi écrire à l'aide de "crayons" un peu spéciaux. Au lieu de déposer leur encre, ils enregistrent, sur le tableau comme dans l'ordinateur, ce qui a été écrit, et on peut aussi effacer à l'aide d'une "brosse" spéciale. Chaque matin, les élèves découvrent sur ce tableau le programme de leur journée. Ce que le maître faisait avant en deux temps, d'abord sur son cahier journal, puis sur le tableau de la classe, est ainsi centralisé sur cet unique document (voir annexe). Gain de temps pour le maître, lisibilité accrue, cet outil a également l'immense avantage de tout garder en mémoire. Il est aussi utile pour permettre aux élèves de travailler de manière autonome. Le programme inscrit correspond à ce que l'élève le plus lent peut accomplir. Chacun sait ce qu'il doit faire, quand il travaillera seul, avec quel groupe sera le maître. S'il va plus vite, il peut anticiper, et si tout est terminé, il lui reste les différentes activités autonomes : lectures, poésie ou autres écritures de textes dont nous reparlerons ultérieurement.

Les trois couleurs de l'apprentissage

Mais le TBI n'est pas seulement le moyen d'afficher un planning qui respecte le rythme de chacun, loin de là. Il est également utile lorsque les élèves sont en activité. Prenons un exemple. Les élèves sont confrontés à un problème de français : faut-il écrire "ses" ou "ces" ? Différents cas leur sont proposés dans un exercice à trous. Un groupe effectue le travail sur le TBI (inutile de préciser qu'on se bat pour y aller) tandis que les autres effectuent la même chose sur feuille. Un autre avantage de ce TBI est de pouvoir disposer de la même chose sur son cahier et sur le tableau collectif : il suffit d'imprimer et le tour est joué. L'intérêt se joue d'abord dans le petit groupe de trois élèves qui va compléter l'exercice au TBI. On n'est pas forcément d'accord sur la réponse. Il faut confronter les points de vue, argumenter pour fonder la validité du sien. Une fois la décision prise, et la réponse notée sur le tableau, la confrontation s'élargit à l'ensemble des élèves du niveau. La règle est ensuite élaborée collectivement puis, après une période de "décantation", divers exercices sont proposés. Les enfants disposent d'une version complétée qu'ils pourront consulter après avoir descendu le "rideau" qui masque momentanément le corrigé. La procédure se construit en trois phases, matérialisées par trois couleurs de fond d'écran : bleu pour la recherche et la découverte ; rouge, aide-mémoire ; jaune, correction d'exercices. Une fois l'exercice fait, les élèves le rangent dans le dossier correspondant de l'ordinateur et peuvent y revenir. C'est là sans doute que réside l'intérêt du TBI (voir annexe). Quand les élèves ont besoin de se référer à ce qui a été fait, lorsqu'une nouvelle règle nécessite de revenir à un travail plus ancien, s'ils ont oublié une notion, ils peuvent aller d'eux-mêmes chercher dans la mémoire de l'ordinateur pour trouver ce dont ils ont besoin, sans avoir recours au maître.


Du crayon au fichier : l'écriture en marche

Le TBI n'est qu'un des éléments du dispositif pédagogique de la classe. L'école dispose de huit ordinateurs dont trois en réseau : un dans la classe de maternelle, deux dans celles de CP-CE1 et CE2-CM1-CM2, trois dans la BCD. L'utilisation de cet outil, qui fait l'objet d'un apprentissage entrant dans le cadre du B2I (brevet informatique et internet), se fait au départ avec l'aide du maître. Il explique les règles de base à respecter, notamment dans le rangement des fichiers qui doit faire l'objet d'une implacable rigueur. Mais l'essentiel se joue dans la pratique régulière de l'outil et ici, l'autoformation fonctionne pleinement. La constitution des groupes mêle les CE2 aux grands. Les plus jeunes regardent faire leurs aînés dans un premier temps, puis prennent peu à peu la commande des manettes. Pour éviter que les grands ne fassent tout (ce qui les démange parfois), des tâches tournantes sont attribuées à chacun : un rédacteur, un rapporteur, un archiviste. L'outil, c'est bien joli ; la structure organisationnelle, c'est bien beau ; mais pour quels contenus ? Un exemple pour éclairer : nos petits élèves reviennent d'un spectacle. Neuf groupes de travail sont constitués sur un critère d'hétérogénéité. On discute tous ensemble du spectacle, puis chacun écrit sur son cahier dix mots relatifs à cette sortie. L'ensemble constitue une banque lexicale commune. On définit ensuite les entrées, au nombre de neuf, qui sont autant de sous-thèmes du compte rendu. Deux groupes, en général les CE2, s'occupent de l'accroche et exposent le "qui ? quoi ? quand ? où ? comment ?" de l'événement. Les autres groupes ont chacun un domaine précis : les personnages, la mise en scène, le décor, le contenu du spectacle, la présentation de la troupe... Certains ont une approche plus critique : "j'ai aimé" ou "j'ai pas aimé". Puis on se met au travail d'écriture.
 

Vers une autonomie linguistique : des jalons sur la route

Chaque groupe construit donc un premier texte. La difficulté, ici comme ailleurs, est de parvenir à une expression correcte qui respecte les normes élémentaires de l'orthographe. Les élèves connaissent les règles, mais le transfert dans leurs écrits n'a rien de spontané. C'est pourquoi le maître a mis en place une étape d'autovérification de la correction de la langue pour les inciter à faire d'eux-mêmes, et de manière autonome, un travail de retour sur leur écrit. Grâce à un système de symboles, les élèves doivent procéder à la vérification des règles fondamentales connues : accords, homophones... Pour ce qui concerne l'accord dans le groupe nominal, par exemple, ils dessinent une "cuillère". Après avoir inscrit en dessous du déterminant le genre et le nombre, ils dessinent le manche en soulignant le nom et l'adjectif puis entourent la terminaison: c'est la cuillère. Pour l'accord sujet-verbe, ils soulignent le sujet puis encadrent le verbe en précisant à chaque fois la personne. L'entourage de la terminaison est une validation : les deux personnes doivent être identiques ! Un triangle entourant un homophone grammatical valide le travail de vérification de la règle. Les élèves peuvent, en cas de besoin, aller faire un tour dans l'ordinateur pour retrouver la règle correspondante. Ce système simple de symboles matérialise concrètement les étapes de relecture qu'ils doivent peu à peu apprendre à effectuer de manière systématique. Le maître procède ensuite à une relecture, puis c'est le retour à l'expéditeur. Une fois amélioré et corrigé, l'écrit manuscrit est saisi sur les postes disponibles, dans la classe ou ailleurs. Les élèves effectuent le classement du fichier dans le répertoire adéquat. L'enseignant effectue une nouvelle validation, informatique cette fois-ci. En assemblant les différents fragments, on obtient un compte rendu complet du spectacle. L'acte I est terminé.


Du fichier au papier : le cheminde la publication

L'acte II peut prendre des formes diverses. Certains textes seront simplement collés dans les cahiers, d'autres serviront pour une exposition ou lors d'une rencontre, d'autres seront publiés à "grande" échelle, dans le journal scolaire de l'école : "Not' p'tit journal". Et là encore, la classe fonctionne en autonomie. Une semaine, à raison d'une heure par jour, est consacrée à l'élaboration du journal, de A à Z. Les groupes sont constitués : écriture des articles, équipe de rédaction, reprographie, pliage et diffusion. Les élèves des autres classes n'ont pas chômé non plus. Ils ont écrit des textes, pris des photos, le tout a été classé dans le répertoire du journal consacré à leur classe. L'équipe de rédaction se charge d'aller récupérer les documents et d'effectuer la mise en pages, à partir de la maquette toute prête (voir annexe). Il faut ranger dans la bonne rubrique, effectuer la mise en pages de chaque article, classer les fichiers... Pour l'équipe de la reprographie, il faut un peu de temps en début d'année pour que les élèves arrivent à bien se servir du photocopieur, note leur maître, qui se souvient d'essais bons à mettre à la poubelle. Mais rapidement, tous deviennent autonomes dans l'utilisation des outils comme dans le respect des étapes à suivre, en tenant compte des objectifs à atteindre. Comment faire pour éviter les dérives, se demandera-t-on ? Certains sont dans la classe, d'autres sur les postes informatiques des autres classes ou de la BCD, d'autres à la photocopieuse... La tâche à accomplir doit être claire dans l'esprit des enfants. Les échéances clairement posées : un temps limite est toujours précisé. Et puis, comme dans un vrai journal, les délais de bouclage sont incontournables. Lorsqu'un texte n'est pas terminé à temps, c'est simple : il ne passe pas dans le numéro. Les petits rédacteurs ne se le font en général pas dire deux fois.

Autonomie encadrée, l'oxymore de la pédagogie

Des abeilles dans leur ruche, c'est vraiment l'image qui vient à l'esprit au vu du fonctionnement de cette classe. Mais des abeilles polyvalentes, pas spécialisées dans une unique tâche éternellement recommencée. C'est même tout le contraire, pour la forme comme pour le fond. Nous ne prenons ici que quelques exemples parmi tant d'autres. Le même fonctionnement opère dans d'autres disciplines, que ce soit les mathématiques ou la connaissance du monde. Quelles seraient les règles d'une autonomie réussie, s'il fallait tenter de faire une synthèse ? Quelles qu'elles soient, les tâches doivent être claires pour l'élève, dans leur objectif comme dans les modalités de leur exécution. Et surtout, elles doivent être réalisables par tous, même si leur réussite nécessite un temps de réflexion, de discussion, de documentation. Pour respecter le rythme de chacun, que la différenciation impose avec l'autonomie, il importe que tous puissent trouver des éléments supplémentaires pour poursuivre les apprentissages au-delà du minimum exigé. L'utilisation d'outils variés, que ce soient les bons vieux tableaux manuscrits ou les outils numériques actuels, les grilles d'évaluation ou les plannings en tous genres, structurent un fonctionnement différencié. Autonomie certes, mais autonomie organisée, accompagnée, rigoureusement encadrée. L'autonomie est aussi une question de conscience citoyenne. Elle est certes l'affaire de l'individu, ou du petit groupe, mais dans le cadre de l'ensemble de la collectivité. Et le non-respect des règles engage tout le groupe, et pas seulement l'élève face au maître. De la même manière, les temps de partage, de synthèse, de bilan, sous le contrôle du maître, sont incontournables. Dans ce type de fonctionnement, il accompagne, aide ceux qui sont en panne, apporte les éléments nouveaux que lui seul peut connaître et expliquer. Il reste le garant, celui qui supervise. Et aussi celui qui prépare le terrain... Le travail en amont est important, et J.-F. Rougeon a passé beaucoup de temps à stocker dans l'ordinateur les exercices et situations de recherche que les élèves utilisent. À partir de là, les avantages sont nombreux, aussi bien en termes d'organisation, d'éducation à la citoyenneté que de pédagogie. C'est déjà beaucoup !
 
auteur(s) :

D. Grégoire

contributeur(s) :

J.-F. Rougeon, École Évrunes, Mortagne-sur-Sèvre [85]

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