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filles et garçons, au cœur de la parole

mis à jour le 18/03/2015


echanger dossier 11

Au collège Henri-Lefeuvre d’Arnage, les élèves d’une classe de troisième ont réalisé un film qui interroge les stéréotypes sur la question de l’(in)égalité entre les sexes. Un projet qui, en permettant l’expression de tous dans et hors l’établissement scolaire, a permis à chacun de construire sa propre réflexion à l’oral comme à l’écrit, en français et en espagnol.

mots clés : échanger, égalité garçons-filles, Tice, interdisciplinarité, espagnol


6 juin 2014. Dans la salle d’espagnol, des collégiens de troisième, un peu intimidés pour certains, prennent tour à tour la parole : "On a regardé le clip igual que tu et répondu à des questions ; on a travaillé à partir de fichiers son ; on a appris les tournures grammaticales de l’obligation, de l’habitude et de la durée ; on a débattu en français et en espagnol ; on a fait du doublage son ; on a réfléchi à des slogans…". Des phrases laconiques qui retracent les deux composantes d’un projet transversal mené de novembre à mars, mettant en lien des apprentissages en français, en espagnol et dans le domaine du numérique autour de la question de l’égalité des sexes. Les élèves ont face à eux une tribune bienveillante composée de leur chef d’établissement, d’inspectrices et membres du comité de pilotage académique "égalité garçons/filles", de la déléguée départementale aux droits de la femme et à l’égalité 1. Tous sont venus assister à la présentation du projet puis à la projection du film auquel il a abouti, Les Infiltré.e.s. de l’inégalité. Pour ces élèves, c’est un honneur et une reconnaissance du travail mené, à quelques jours de la fin de leur scolarité au collège.

L’expression au centre du projet 

Le film prend la forme d’un micro-trottoir. Les élèves ont interrogé des professeurs et agents du collège, le directeur et des salariés du centre social, des passants sur le parking d’un supermarché. Tous ont répondu aux mêmes questions. Le montage les regroupe sous la forme de slogans interrogatifs : Pour vous, existe-t-il des différences entre les hommes et les femmes ? C’est qui le sexe fort ? Légèrement habillée ? Les hommes violés ? Les hommes et les tâches ménagères ?… Chaque questionnement donne à entendre successivement les réponses spontanées des personnes interviewées, souvent divergentes, étayées ou brèves, nuancées ou non, sans aucun commentaire des réalisateurs. Le spectateur est ainsi placé dans une position d’écoute, nécessairement active. Il réagit, sourit, s’indigne parfois ; à lui de forger son opinion. Amener chacun à construire sa propre réflexion en mettant à distance ce que l’on peut voir et écouter au quotidien sur le thème de l’égalité des sexes est l’objectif fondateur et d’emblée repérable du projet. M.-L. Bertrand, professeure d’espagnol qui a suivi la formation académique de personnes ressources/correspondant-e-s "Égalité" filles/garçons, est à l’initiative du dispositif. Après ce premier film, elle projette deux autres versions, laissant apparaître une partie du travail mené en langue vivante : l’une est sous-titrée en espagnol, l’autre doublée par les élèves. Dans l’assemblée, certains d’entre eux laissent échapper quelques rires étonnés et complices. Ce n’est pas si évident de s’écouter en doublage, ni même de reconnaître sa voix. La projection est suivie d’un bref échange avec les adultes, qui demandent notamment aux élèves si la réflexion a initié un changement de comportement entre eux. Plusieurs collégiens prennent la parole. L’un explique que, s’il n’a pas forcément changé d’attitude, désormais il sait exactement ce que recouvre le terme sexisme ; un autre affirme qu’il respectait déjà les filles "avant". Un élève relate avec aisance l’expérience vécue en mars à Paris lors de la présentation du court-métrage au concours "Buzzons contre le sexisme" 2. La fluidité des échanges avec les adultes en ce jour de juin est l’aboutissement d’un véritable travail sur la prise de parole et sa structuration, au cœur du dispositif. À la réflexion sur l’(in)égalité entre les sexes portée par la réalisation du film qui constitue la tâche finale ciblée de ce projet, il intègre des apprentissages en langue vivante, eux-mêmes favorisés et consolidés par le déroulement même du projet. Organisée selon une progression spiralaire 3, cette action innovante permet aux élèves de construire et formuler leur argumentation en français et en espagnol.

Échanger sereinement ?

Dès le début d’année scolaire, l’équipe enseignante de cette classe de troisième constate l’absence de communication entre les filles et les garçons. "Quand une élève prenait la parole, elle était moquée, explique M.-L. Bertrand. Elle répondait alors agressivement, les garçons ripostaient à leur tour, il était impossible d’établir un débat serein. Les filles étaient mises au silence". L’enseignante et A.-M. Cadorel, infirmière, toutes deux membres du CESC (Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) du collège, préparent puis proposent alors à la classe ce projet transversal qui répond à un vrai besoin et met en œuvre une approche actionnelle en didactique de l’espagnol. En amorçant une réflexion large sur le thème de l’égalité entre les femmes et les hommes, le dispositif permettrait aux élèves de construire des rapports respectueux entre eux. Ils se portent tous volontaires pour s’engager dans cette action. Le premier volet du projet se déroule en classe entière à raison d’une heure hebdomadaire de mi-novembre à mi-décembre. Qu’est-ce que le sexisme ? Une question pas si simple. Les enseignantes souhaitent partir des représentations des élèves, mises à distance via un support visuel. En salle multimédia et par binômes, ils visionnent dix vidéos sélectionnées sur le site Télédebout, webtélé féministe, chacune interrogeant des stéréotypes sur les rapports entre les femmes et les hommes : les tâches ménagères, la contraception, le viol, les tenues vestimentaires, l’homosexualité, etc. Pour chaque vidéo, les élèves apportent une réponse écrite et justifiée à une question succincte : Quel est, d’après toi, le personnage le plus sexiste et pourquoi ? Cette scène te paraît-elle caricaturale ? Cette femme a-t-elle raison d’avoir peur ? L’écrit sert ensuite de support pour une présentation orale du fruit de la réflexion.
 


Donner libre cours à la parole

C’est la première fois que tous ont à prendre la parole. Certains se détachent de leurs notes, d’autres, plus timides, les lisent, sécurisés par l’écrit. Mais les avis émis ne sont pas nécessairement partagés par tous. Certains échanges donnent parfois lieu à quelques débordements. M.-L. Bertrand et A.-M. Cadorel, animatrices du débat, interviennent alors pour poser le cadre et les bases d’un échange respectueux. Selon le cas, elles demandent par exemple à l’élève de reformuler son propos, lui expliquent pourquoi son jeu de mots ou sa "blague" n’est pas drôle, diffèrent le sujet d’un échange si l’agressivité se fait prégnante. Ce rôle de l’adulte, volontairement en retrait, est un choix. La parole des élèves est au centre. Pour leur permettre de construire progressivement une réflexion sur le sujet de la mixité, il leur faut être capables d’échanger les points de vue, d’en débattre, de prendre en compte les positions de chacun sans jugement. À la condition d’être sécurisés, les collégiens-acteurs du débat y prennent part avec spontanéité. M.-L. Bertrand et A.-M. Cadorel instaurent ce climat de confiance dès ces premiers échanges, qu’elles animent sans jamais stigmatiser certaines idées ni exprimer leur propre point de vue. En faisant le choix du micro-trottoir pour leur film, les élèves adopteront à leur tour cette même posture bienveillante.

Solidariser le groupe-classe

Ces débats animés font prendre conscience aux élèves de la multiplicité des situations et attitudes discriminatoires que recouvre la notion de sexisme. Ils mettent aussi progressivement à jour des confusions insoupçonnées par les collégiens. Un certain nombre d’élèves associent par exemple sexisme à sexe, mais aussi à féminisme, terme lui-même assimilé à lesbienne… Pour beaucoup, filles comme garçons, le terme prostituée est prononcé à propos d’une tenue légère chez une femme. Interroger ces rapprochements plus qu’hasardeux fait émerger au fil du débat la notion de stéréotype. À l’issue de cette réflexion inaugurale, les enjeux de la question de l’égalité des sexes sont posés, et par ailleurs, les élèves deviennent conscients qu’ils véhiculent des clichés qu’ils ont inconsciemment intériorisés. Les échanges prouvent que ces idées reçues que l’on véhicule ne sont pas liées au sexe du locuteur. Cette évidence - qui n’en était pas une au départ - participe à modifier le rapport entre filles et garçons dans la classe. En apprenant à s’écouter respectueusement, ce travail a permis de poser les bases d’un débat serein, sécurisant, et a solidarisé le groupe-classe.

Une synthèse bi-langue

Lors des échanges, la classe a résumé les idées pour formuler une réponse collective à la question posée pour chaque vidéo. Ces brèves synthèses font l’objet d’une fiche. Les réponses convergentes et divergentes ont permis de pointer des aspects du sexisme : l’inégalité dans les tâches ménagères, la responsabilité conjointe dans la relation sexuelle, les représentations sexuées liées aux métiers, les violences conjugales… Dans un second temps, l’enseignante d’espagnol propose aux élèves une seconde version de la fiche ; les synthèses collectives y sont traduites en espagnol. Le document est accompagné d’une version orale numérique, la fiche est lue par la professeure. C’est un guide précieux pour la prononciation et l’accentuation des mots. À partir de cette traduction de leur propre production et à l’aide de la version oralisée, les élèves, toujours en binômes, travaillent la mise en voix des synthèses pour s’approprier la langue, et précisément, ici, certaines structures langagières. Une seconde activité vise à repérer et à surligner des faits de langue et structures grammaticales dans la traduction des synthèses : les enclises à l’infinitif/impératif/gérondif, l’expression de l’habitude/de la durée/du point de vue, les connecteurs logiques, les verbes à diphtongue et à affaiblissement, par exemple. À l’issue de cette réflexion bi-langue, les élèves se mettent d’accord sur la forme que prendra leur film, un micro-trottoir. Ils préparent puis sélectionnent les questions qu’ils poseront lors des interviews. Ces questions choisies par la classe, regroupées thématiquement, vont devenir les cinq slogans qui structurent et rythment le court-métrage.
 

Réalisation du film

"Pour vous, existe-t-il des différences entre les hommes et les femmes ? C’est qui le sexe fort ?". Des questions chocs parmi d’autres que les jeunes cinéastes posent à une dizaine d’adultes. "Certains ont refusé de répondre ou d’être filmés, explique avec empathie un élève, car ce n’est pas facile de parler du sexisme". Questions en mains et caméra au poing, les dix élèves (sept garçons et trois filles), élus par la classe pour porter le projet du film, achèvent le tournage mi-janvier. Un professeur du lycée professionnel voisin, titulaire de la certification complémentaire en cinéma, réalise le montage. Le DVD final contient le court-métrage de huit minutes présenté au concours "Buzzons contre le sexisme", mais aussi la version complète de chaque interview, ainsi que les autres versions du film, l’une doublée et l’autre sous-titrée en espagnol. En mars, deux élèves et la professeure se déplacent à Paris le jour du concours. Un moment important, car les collégiens soumettent leur travail à la critique d’un jury. Ils en ressortent plutôt fiers, car le film est retenu pour être diffusé sur le site Teledebout. Quelque temps auparavant, l’équipe de tournage a présenté Les Infiltrés de l’égalité à la classe afin de recueillir l’avis de tous, suscitant des réactions enthousiastes et constructives. Les élèves repèrent dans les interviews les stéréotypes qu’ils ont abordés en classe, ici véhiculés par des adultes. Une collégienne remarque qu’il serait plus pertinent de titrer le court-métrage Les Infiltrés de l’inégalité. Plusieurs de ses camarades corroborent son propos et expliquent pourquoi, à leurs yeux, ce sont des situations inégalitaires qui sont exposées dans le film. Le débat aboutit également sur cette nécessité de faire apparaître ostensiblement le féminin et le masculin dans le titre devenu Les Infiltré.e.s. de l’inégalité. La qualité et la sérénité des échanges, ce jour-là, l’exposition des arguments de chacun illustrent les progrès en termes d’écoute et d’organisation du discours. La réflexion sur l’égalité entre les garçons et les filles est aussi plus nuancée. Il faut dire qu’entre le moment du premier débat et celui de la projection du film, les élèves y ont mûrement réfléchi en travaillant l’argumentation lors des ateliers numériques.

Le travail de la langue en ateliers numériques

De mi-janvier à mi-février se déploie en effet le second volet du projet, centré sur le travail de l’espagnol ; par petits groupes, cette fois. La posture de l’enseignante ne change pas, elle est en retrait, présente pour aider ponctuellement les groupes. Dix élèves choisissent de travailler sur le doublage du film. Le reste de la classe forme cinq groupes de deux ou trois élèves qui suivent un parcours d’ateliers numériques visant à atteindre des objectifs en espagnol : écouter et se confronter aux opinions des autres, prendre conscience des stéréotypes afin de remettre en question les siens, organiser sa pensée et être capable d’exprimer son point de vue sur le thème de l’égalité femmes/hommes. La professeure propose une série d’activités que chaque groupe effectue en autonomie et à son rythme. Les supports sélectionnés permettent de nourrir la réflexion thématique et de travailler la langue. Il s’agit d’observer et de manipuler des structures grammaticales nouvelles et d’en réinvestir d’autres, déjà découvertes en classe entière au début du projet, lors du travail sur les synthèses traduites. Les ateliers permettent à chaque groupe de construire puis d’enrichir au fil des séances un sujet d’expression orale, donné dès le début et évalué à l’issue du projet : "Choisis un thème traité par une ou des personnes dans la ou les vidéos pour confronter ton opinion à la sienne". Dans un premier temps, les élèves visionnent des clips vidéo espagnols sur le thème, montrant par exemple des hommes qui lavent du linge. Les élèves répondent en espagnol à des questions de compréhension, à l’aide d’une fiche pédagogique qui propose des structures grammaticales. À l’issue de chaque atelier, une restitution orale (via le logiciel Audacity) ou écrite, au choix du groupe, est envoyée pour correction à l’enseignante via e-lyco. Le travail sur le sujet final d’argumentation se consolide et s’enrichit au fil des séances, grâce à des activités de manipulation qui permettent aux élèves de s’approprier des structures langagières (voir annexe).

 

L’expérience du doublage

Pendant ce temps, les dix autres élèves de la classe travaillent aussi l’espagnol oral, mais en prenant pour support Les Infiltré.e.s. de l’inégalité. La mixité s’impose dans ce groupe, car les jeunes réalisateurs ont interviewé autant de femmes que d’hommes pour leur film. La première séance est consacrée à une activité de traduction des paroles des différents intervenants dans le film. Faute de temps, ce travail de longue haleine est achevé par la professeure, pour que les élèves puissent se consacrer au doublage, une activité ludique qui suscite leur enthousiasme. Dans un premier temps, ils s’entraînent à effectuer des mises en voix en imitant des intonations espagnoles et des timbres de voix. Ce travail se fait à partir d’enregistrements réalisés par M.-L. Bertrand et une assistante d’éducation en master 2 d’espagnol, qui collabore au projet. C’est l’occasion pour ces jeunes hispanisants de prendre conscience du rythme de la phrase espagnole. Puis ils commencent le doublage de leur court-métrage. Il faut dans un premier temps se répartir les rôles en cherchant la concordance la plus pertinente entre la voix du doubleur et celle de la personne à doubler (la camionneuse, l’infirmière, le directeur du centre social…). Au cours de ce travail, les élèves réalisent qu’une mise en scène s’impose pour devenir le plus proche possible du personnage et ainsi rendre le doublage crédible. À un moment, par exemple, un homme cherche son point vue, balbutie : comment exprimer l’hésitation ? Quelles interjections placer ? Les expressions imagées propres à la langue espagnole peuvent trouver leur place ici. C’est donc une réflexion en profondeur sur la langue que mènent les élèves. Au cours de cette expérience, certains s’approprient vraiment leur rôle. Quelques timides, qui ne se seraient pas forcément investis dans la réalisation du film, se révèlent dans ce travail de l’ombre qui leur permet de gagner de l’aisance à l’oral.

Être à l’écoute de tous

Filles comme garçons acceptent leur vulnérabilité face aux tâtonnements qui s’imposent avant de parvenir à s’exprimer correctement en langue étrangère (prononciation, intonation, fluidité). Ils acceptent de s’entendre, d’être filmés, font leur autocritique, tiennent compte des conseils de leurs pairs. L’ambiance de classe du début de l’année appartient au passé. Les élèves réalisent plusieurs versions doublées. Pour chaque intervenant, ils enregistrent au moins deux propositions, avec deux voix d’élèves. La professeure a fait le choix final qui figure sur le DVD en fonction de la qualité de l’articulation et de la fluidité de la parole. Le dispositif dans son ensemble a porté ses fruits. Les élèves ont appris à s’écouter, à confronter leurs points de vue, à construire une argumentation sur un sujet de société qui les concerne au quotidien. Ils ont modifié leur regard sur les inégalités et les stéréotypes liés au genre, et leur attitude dans la classe en a été changée. La réflexion sur ce thème, portée par la participation à un concours national avec la production motivante d’un film, permet d’atteindre les objectifs didactiques, de construire des apprentissages disciplinaires en espagnol. À l’issue de la projection du film, N. Vidal, principale du collège, a félicité les élèves "pour être à l’écoute de ce qui se dit". Il est vrai que le dispositif, en permettant aux collégiens de développer une qualité d’écoute autant que leur esprit critique, interroge en filigrane la valeur de la parole. Qui croire ? Que croire ? Que comprendre ? Un autre apprentissage, indispensable dans une société où beaucoup de discours sur l’(in)égalité entre les femmes et les hommes se croisent, souvent mal identifiés et semblant tous se valoir…


1. N. Vidal, principale, A.-F. Jego IA-IPR d’espagnol, M.-L. Chevrollier Brown IEN lettres-anglais, M. Grellou, conseillère technique du service social auprès du Recteur, L. Louhibi, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité.
2. Concours organisé par la webtélé féministe Télédebout.
3. Pédagogie "spiralaire" : vérification des acquis et programmation de la réactivation régulière des apprentissages tout en les enrichissant (dans des contextes différents, par exemple).
 
auteur(s) :

N. Le Rouge

contributeur(s) :

Mme Bertrand, Mme Cadorel, collège H.-Lefeuvre, Arnage [72]

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information(s) technique(s) : pdf

taille : 289 Ko ;

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