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une Présup, sans présupposés

mis à jour le 26/09/2013


echanger dossier 2

Porter de 20 % en 2007 à 30 % en 2012 le taux d'étudiants boursiers en classes préparatoires, tel est l'un des défis que s'est fixés l'Éducation nationale. Afin d'atteindre cet objectif, l'un des moyens envisagés est de faciliter à certains élèves l'accès aux voies d'excellence. Dans la classe préparatoire à l'enseignement supérieur du lycée Clemenceau, littéraires, économistes et scientifiques se côtoient pour y peaufiner leur avenir.

mots clés : Échanger, accompagnement personnalisé, métiers et formation, orientation, suivi, pédagogie différenciée, culture générale, expression


ingt-quatre étudiants dans la promotion 2011-2012, la troisième de cette expérience mise en place à l'automne 2009 à l'initiative du proviseur. Ils viennent des départements de l'académie, mais aussi de l'Ille et Vilaine ou du Morbihan. Treize sont bacheliers de la série S, neuf de la série ES et trois de la série L. En cette fin d'année 2011, en plus de l'enseignement qu'ils reçoivent, ils ont déjà effectué un voyage de trois jours à Paris, assisté aux Trachiniennes mises en scène au dernier festival d'Avignon et reprises au Grand T, et ils mûrissent leur projet d'orientation tout en acquérant un bon rythme de travail.

Objectifs

La Classe préparatoire à l'enseignement supérieur (CPES) propose une transition entre la terminale et les études supérieures qui a pour finalité de préparer des bacheliers issus de milieux modestes à envisager et entreprendre, avec les meilleures chances de réussite, des études supérieures longues et exigeantes. Cette formation s'adresse à des jeunes boursiers ayant de l'ambition, une forte motivation ainsi qu'une réelle marge de progression. Ses objectifs sont multiples. Il s'agit d'approfondir et de diversifier les connaissances académiques et d'élargir la culture générale. Sur le plan du travail, cette formation vise à consolider les méthodes de travail et à progresser sur les plans de l'efficacité, de la rigueur, du volume et du rythme. Sur le plan personnel, il s'agit de gagner en confiance en soi et en aisance, tant à l'écrit qu'à l'oral, et d'acquérir une meilleure connaissance du système de l'enseignement supérieur et du monde professionnel, de son fonctionnement et de ses codes. À l'issue de leur année propédeutique, les étudiants participent, comme ceux issus de terminale, à la procédure d'admission post bac. Leur dossier de terminale se voit compléter par un dossier de CPES comportant la présentation de cette classe, leurs bulletins, et faisant état des progrès réalisés au cours de l'année. Loin de leur fermer certaines formations, ce statut leur offre l'opportunité d'envisager des vœux élargis.

Tremplin

Si certains dispositifs d'aide à l'ambition tels que les Cordées de la réussite sont désormais familiers, la classe préparatoire à l'enseignement supérieur du lycée Clemenceau gagnerait à être plus connue. Ouverte à la rentrée 2009, elle s'est inspirée de formations similaires instaurées au lycée Henri IV en 2006, ou au lycée Thiers de Marseille qui assure une préparation aux instituts d'études politiques. Dès 2001, Sciences Po (IEP Paris) s'est d'ailleurs soucié de l'élargissement du vivier scolaire de l'élite sociale en ouvrant une voie d'accès à des lycéens issus des zones d'éducation prioritaire, tandis que les épreuves du concours d'entrée sont en voie d'évolution. Pour l'instant, les étudiants issus de CPES ne peuvent concourir pour Sciences Po Paris au niveau bac + 0 ; ceux-ci doivent présenter le concours commun des huit IEP de province. Il existe actuellement une quinzaine de classes de ce type en France, mais quatre d'entre elles seulement, dont celle du lycée Clemenceau, sont généralistes au sens où elles accueillent non pas des lycéens issus d'une seule et même filière, mais des bacheliers provenant des trois séries générales, ce qui n'est pas sans compliquer l'élaboration de l'emploi du temps (voir annexe). Ce choix a été opéré en considérant que la diversité des formations initiales était source d'enrichissement pour le groupe. L'équipe pédagogique du lycée, qui comporte pas moins de vingt et une sections de classes préparatoires aux grandes écoles, avait déjà la pratique de candidats issus de ce type de classe propédeutique dans la procédure de recrutement. Très impliquée dans le fait de mettre en œuvre un projet d'ouverture sociale, l'équipe d'encadrement a fait en sorte que les professeurs intervenant dans cette transition entre la terminale et le supérieur enseignent pour certains dans le secondaire et pour d'autres en classes préparatoires aux grandes écoles, afin d'assurer une liaison harmonieuse. Il arrive même que plusieurs professeurs dispensent la même discipline.

Candidature

Les postulants s'inscrivent sur le site de procédure nationale d'admission dans les classes préparatoires. Leur dossier d'admission doit être accompagné d'un dossier spécifique à retirer sur le site internet du lycée Clemenceau qui comprend une fiche apportant des renseignements sociaux sur le candidat, une attestation de la qualité de boursier du secondaire ou de futur boursier du supérieur, fournie par le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), ainsi qu'une lettre de motivation. Les critères de sélection résident dans le fait d'avoir un bon potentiel de progrès des résultats, l'envie de réussir en travaillant à un rythme soutenu, et une curiosité intellectuelle certaine. Après admissibilité, les candidats sont convoqués à un entretien afin de vérifier si leur profil est compatible avec les objectifs de la section. Actuellement, le taux d'admission est d'environ 50 %, mais en fonction de sa notoriété, elle risque d'être de plus en plus courue. Les participants ont le statut d'étudiants de classe préparatoire et la présup a été rebaptisée CPES afin d'éviter toute stigmatisation. La plupart des étudiants sont hébergés à proximité du lycée dans une résidence du CROUS avec laquelle le lycée a signé une convention spécifique. Parmi les vingt membres de la promotion 2009-2010, dix ont intégré une classe préparatoire, dont quatre dans le lycée même, deux candidats sur les trois qui postulaient ont été admis à l'IEP de Rennes, une à l'école d'architecture de Nantes, un en licence de droit, filière européenne, une section sélective de l'université de Nantes, un en mise à niveau en arts appliqués, trois en IUT et un en BTS en alternance.

Programme d'études

La scolarité des étudiants se répartit en trois volets : un tiers d'enseignement académique et disciplinaire en fonction de leur projet, un tiers d'enseignement de culture générale et d'expression, un tiers de travail sur soi, travail personnel encadré, stages, voyage et visites d'établissements d'enseignement supérieur, sorties culturelles, etc. Le programme d'études comporte un enseignement de tronc commun de seize heures hebdomadaires et un enseignement spécialisé qui, selon les disciplines sélectionnées, peut aller de treize à dix-sept heures (voir annexe). Ils effectuent leur choix de modules de spécialité au terme de deux semaines de période d'orientation, avec des ateliers d'information et de réflexion sur les études supérieures et des entretiens individuels. Le contenu du tronc commun a été conçu pour consolider les acquis des études secondaires en les complétant par un renforcement de l'expression écrite, orale, en langue étrangère, avec, en complément, une participation à des ateliers d'expression orale et corporelle, et pour ceux présentant les lacunes les plus importantes, un soutien spécifique en expression écrite. Le tronc commun vise par ailleurs à élargir la culture générale par la connaissance des grandes œuvres littéraires, philosophiques et artistiques, mais aussi par la connaissance du monde contemporain abordé à travers des angles variés tels que l'histoire, la géographie, la sociologie, l'histoire des sciences ou l'étude de thèmes scientifiques primordiaux. Ce programme d'études est accompagné par un entraînement aux méthodes de travail et aux exigences de l'enseignement supérieur, en impulsant un rythme d'activité et de travail très soutenu. À cet effet, un devoir surveillé a lieu quasiment chaque samedi matin. Des interrogations orales, autrement appelées colles, ont également lieu à un rythme hebdomadaire d'une à deux heures, selon les étudiants. L'offre diversifiée de la CPES comporte aussi, dans le but d'accroître la culture générale, un voyage à l'étranger, Dublin en 2009-2010, Prague en 2010-2011, ainsi que des spectacles variés de théâtre, danse et opéra. Dans la perspective du séjour tchèque, les étudiants ont monté, dans le cadre de l'atelier théâtre, une pièce de Milan Kundera qu'ils espéraient bien jouer à Prague.

Enseignements de tronc commun

Tous les étudiants suivent, à raison de quatre heures hebdomadaires, un enseignement de culture générale qui mêle la littérature, la philosophie et les arts. En 2010-2011, le programme étudié a parcouru un vaste domaine allant de la mythologie à la postmodernité (voir annexe). Il s'agit de fournir aux étudiants des bases culturelles susceptibles de leur faciliter la poursuite d'études, notamment dans les classes préparatoires scientifiques où la réussite se joue aussi en sciences humaines. De même, est dispensé à tous un enseignement de deux heures hebdomadaires de décryptage du monde contemporain également inspiré de certaines classes préparatoires, et assuré par pas moins de six enseignants de manière à croiser les approches. Ce parcours pluridisciplinaire vise à apporter des clés de lecture de l'actualité par une mise en perspective culturelle et historique, à développer l'esprit critique en confrontant diverses sources d'information et divers points de vue. En 2009-2010, un programme ambitieux a porté sur le thème générique des échanges et des transferts. Après une visite de Nantes et une exploration des Nantais venus d'ailleurs, les étudiants ont abordé les flux migratoires, y compris sous l'angle des pandémies. Ils ont ensuite étudié le développement durable. Un bloc de seize heures a été dédié aux visions de l'homme et du monde avec des conférences d'éminents spécialistes tels que Guy Boistel sur l'épistémologie, Guillaume Lecointre sur le darwinisme et Jacques Ricot sur la bioéthique. Enfin, neuf heures ont été consacrées à l'Orient avec notamment l'étude des relations Nord/Sud et l'émergence des États-nations postindépendance au Moyen-Orient. En éclairant des questions scientifiques autant que géopolitiques, cet enseignement aura fourni une culture digne de l'honnête homme contemporain.

La beauté du lait

En fonction du type d'études qu'ils comptent poursuivre, les étudiants suivent des modules de spécialité relatifs aux sciences humaines, économiques ou exactes. En 2010-2011, un groupe de neuf étudiants scientifiques a mené, dans le cadre du projet Passeport-recherche initié par la Région des Pays de la Loire, un travail consacré au lait dans tous ses états, en partenariat avec l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. Ces recherches s'inspirent des Travaux d'initiative personnelle encadrés (TIPE) et Analyses de documents scientifiques pratiqués en classes préparatoires. Les étudiants ont analysé la composition des divers types de laits, du lait maternel aux laits végétaux en passant par le lait de jument consommé en Mongolie. Au sujet de l'allaitement exclusif du nouveau-né durant ses six premiers mois recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, ils ont interviewé un chercheur attaché à l'INRA et au CHU, ainsi qu'une mère de famille. Ils se sont également penchés sur les apports nutritifs des produits laitiers et sur les allergies qu'ils peuvent provoquer. En TIPE de chimie, ils ont confectionné une colle avec du lait de vache, du jus de citron, de l'essuie-tout et du bicarbonate de soude. À l'INRA, ils ont visité l'unité de recherche Biopolymères interactions assemblages, soit la chimie verte. Ils y ont assisté à quelques expériences dont la préparation de blancs en neige avec du lait, à partir de lactosérum. Le groupe a rédigé un journal conséquent diffusé au sein du lycée, et posté sur le site de la classe. En 2011-2012, les étudiants scientifiques ont choisi de s'intéresser à la radioprotection en partenariat avec l'Autorité de sûreté nucléaire. Après des cours, des ateliers et des conférences à ce sujet, ils se sont rendus à l'école vétérinaire de Nantes afin d'observer la pratique de la radiographie d'animaux. Certains se destinent en effet à la classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre, notamment à celle de l'École nationale vétérinaire. Leur travail personnel a consisté aussi à publier un journal sur ce thème. Les neuf étudiants qui étudient la chimie n'ont pas de cours magistral. Par groupes de deux ou trois, ils traitent des exercices et, lorsqu'une notion s'avère indispensable à leur résolution, l'enseignante la leur explique. Exigeante quant à la rigueur et à la verbalisation du raisonnement, la pédagogie est individualisée afin que chacun avance à son rythme dans les apprentissages.



Cercle de lecteurs humanistes

En 2011-2012, le module spécialisé de littérature a pris, en début d'année, l'allure d'un cercle de lecteurs d'ouvrages du XVIe siècle pour une séquence dédiée à la Renaissance. Une liste d'œuvres est distribuée, où figurent Pantagruel et Gargantua de Rabelais, Les Regrets et Les Antiquités de Rome de Du Bellay, des extraits des Essais de Montaigne en français moderne, Roméo et Juliette et le Songe d'un nuit d'été de Shakespeare, ainsi qu'Éloge de la folie d'Érasme. Chaque membre de cet atelier littéraire doit choisir une œuvre et la présenter après l'avoir lue dans un délai d'un mois. Il s'agit de prendre des notes sur ce qui lui semble essentiel, intéressant, surprenant, et de restituer oralement ces remarques au groupe afin de lui donner envie de lire l'ouvrage. Lors du cercle de lecture, les tables sont disposées en carrés et chacun s'exprime le temps qu'il veut, de la manière qu'il souhaite sur l'œuvre choisie. Les questions qui émanent des étudiants ou du professeur visent à nourrir la réflexion et à en savoir plus. Aucun travail écrit n'est rendu, aucune note n'est attribuée. Les participants sont incités à avoir un support de type carnet ou cahier spécifique pour y prendre leurs notes personnelles afin de conserver une trace de leur appropriation des œuvres. Celui-ci n'est pas vérifié non plus. Ce cercle de lecture vise à acquérir et/ou consolider une culture humaniste en traversant, au moyen de divers genres littéraires et philosophiques, une période fondamentale de l'histoire des idées en Occident. Il s'agit de combler le fossé entre lectures scolaires et lectures personnelles.
 

Journées d'immersion

En rapport avec son projet d'orientation, chaque étudiant réalise, en février, un stage d'observation de quelques jours en milieu professionnel. Le but est de rencontrer des interlocuteurs qui soient en mesure de répondre à ses interrogations relatives aux formations envisagées, et de découvrir les compétences requises et les qualités nécessaires pour exercer tel métier. Cette ouverture a pour objectif de permettre à chacun de construire plus sereinement son projet d'études, voire son projet professionnel. En 2010-2011, les étudiants se sont rendus chez Airbus ou à la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement, ont partagé la vie d'un vétérinaire ou découvert le contexte de La Folle Journée, festival de musique classique qui se déroule à Nantes. Ils rédigent un compte-rendu de leurs observations et analyses, évalué par un enseignant, tandis que leur responsable de stage évalue leur comportement, leurs capacités professionnelles et leurs qualités relationnelles. Les étudiants apprécient cette immersion qui les confronte de manière directe au milieu professionnel qui les attire. Très enrichissants, ces stages leur permettent d'être en mesure de mieux juger des réalités du métier qu'ils envisagent d'exercer. Confortant, le plus souvent, leur projet professionnel, ils leur offrent l'opportunité d'affiner leur stratégie de formation et de préciser leurs vœux d'orientation. Ces quelques jours en entreprise s'inscrivent totalement dans la perspective de cette année de transition entre la terminale et les études supérieures (voir annexe). En plus de ce stage professionnel, les étudiants participent à une journée d'immersion avec des étudiants de grandes écoles ou de deuxième ou troisième cycle universitaire, engagés dans des études similaires à celles qu'ils envisagent.



Dispositifs d'accompagnement personnalisé

La spécificité de cette classe préparatoire réside dans le suivi pédagogique dont bénéficie individuellement chaque étudiant. Un entretien mensuel a lieu avec l'une ou l'autre des deux coordonnatrices. Il s'agit de faire le point sur leurs études, le degré d'avancement ou d'évolution de leur projet d'orientation, en les conseillant dans divers domaines. Afin que tous restent motivés et ambitieux, ce suivi systématique et régulier s'avère indispensable, surtout aux périodes stratégiques que sont les fins de trimestre et les étapes d'orientation. Un tutorat est par ailleurs mis en place. Chaque étudiant peut bénéficier d'un accompagnement pédagogique personnalisé assuré par un étudiant de seconde année d'études supérieures, recruté sur dossier dans les grandes écoles de Nantes, et partiellement indemnisé. D'autres séances de tutorat mettent en contact des étudiants de CPGE et ceux de CPES qui s'y destinent selon un taux d'encadrement d'un pour trois. La promotion 2009-2010 est la seule à avoir eu la chance d'avoir été parrainée par le Rotary Club de Nantes. Les parrains professionnels ont fait profiter leur filleul de leur expérience tout en prodiguant des conseils relatifs à leur secteur d'activité et en leur faisant bénéficier, le cas échéant, de leur réseau.

Bilan

Les trois promotions qui se sont succédé ont fait évoluer le projet qui prend soin de s'adapter à leurs besoins. Ainsi, un atelier d'expression écrite a été ajouté tandis que certains contenus changent selon les projets d'orientation. De nombreux sondages et enquêtes renseignent l'équipe pédagogique sur le degré de satisfaction des étudiants. Conscients d'être privilégiés, la plupart sont particulièrement sensibles à la découverte de nouveaux domaines de savoir, à l'acquisition de méthodes de travail, à l'apprentissage de la confiance en soi et de l'autonomie. Ils apprécient les petits effectifs et le suivi régulier, et conseillent à leurs successeurs de rester motivés tout au long de l'année, de s'investir pleinement et de profiter le plus possible de cette aide qui leur est offerte, de lire régulièrement un magazine d'actualité tel que Courrier international, de tirer profit de l'entraide et de l'attention que leur portent les enseignants. Il faut dire que, sans l'implication de l'équipe pédagogique et des deux coordinatrices de ce projet, rien ne serait possible. Convaincus des bienfaits d'un tel accompagnement, les professeurs ont à cœur d'œuvrer à l'ouverture sociale. D'ailleurs, au lycée Clemenceau, 35 % des étudiants des vingt et une classes préparatoires sont déjà boursiers. Un dispositif d'accompagnement tel que celui-ci ne pourra assurément que généraliser ce pourcentage, voire l'augmenter au niveau national. Mais, au-delà de ces statistiques et quelles que soient les études poursuivies, ce projet ambitieux et généreux tend à compenser, par divers moyens, les inégalités socioculturelles.
 
auteur(s) :

J. Perru

contributeur(s) :

F. Moreau, Lycée Georges-Clemenceau, Nantes [44]

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