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tous acteurs de la défense globale

mis à jour le 07/01/2014


echanger dossier 11

On connaît l'Option découverte professionnelle (ODP), mais peut-être un peu moins une autre option proposée dans certains établissements : les classes "défense globale". Quelle "globalité" cette défense-là implique-t-elle ? Et quelle pédagogie y est pratiquée ? Que fait-on exactement dans ces deux heures hebdomadaires ? Échanger s'est rendu dans l'un de ces établissements, le collège de Belleville-sur-Vie, pour en savoir un peu plus.

mots clés : échanger, expérimentation, défense globale, éducation à la cityonneté, défense, sécurité, parcours citoyen


a première question que l'on se pose en préparant la rencontre avec Catherine Milon, la professeure d'histoire-géographie qui pilote le projet, et Marc Cathalot, le principal du collège de Belleville-sur-Vie, est toute simple : Qu'est-ce que c'est, exactement, que la "défense globale ?" Le véritable intitulé est d'ailleurs plus complet, nous précisent les sources officielles, puisqu'on parle en fait de "défense et sécurité globales". Trois partenaires - l'Éducation nationale, la Défense nationale et l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) - sont associés dans cette opération, ainsi définie : "L'adhésion de la Nation est la condition de l'efficacité de l'appareil de défense et de sécurité et de la légitimité des efforts qui lui sont consacrés. La société française doit aujourd'hui s'approprier les réformes majeures rendues nécessaires par la nouvelle donne internationale et par la nature des risques auxquels le pays est confronté [...]. L'information doit être précédée d'un travail régulier de sensibilisation et de formation de l'opinion. Une meilleure connaissance des données de la défense et de la sécurité doit rendre le citoyen apte à mieux évaluer l'événement lorsqu'il se produit, et à le mettre en perspective. Elle requiert aussi l'existence d'une mémoire collective, partagée au sein de la société française et, de plus en plus, au sein de l'espace européen [...] La politique de formation doit s'adresser avant tout aux futures générations de la société française. Elles doivent être conscientes que les orientations prises en matière de défense et de sécurité engagent leurs conditions de vie personnelle et la protection de la souveraineté comme des institutions républicaines de leur pays" 1. Comment cela se traduit-il concrètement sur le terrain ? Direction le collège Antoine-de-Saint-Exupéry de Belleville-sur-Vie, où une classe "Défense globale" a vu le jour en 2010, dans le cadre du programme d'expérimentation académique.

Une défense majuscule

"J'écris Défense avec une majuscule quand il s'agit de la Défense globale", nous explique la professeure d'histoire-géographie à laquelle nous posons notre naïve question initiale. Le concept recouvre en effet des notions très diverses, bien plus larges que la simple défense nationale. Les mots ne sont pas anodins. Le ministère de la Guerre est ainsi devenu le ministère des Armées, puis ministère de la Défense nationale et, depuis 1974, ministère de la Défense. Quant à la Défense globale, comme l'indique l'adjectif, elle ne se limite ni à l'armée ni à la Nation, loin de là. Des militaires, certes, mais aussi des civils, des professionnels comme des bénévoles, des associations œuvrent à défendre hommes et territoires. Ce sont aussi bien les pompiers, la sécurité civile 2, les associations de défense de l'environnement ou de lutte contre la précarité qui contribuent à assurer la sécurité des citoyens et à les défendre contre toutes les formes d'agressions et d'injustices. Mais c'est aussi, et avant tout, la mission de chaque citoyen. La classe Défense globale entre pleinement dans le vaste champ de l'éducation à la citoyenneté comme en attestent ses objectifs généraux (voir annexe). Et c'est cette dimension qui ressort en premier dans les propos de nos interlocuteurs. Dans une démarche de projet, il s'agit de placer les élèves en situation d'acteurs, de "défenseurs du collectif", tout en les amenant à une meilleure conscience de l'importance de cette notion de Défense globale par la rencontre de professionnels et la visite de lieux dédiés à la défense et à la sécurité. L'équipe développe la nécessité de cette éducation dans la fiche Expérithèque présentant le projet : "À l'heure de la mondialisation, de l'évolution de la société vers de plus en plus d'individualisme, force est de constater le peu d'intérêt des citoyens pour les questions de défense trop souvent restreintes à la seule défense militaire. Depuis la suspension du service militaire et la professionnalisation des armées, le parcours-citoyen, prévu par la loi de 1997, constitue le principal dispositif destiné à promouvoir l'"esprit de défense". Dans ce cadre, l'enseignement de la Défense, au travers des différents programmes et du projet, est un des piliers majeurs pour faire de nos élèves des citoyens actifs, conscients des différents enjeux du monde actuel".

L'organisation pratique de l'option Défense globale

Concrètement, la classe Défense globale est ouverte aux élèves de troisième volontaires. Ceux-ci effectuent leur demande en fin de quatrième. Une présentation est effectuée dans les classes par les troisièmes de cette classe à projet. Ce qui alourdit la confection des emplois du temps, mais cette contrainte est très relative, souligne Marc Cathalot, le principal du collège. Deux HSA (heures supplémentaires annuelles) sont attribuées pour la classe Défense globale, une dotation qui conditionne sa mise en place et peut être remise en cause. L'attribution des heures étant connue tardivement, le projet est lancé et planifié sans que l'équipe éducative soit certaine qu'il pourra effectivement être mis en œuvre. Tous les élèves peuvent s'y inscrire, mais des contraintes pratiques en excluent certains cependant, notamment en raison de l'alignement de certaines heures de cours en barrette, en particulier pour les langues vivantes. Pour ce qui est du budget de fonctionnement, cette action est aidée au même titre que les autres par les fonds propres de l'établissement. Les compléments nécessaires sont apportés par différentes subventions, dont l'obtention demande un réel travail de la part des enseignants concernés. Le séjour de fin d'année est quant à lui financé par les parents, à hauteur de cent cinquante euros maximum. Il faut noter que de nombreux intervenants collaborent de manière bénévole auprès des élèves. Ceux-ci ont par ailleurs proposé d'eux-mêmes d'organiser des actions de solidarité pour permettre à tout le monde de participer au voyage. Ils ont par exemple confectionné les paquets des cadeaux de Noël pour ajouter quelques deniers supplémentaires à la cagnotte collective.

Des élèves et des profs

Les élèves ont ainsi deux heures de cours de plus que leurs camarades, ce qui ne semble pas être un problème pour les volontaires, qu'Échanger a rencontrés (propos et bilan des élèves à retrouver ici). Surtout qu'ils sont d'emblée prévenus qu'il n'y aura pas de travail à faire à la maison : tout se fait en classe, dans des travaux de groupes. Les élèves expriment le vœu d'intégrer l'option Défende Globale, puis une sélection est effectuée par les professeurs principaux de quatrième et l'enseignante responsable. Elle relève d'un unique critère : la capacité et la volonté de l'élève à s'engager dans un projet collectif, en faisant preuve d'autonomie et de civisme. Cette année, la classe est composée de vingt collégiens participant à la Défense globale plus cinq élèves n'en faisant pas partie. Ce qui ne simplifie pas la tâche de l'équipe. Mais ces cinq élèves ont été cordialement invités par leur professeure à assister aux différentes interventions ayant lieu dans l'établissement. Aucun d'eux n'a jusqu'à présent manqué à l'appel. Cette classe Défense globale apporte un réel rayonnement à l'établissement, fait remarquer monsieur Cathalot, elle permet aux élèves des découvertes riches et nombreuses, grâce aux rencontres et aux sorties programmées. Portée par la dynamique de projet qui rend les élèves acteurs, elle possède une "âme" particulière qui a parfois permis de réconcilier avec le système scolaire des élèves qui pouvaient avoir des comportements ascolaires. La difficulté se situe davantage dans son intégration au sein de l'équipe pédagogique, le projet faisant l'objet de réticences en raison d'une perception restreinte du concept de "défense". Cette année, deux enseignants se partagent les deux HSA : une heure trente pour Catherine Milon, qui est cependant présente durant les deux heures hebdomadaires, et une demi-heure pour Gwenaël Brelet, la professeure de musique. D'autres enseignants peuvent également ponctuellement participer, dans le cadre de leurs cours respectifs. C'est le cas, par exemple, du professeur d'arts plastiques, qui travaille avec les élèves autour des monuments aux morts, ou de l'enseignante de français, autour des écrits produits par les collégiens.



La pédagogie de la Défense globale

Quel intérêt les enseignants peuvent-ils trouver à cette option ? La réponse de Catherine Milon tient en trois mots : mise en projet. Les deux heures donnent le temps de construire une pédagogie de projet, diversifiée, ouverte sur l'extérieur, menée sur le long terme, permettant aux élèves de mener eux-mêmes les activités. L'objectif est bien entendu d'amener les élèves à comprendre ce qu'est la Défense globale, les acteurs y contribuant, les enjeux qu'elle implique... Mais la citoyenneté se construit autant grâce aux thèmes traités qu'aux compétences mises en œuvre : autonomie, responsabilité, initiative... L'option donne des moyens aux ambitions que l'on n'a pas toujours ni le temps ni les moyens de mettre en œuvre de manière approfondie autrement. C'est aussi une manière d'éclairer concrètement, en profondeur, des notions reprises dans différents programmes, notamment en histoire-géographie et en éducation civique, aussi bien que de travailler des compétences transversales essentielles, comme l'expression orale et écrite, la mobilisation des ressources, la sélection et le traitement des informations, les usages numériques. Chaque séquence est construite en lien avec les programmes disciplinaires et les compétences du socle commun. Et toutes (six au total) se fondent sur des exemples concrets, en lien avec l'actualité, qui donnent lieu à des visites et des rencontres. La programmation de l'enseignante (voir annexe) est à cet égard révélatrice des objectifs poursuivis. Une séquence intitulée "Qu'est-ce que la 'Défense globale' ?" se construit sur une étude de cas : la tempête Xynthia. Celle portant sur le travail d'histoire et de mémoire, Défense du patrimoine culturel se fonde sur l'étude des monuments aux morts et des cérémonies commémoratives, comme celle du 11 novembre. Quant à la "Défense des droits de l'Homme, égalité, action humanitaire", elle s'articule sur un projet mené en partenariat avec l'association ACF (Action contre la faim). La séquence intitulée "intervenir pour empêcher la guerre, instaurer la paix et les droits de l'Homme (défense armée / civile) ; défense des populations civiles touchées par la guerre" est organisée autour de l'étude de cas des opérations militaires menées par la France en Afghanistan et en Libye... Que font exactement les élèves pour aborder ces thèmes ? Entrons au cœur de l'action pédagogique à travers quelques exemples.
 

Une compréhension vivante et incarnée

La séquence est souvent initiée par une rencontre. Une manière concrète et vivante de poser le problème, de susciter le questionnement, d'apporter les premières réponses, de dégager les enjeux. Il peut s'agir de professionnels de la défense et de la sécurité, militaires ou civils, d'universitaires, de représentants d'associations humanitaires... L'enseignante étant membre de l'IHEDN, elle dispose d'un riche carnet d'adresses qu'elle met à profit. Ce sont également des visites qui permettent d'enclencher le travail et la réflexion. Pour la séquence portant sur "la guerre, la paix, et la protection des populations", les élèves accueilleront des militaires qui sont allés sur le champ des opérations militaires, mais ils iront également à Angers. Ils visiteront la caserne du sixième régiment du génie (6e RG), le musée du génie, et assisteront à une intervention du centre de déminage humanitaire. Quant à la séquence autour de la mémoire, elle s'est construite autour de deux déplacements aux archives départementales, qui se sont poursuivis par une enquête sur les monuments aux morts et la participation aux cérémonies du 11 novembre. Ces rencontres et visites sont exploitées dans des travaux et productions diverses, faisant appel à des langages variés. Les élèves rédigent des articles, pour en rendre compte, mis en ligne sur le site du collège ; ils écrivent un slam à partir de leur ressenti lors du voyage à Angers, ils construisent leur propre objet mémoriel en arts plastiques, par exemple. Pour chaque séquence, ils réalisent des diaporamas. Ceux-ci permettent d'intégrer des médias variés - textes, photographies, schémas, graphiques, cartes, voix, musique - et leur réalisation donne lieu à un apprentissage mettant en œuvre les TICE. C'est également l'occasion d'effectuer des recherches documentaires pour compléter les informations recueillies en direct. Toutes ces activités sont effectuées en petits groupes, et les compétences méthodologiques sont travaillées en profondeur. Prise de notes, de la recherche documentaire, de l'expression orale et écrite, de la maîtrise des nouvelles technologies, de l'argumentation : tous ces apprentissages sont au cœur du projet pédagogique. Mais les élèves ne sont pas seulement des observateurs, ils sont également des acteurs à part entière de la Défense globale.

Tous acteurs d'une défense réellement globale

L'un des événements phares de l'année scolaire du collège est la Course contre la Faim, organisée pour toutes les classes de cinquième, en partenariat avec l'association ACF. Ce sont les élèves de la classe Défense globale qui en prennent intégralement en charge l'organisation et l'encadrement. Intégré dans la séquence intitulée "Défense des droits de l'Homme, égalité, action humanitaire", le travail de cette association constitue l'étude de cas qui permet de montrer que "les missions et les actions d'une ONG (Organisation non gouvernementale) participent à la Défense à toutes les échelles". Cette action permet de montrer concrètement que la Défense globale concerne chacun, et qu'elle recouvre des réalités immédiates et quotidiennes, quand il s'agit par exemple de défendre l'accès de tous aux droits les plus élémentaires, comme celui de se nourrir. Une action en partenariat avec Amnesty international est également envisagée pour aborder la défense des droits de l'Homme et de la liberté d'expression. Autre temps fort : le voyage de fin d'année. Son contenu montre également ce souci d'envisager la défense dans sa globalité. Durant quatre jours, les élèves partent en séjour à Brest, dans le cadre de la séquence intitulée "Faire face aux défis de la mondialisation : enjeux et Défense des océans (défense économique, civile, militaire)". Ils visitent aussi bien la base aéronavale de Landivisiau et la base navale de Brest que le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) et Océanopolis. Tous ces lieux, et tous les hommes qui y travaillent, se consacrent à la défense des océans. Au centre scientifique d'Océanopolis, les élèves s'intéressent plus particulièrement à la question de la défense du monde arctique. Chaque journée du séjour comprend ainsi un temps de visite et de rencontre et un temps de restitution. Répartis en groupes de trois, les élèves ont la mission de rendre compte dans un article de l'une des demi-journées de visite (voir annexe). Ainsi les élèves comprennent que tous, civils ou militaires, œuvrent à leur niveau pour la Défense globale des territoires, des hommes et des milieux. Chacun y a sa place, à commencer par soi-même !



Décloisonnement

Quelles que soient les activités proposées, l'objectif est toujours de permettre aux élèves de percevoir les enjeux de défense et de sécurité liés au thème abordé. Et ceux-ci se situent aux échelles locale, nationale, européenne et mondiale. L'ensemble de ces travaux est bien entendu utilisé dans les cours d'histoire-géographie et d'éducation civique. Ils servent d'illustration à ces cours, sans en constituer une cheville ouvrière dans la mesure où tous les élèves de la classe ne participent pas au projet Défense globale. Forts de ces études de cas, les élèves comprennent plus rapidement les problématiques et les enjeux des thèmes abordés. Ils arrivent mieux à décloisonner leurs connaissances et tissent des liens entre les différents domaines. Ce qui est souvent difficile pour les élèves, et pourtant tellement important. Dans ces séquences à caractère foncièrement pluridisciplinaire, l'histoire des arts trouve évidemment une place de choix. Quant à l'évaluation de ce qui se fait durant les heures de Défense globale, elle est systématiquement collective et traduit l'approche pluridisciplinaire des activités. Les critères d'évaluation des différentes productions (souvent des diaporamas) sont collectivement définis, et une grille est élaborée (voir annexe). L'évaluation se fait par groupes, chaque groupe présentant son travail aux autres. Une moitié de la note est ainsi attribuée par les autres élèves de la classe et l'autre par l'enseignante. Et les élèves sont la plupart du temps plus sévères que leur enseignante ! D'ailleurs, plus que la note, c'est la justification qui est importante aux yeux de la professeure. Les notes sont intégrées à celles d'histoire-géographie ou d'éducation civique, selon les thèmes abordés. Pour ce qui est des résultats de cette classe au DNB, il semble difficile de tirer des conclusions pour les deux premières années, surtout qu'il s'est trouvé que la première année a rassemblé de bons élèves alors que la deuxième a réuni des élèves plutôt en difficulté. En revanche, il apparaît plus nettement que certaines compétences du socle commun sont mieux maîtrisées par les élèves de la classe Défense globale. C'est le cas pour les compétences sociales et civiques (C6), l'autonomie et l'initiative (C7), mais aussi la culture humaniste (C5) ou certaines compétences liées à l'expression et au "savoir rendre compte". Le taux d'absentéisme de cette classe est également inférieur à celui des autres troisièmes de l'établissement.

Une mission de défense et de sécurité

On mesure, à travers l'expérience menée au collège de Belleville-sur-vie, combien l'acception du terme "défense" est à prendre au sens le plus large. On peut y mettre beaucoup de choses, souligne l'enseignante. Ces heures spécifiques permettent de mettre en place une pédagogie de projet riche et motivante pour les élèves. La défense est une réalité qui concerne chacun, et si les professionnels de la défense occupent une place essentielle dans cette mission, comme dans les activités menées en classe, ils ne sont pas les seuls à la mettre en œuvre. L'objectif de la classe Défense globale ne concerne d'ailleurs pas le projet d'orientation des élèves - il ne s'agit pas d'en faire des professionnels de la défense -, mais bien la formation de citoyens responsables et engagés, conscients de la nécessité pour une collectivité de disposer de structures et de professionnels dédiés aux missions de défense et de sécurité, qu'ils soient militaires ou civils.


1. in Défense et sécurité nationale, Le Livre Banc de la Défense, juin 2008, pages 299-300.
2. Parmi les acteurs de la sécurité civile figurent les sapeurs-pompiers, les militaires des unités d'instruction et d'intervention, les pilotes d'avions et d'hélicoptères ainsi que les démineurs. Tous ensemble, ils luttent au quotidien pour porter secours et assistance, en France comme à l'étranger. Pour eux, une seule vocation : la sauvegarde des personnes et des biens. [source : http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Nos-metiers/Securite-civile]
3. Pour plus d'informations, on pourra consulter le site de l'établissement : http://stexupery.e-lyco.fr/
 
auteur(s) :

D. Grégoire

contributeur(s) :

M. Cathalot, C. Million, Collège Antoine-de-Saint-Exupéry, Belleville-sur-Vie [85]

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