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hand in sport

mis à jour le 26/06/2014


echanger dossier 11

À Château-Gontier, en Mayenne, le comité départemental handisport, des lycéens et des enseignants d'éducation physique et sportive se donnent la main pour contrer les idées reçues et faire basculer les préjugés, les yeux bandés !

mots clés : échanger, handicap, eps, respect, performances physiques


orball, boccia, sarbacane, céci-foot, qui connaît ces termes ? Ils ne viennent pourtant ni de Navarre ni d'ailleurs, mais restent abscons pour le grand public. Tous appartiennent aux sports adaptés au handicap. Parfois, la frontière avec les valides s'avère difficile à franchir. Qu'à cela ne tienne ! Au lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie, vingt-huit élèves de terminale industrielle (usinage, maintenance et dessin industriel) vont découvrir, au fil d'un projet original au cœur du stade, comment citoyenneté rime avec égalité. Une occasion exceptionnelle pour développer des compétences essentielles.

Respecter ses pairs

Enseignant en binôme depuis plusieurs années, Brunehilde Léon et Pierrick Orrière, professeurs d'EPS, constatent des difficultés inhérentes à chaque nouvelle promotion d'élèves : complexité à s'assumer, à s'accepter, parcours personnel souvent chaotique, problèmes de respect envers les pairs se traduisant par des violences verbales ou physiques. Autant d'étincelles à canaliser sur les terrains de sport ou dans les vestiaires. Afin de pallier ces difficultés et faire sereinement progresser les élèves, les deux enseignants élaborent un partenariat à dimension humaine : ils mettent en place une pluri-découverte sur le thème du handicap, en s'associant à des athlètes handisports. De la sorte, les enseignants visent "l'acquisition d'une culture sportive examinée dans tous ses aspects, pour en comprendre les richesses" (compétence cinq du socle commun). Contacté par l'équipe, Patrick Blu, président du CDH53 (Comité départemental du handisport de la Mayenne 1), accepte avec enthousiasme ce challenge. Parmi les missions du comité, la sensibilisation au handicap à travers des initiations dans les établissements scolaires figure en bonne place. Ce marathonien malvoyant aime les défis d'envergure et le contact avec les adolescents, pour un échange respectueux des différences. L'objectif final du "savoir vivre ensemble" est lancé.

La main dans le chapeau

Établi sur une durée de trois mois, le cycle handisport propose une première séance de sensibilisation au handicap (voir annexe). Animée par des intervenants extérieurs, elle se compose tout d'abord d'une réflexion autour de la définition du terme handicap : d'où vient ce terme anglophone hand in cap, littéralement "main dans le chapeau" ? Quel en est l'historique ? À l'origine, en 1827, il s'agit d'un jeu d'échanges d'objets personnels. Un arbitre surveille l'équivalence des lots pour l'égalité entre candidats, puis ce terme s'adresse au domaine hippique où les chevaux, avant la course, reçoivent un poids supplémentaire en fonction de leur palmarès. La classe se penche sur les méandres de l'étymologie et constate la vitalité des mots. Quel parcours d'acceptation pour les handicapés au sein des sociétés ? Les échanges avec les élèves sont nourris. Beaucoup s'indignent que, des siècles durant, les handicapés moteurs aient été considérés comme des aliénés mentaux. Puis, s'ensuit une présentation audiovisuelle des activités pratiquées dans le cercle des loisirs ou en compétition. L'idée est de fonder une image positive du handicap. Lorsque les adolescents découvrent qu'on peut parcourir plus de quarante-deux kilomètres en course à pied, alors que l'on est malvoyant, accompagné par un athlète valide, ils sont époustouflés ! En effet, certains parviennent difficilement à terminer leur cinquième tour de piste lors des épreuves d'endurance... C'est ici l'occasion de reconsidérer sa notion personnelle de l'effort.

Sensibiliser sur grand écran

Préalablement, les élèves de cette classe sont allés voir au cinéma le film de Régis Wargnier La ligne droite, l'histoire d'un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut désormais pratiquer avec son handicap, c'est la course avec un guide auquel il est attaché par un fil (voir ci-contre). En l'occurrence, dans cette œuvre cinématographique, c'est une guide qui le mènera à nouveau vers les podiums... petite réflexion volontairement intrusive dans le domaine de la mixité. À l'issue de cette diffusion, les élèves retrouvent au CDI trois athlètes handisports (Patrick Blu, marathonien, Séraphin Chaudet, licencié handi-escrime et plongée, ainsi que Mickaël Gourdet, handi-basketteur) pour une discussion à bâtons rompus: comment reconstruire sa vie après un accident, conserver une image positive de soi, croire en ses performances, définir la solidarité en acceptant l'aide d'autrui, s'épanouir pleinement ? Dans le film, la guide jouée par l'actrice Rachida Brakni suscite des réflexions mitigées. Le fait que ce soit une femme agrée aux trois jeunes filles de la classe à option industrielle, qui trouvent là un écho favorable. L'idée que ses performances sportives dépassent celles des hommes décentre positivement le regard des jeunes adolescents: c'est un petit pas vers une mixité enrichie.

Un fauteuil pour soi

Si les pas des valides peuvent s'effectuer en bottes de sept lieues, ceux des autres se réalisent en fauteuil roulant. Pour compléter cette première approche filmique, au printemps, les élèves réalisent un parcours dans un fauteuil roulant au sein de l'établissement. "Par l'engagement dans différents rôles sociaux" (compétence six du socle commun), ils éprouvent des difficultés dont ils n'avaient pas conscience : livres inaccessibles sur des étagères trop hautes au CDI (centre de documentation et d'information), robinets trop élevés aux toilettes, portes difficiles à ouvrir en vie scolaire, marches diverses... Ce jour-là, un temps d'échange avec les représentants de l'APF 53 2 (Association des paralysés de France de la Mayenne) enrichit le débat et permet aux élèves d'exprimer leur ressenti : "On n'imaginait pas qu'une marche, c'était si difficile à passer ; il faut des muscles ! On comprend mieux pourquoi il faut un ascenseur dans le lycée". Peu à peu, les élèves deviennent plus responsables, acteurs de leur environnement scolaire, plus solidaires du handicap d'autrui.

Expérimenter une situation particulière

De la théorie à la pratique, trois ateliers handisports se déclinent au gymnase : le torball (jeu collectif où l'on joue les yeux bandés avec un ballon sonore), la boccia (pétanque adaptée sans motricité des jambes) et la sarbacane (pour athlètes paralysés). Les trois équipes se sont constituées volontairement lors de la séance précédente, pour améliorer leur esprit d'initiative. La première rencontre sur le terrain a lieu au gymnase de Château-Gontier. Ce jour-là, les élèves sont impatients, car il s'agit d'une séance très particulière où ils vont se retrouver en posture de handicap moteur. La formation du citoyen en EPS comprend le respect d'autrui dans ses différences, la solidarité, mettant en place un espace privilégié d'éducation aux rapports humains. Preuve qu'ils se sentent concernés par ce qui les attend, on ne note pas d'absentéisme, et tous les élèves ont leurs affaires de sport. C'est que les consignes ont été claires: pour le torball, par exemple, des chaussures souples et silencieuses sont indispensables, le pantalon de survêtement permet fluidité et glissades sur le sol. Coanimateurs de la séance avec les deux enseignants, Patrick Blu (athlète handisport) et Octavie Lenouail (éducatrice sportive à la fédération handisport de la Mayenne) précisent les règles et le déroulement de la séance. Trois groupes d'élèves vont expérimenter, chacun leur tour, la boccia, la sarbacane et le torball, trois activités sportives pour un handicap différent.

Au royaume des aveugles...

S'agissant du torball, un silence absolu est requis puisque ce jeu s'adresse aux malvoyants. Sur le terrain, le ballon sonore à clochettes doit être parfaitement entendu par les joueurs. Du fait de la présence concomitante des trois ateliers dans le gymnase, le maximum de silence est sollicité de tous les élèves, qu'ils se trouvent sur cet atelier ou un autre. C'est le respect des règles communes qui s'établit implicitement. Le jeu consiste à marquer des buts dans le camp adverse en lançant un ballon qui doit échapper aux gardiens de l'équipe opposée. Pour ce faire, les deux équipes (trois joueurs chacune) se font face de chaque côté du terrain. Chaque joueur se place sur un tapis fixé par du scotch. Ce tapis sert de point d'ancrage, de repérage dans l'espace. Rappelons que les jeunes, pour s'identifier aux conditions des non-voyants, sont dans l'obscurité totale, les yeux masqués. Tous les joueurs sont à la fois lanceurs et gardiens. Une première équipe lance puissamment le ballon, qui doit traverser le terrain et franchir "les lignes ennemies". C'est Patrick Blu, lui-même malvoyant, qui offre la démonstration du jeu et feinte ses adversaires par un jet puissant et consciemment dirigé sur les côtés vides des gardiens. Ceux d'en face se concentrent mentalement sur le son émis par la clochette du ballon, et tentent, avec rapidité et réactivité, d'en bloquer le passage en se jetant au sol de toute la longueur de leurs corps, tel un rempart (voir ci-dessous). Finalement, l'athlète handisport du club de torball mayennais depuis treize ans démontre sa virtuosité et sa supériorité face aux valides. Pour les adolescents, c'est une façon de reconsidérer la relation valides-handicapés, et d'admirer, par esprit de corps, les prouesses réalisées.


 

... les chats sont les rois

"Tu es comme un chat en train de guetter sa proie", souffle Patrick Blu, pour expliquer l'écoute attentive à un élève. La balle fuse, les premiers essais, victorieux, échappent aux gardiens décontenancés par le son si léger et fugace du projectile en mousse. Mais, peu à peu, les oreilles s'affûtent et les ballons sont interceptés. En quelques tentatives, les gardiens félins développent leur acuité auditive: observer, identifier, analyser, apprécier les effets de l'activité, chacun autoévalue la réussite ou l'échec de son positionnement sur le tapis. Pas facile de retrouver sa base lorsque l'on s'en est écarté pour se jeter sur le ballon ! Les élèves s'expriment sur la complexité de se mouvoir dans l'obscurité, sur l'angoisse même que cela peut générer. "Le plus difficile, affirme Lucas, ce n'est pas d'entendre le ballon. Il siffle bien. C'est de se repérer sur le tapis, et de le retrouver lorsque tu vas hors zone". Solidaires, les trois partenaires construisent peu à peu des passes pour tromper l'adversaire quant à la position de lancement du ballon. Théoriquement, c'est l'élève qui se trouve sur le tapis central qui projette la balle. Pour appeler son partenaire sans être entendu de l'équipe opposée, le joueur tapote discrètement le sol pour inviter son coéquipier à prendre le ballon et l'écarter de la zone de tir initiale. Il faut se mettre d'accord, s'entendre à sons feutrés, se montrer discret et efficace, en équipe. Le sentiment de réussite, consolidé par la difficulté du geste lorsqu'ils interceptent une balle ou marquent un but, se manifeste avec rires et joie ! Dans ce groupe, certains élèves s'associent à la partie en devenant arbitre (vérifier, et sanctionner le cas échéant, qu'aucun joueur ne cherche à enlever le masque sur ses yeux), ou chargé du chronomètre (huit secondes pour tirer), ou encore, responsable des ballons sortant du terrain. Apportant leur aide effective pour la reprise du jeu, ils deviennent, tout en restant silencieux, les yeux et les jambes des athlètes malvoyants; une autre façon de communiquer !


Développer une solidarité corporelle

Après la découverte essoufflée du torball, c'est une activité plus calme qui se profile : la Boccia, sorte de pétanque douce assistée par l'utilisation d'une gouttière (voir ci-dessous). S'adaptant aux personnes à faible mobilité, la gouttière, tenue en mains par un partenaire valide, guide la direction de la boule, bleue ou rouge selon l'équipe, vers le jack (voir ci-dessou), le "cochonnet" central (boule de couleur blanche). Un autre élève, devenu arbitre, précise à l'aide d'une raquette de couleur (rouge ou bleue), qui remporte le point. Parfois, il faut sortir le mètre et mesurer quelle boule est la plus proche du jack. L'arbitre ne se tourne pas les pouces, loin s'en faut! Il participe pleinement à l'intensité du jeu. On apprend à respecter son propos et, bien que ce soit un élève et non l'enseignant, à ne pas le contredire. Plus la gouttière est inclinée, plus la boule gagne en vitesse. Assis sur une chaise à l'instar des personnes en fauteuil roulant, les élèves ressentent la difficulté de mouvoir leur corps lorsque le centre de gravité ne bénéficie plus de la même mobilité. L'orientation de la gouttière, d'une grande finesse, agit sur la direction prise par la boule. Là encore, concentration, communication, et esprit d'équipe des deux partenaires sont les clefs de la réussite. "Le plus complexe, d'après Adrien, c'est de se faire comprendre par son partenaire. Trouver les mots justes et le vocabulaire adéquat pour que l'inclinaison de la gouttière corresponde à ce que l'on veut". Il s'agit véritablement d'accepter cet autre langage, de se découvrir solidaire en travaillant en binômes. Sport de visée et d'équilibre, la boccia devient métaphore d'une fragilité funambule présente en chacun de nous, valide ou non.


 

Du souffle, rien que du souffle !

Enfin, les élèves s'attellent au troisième atelier, celui de la sarbacane, qui permet d'apprendre à mieux maîtriser sa respiration. Mais, "ça marche comment une sarbacane ?" S'interroge un élève. Dans ce tube creux longiligne, on introduit une fléchette. L'embout de la sarbacane est positionné dans la bouche du souffleur. Souvent, c'est un partenaire assistant qui s'en charge, lorsque les membres supérieurs font défaut à l'athlète handicapé (voir ci-dessous). Comme pour les autres ateliers, l'élève est placé en situation de handicap, sans autorisation de se lever, ni de se servir de ses bras. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque ! "C'est trop dur sans les bras, je perds confiance", maugrée Kamille. Pourtant, grâce à l'aide de son assistante, elle accepte de finir l'activité, avec succès. La sarbacane placée en bouche est posée sur une potence (support). Il convient alors de viser une cible à quelques mètres, d'inspirer profondément et de souffler vigoureusement, d'un coup, pour permettre au projectile de s'envoler vers le cœur de cible (voir ci-dessous). Nettoyés à l'alcool à chaque utilisation, les embouts sont propres et favorisent le passage de l'un à l'autre élève, sans appréhension sanitaire. C'est qu'il faut bien dépasser la moue de départ, et les quelques grimaces sceptiques. Il y a interdiction de mâcher du chewing-gum, au risque de boucher les sarbacanes, et personne ne circule dans la zone de tir. Les fléchettes acérées calment l'agitation de certains et chacun respecte les consignes données. Dans l'univers du handisport, plus encore qu'ailleurs, les contraintes de sécurité ne se discutent pas. Tout le groupe se positionne scrupuleusement derrière la ligne de tir. "Au cours de cette séance, commente Pierrick Orrière, enseignant d'EPS, le groupe a changé du tout au tout. Les problèmes d'écoute et de bavardage ont cessé, la difficulté à se positionner au sein du groupe s'est effacée, chacun a trouvé et prouvé l'utilité sociale de son rôle".


 

Changement d'angle de vue

Au sortir de ces séances particulières, les élèves sont intarissables. Chacun y va de sa réflexion, fruit de cette expérience d'altérité. Pour Mélanie, "Franchement, quand on ne vit pas sur un fauteuil, on n'imagine pas la difficulté. Les petites choses de la vie sont toutes des obstacles: une simple marche, un trottoir encombré, la largeur d'une porte, les rayons des magasins en pente, en hauteur...". La liste leur semble longue. Pour Octavie Lenouail, éducatrice sportive, la mise en situation réelle à travers l'espace ludique du sport permet une sensibilisation efficace, vécue de l'intérieur ; sensations que ne peut procurer le cadre isolé d'une conférence ou d'un débat théorique. Les réponses au questionnaire d'évaluation écrit proposé aux élèves à l'issue du trimestre abondent en ce sens. Sur vingt-trois élèves interrogés, quatorze affirment avoir beaucoup apprécié la sensibilisation au handisport. Sur le pourquoi, les adolescents énoncent les sensations différentes en devenant aveugle, l'apprentissage d'autres sens que leurs yeux, le toucher accru de leurs mains et le fait d'entrer dans la peau d'un aveugle ou d'un malvoyant. Lorsqu'on leur demande ce qu'ils ont découvert ou approfondi, ils sont prolixes : la compétition, l'écoute, la rapidité, la concentration, la motricité, la patience, le respect, le toucher, la précision, l'entraide, le silence, l'attention, la compréhension, l'esprit d'équipe, l'ouïe, le souffle, l'émotion (voir ci-dessus). Un bilan plus qu'éloquent...

Et demain ?

À l'origine du projet, l'objectif majeur visé par le binôme d'enseignants ciblait la formation, par la pratique des Apsa (Activités physiques, sportives et artistiques), de citoyens cultivés, lucides, autonomes, physiquement et socialement éduqués. Nul doute que ce challenge a porté ses fruits, avec "plus de respect et de compréhension sur le monde du handicap", selon les dires des élèves. En étroite collaboration avec les intervenants de la fédération Handisport 53, les élèves ont pleinement vécu ces séances, apprivoisé l'inconnu pour certains, changé leur regard sur le handicap pour tous. Forts de cette expérience, les professeurs réitèrent cette année le projet, mais à destination d'une classe de troisième prépa professionnelle. Ils seront encadrés par l'infirmière scolaire, le conseiller d'éducation et des collègues d'enseignement général. Leur volonté est d'anticiper plus encore la sensibilisation aux différences, pour un respect des uns, des autres, de chacun d'entre nous, car "Malgré les différences, nous sommes tous les mêmes", dixit un jeune citoyen du groupe !


1. Créé en 1998, le Comité départemental handisport de la Mayenne (CDH53) s'efforce de développer le sport pour les personnes en situation de handicap physique ou sensoriel afin de leur offrir le plus large choix d'activités, en loisir comme en compétition.
2.  APF : Association des paralysés de France créée en 1933.
 
auteur(s) :

C. Coquereau

contributeur(s) :

B. Léon, P. Orrière,P. Blu, O. Lenouail, LP Pierre-et-Marie-Curie, Château-Gontier [53]

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information(s) technique(s) : pdf

taille : 325 Ko ;

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