Selon Clémence Griffon, AED quelques points de vigilance sont à noter :
• la qualification du conflit. Il faut en effet qu'il soit mineur et parfois il y a des erreurs commises notamment par les adultes du collège n'ayant pas eu de formation,
• aux yeux de certains élèves, notamment les plus âgés (4e et 3e), la médiation reste une sanction et ils considèrent qu'ils ne sont pas "des balances" donc ils sont récalcitrants à accepter de venir régler leur conflit dans ce dispositif,
• la perception de la notion de "gravité" du conflit n'est pas la même entre un adolescent et un adulte,
• en cas d'échec de la médiation, les élèves ont plus de mal à accepter de revenir en médiation,
• l'essoufflement des médiations en cours d'année avec le besoin de sensibiliser à nouveau les élèves dans le collège.