anglais LP

Ce projet s’inscrit dans le parcours éducation artistique et culturelle pour l’oral du DNB. Cet oral pouvant également être réalisé en anglais, il me semblait naturel de prendre part à ce projet traitant de la culture anglo-saxonne.

Ce projet nous a été proposé par l’association ATMOSPHERES 53. Il s’agit d’une association d’éducation populaire dont le but est la promotion du cinéma. Tous les ans, plusieurs films sont proposés par ATMOSPHERES 53 afin de faire découvrir différents types de cinéma au grand public comme aux élèves des établissements scolaires du département. L’association tient à accompagner les films qu’elle propose à travers différentes actions, telles que des ciné-débats, des rencontres entre les différents acteurs du monde du cinéma et le public, ou encore, en mettant en place des projets dans les établissements scolaires. L’association présente également trois grands temps forts dans l’année dont fait partie le festival des Reflets du cinéma.

Le festival des Reflets du cinéma propose sur dix jours une cinquantaine de films dans toutes les salles du département, ainsi que des conférences, expositions, spectacles, ateliers pratique et tables rondes sur le thème du monde du cinéma. Tous les ans, il y a également des invités, réalisateurs, acteurs, techniciens, journalistes, universitaires ou distributeurs qui sont présents et vont à la rencontre du public. Le thème du festival change chaque année pour mettre à l’honneur un pays ou territoire différent. Cette année le thème du festival était le cinéma canadien.
 

Nous avons été contactés en novembre 2023 par Estelle CHESNÉ, chargée des dispositifs scolaires pour l’association ATMOSPHERES 53, avec qui nous avions déjà travaillé l’an dernier. Elle voulait savoir si nous étions de nouveau intéressés pour mener un projet de création de deux capsules vidéo, d’une durée de deux minutes chacune, dans le cadre du festival des Reflets du cinéma canadien. Le but était que ces deux capsules soient diffusées avant le début de chaque film faisant partie de la programmation du festival. Nous en avons discuté entre nous afin de trouver les thèmes les plus pertinents à aborder. Nous avons décidé de faire une capsule traitant de la vie quotidienne canadienne et une autre traitant de la culture indigène. Nous avons donc séparé la classe en trois groupes ayant chacun un but différent : le premier groupe devait s’occuper de créer les génériques de début et de fin des capsules, le deuxième devait traiter de la culture indigène et le troisième devait se concentrer sur les informations sur la vie canadienne.

Nous avons ensuite laissé les élèves libres de choisir sous quelle forme ils voulaient réaliser ces capsules vidéo. Le groupe qui travaillait sur la culture indigène, composé d’élèves ayant vu le film KUESSIPAN, a choisi de tourner une scène où deux élèves sortaient de la salle de cinéma et allaient boire un soda pour discuter du film.S’en suivait une discussion avec le « barman » et un autre client du « bar » (également joués par des élèves). Le groupe travaillant sur la vie quotidienne, composé d’élèves ayant vu le film JEUNE JULIETTE, a choisi de réaliser un jeu télévisé avec deux candidates et une présentatrice qui posait des questions de culture générale sur le Canada.

Nous avons pris une journée pour réaliser les scripts de ces capsules, puis les élèves ont eu une initiation à la réalisation et au cadrage avec le réalisateur Arnaud RAY. La semaine suivante ils ont donc pris en main tout le tournage de leur capsule puis Arnaud RAY a réalisé le montage avant de venir leur présenter le produit fini. Lors de cette présentation nous en avons profité pour demander aux élèves d’avoir un regard critique sur leur propre travail et d’analyser ce qu’ils avaient produit.
  

En cours d’anglais avec la classe de 3e prépa-métiers nous venions tout juste d’entamer une séquence sur le Canada, dans le thème Rencontres avec d’autres cultures. Cette séquence a pour but de faire découvrir aux élèves un pays anglophone qu’ils ont tendance à mettre de côté car ils pensent souvent que le Canada se limite au Québec, et donc que la langue officielle n’est que le français. De plus cette séquence permet également de les ouvrir culturellement et de les éveiller à une nouvelle culture et de nouveaux horizons.

Ce projet a été un moment enrichissant à la fois pour nos élèves et pour nous-même. Il nous a permis à toutes et à tous de découvrir la complexité de la réalisation cinématographique ainsi que de découvrir, ou redécouvrir, le Canada à travers des films que nous n’aurions pas nécessairement vus sans ce projet. De même ce projet s’inscrit complètement dans le dispositif de la 3ème préparation métier car il permet aux élèves de découvrir des métiers qu’ils ne connaissent finalement que très peu (réalisateur, acteur, cadreur, scénariste et directeur de cinéma notamment). Ce projet a été un moment enrichissant à la fois pour nos élèves et pour nous-même. Il nous a permis à toutes et à tous de découvrir la complexité de la réalisation cinématographique ainsi que de découvrir, ou redécouvrir, le Canada à travers des films que nous n’aurions pas nécessairement vus sans ce projet. De même ce projet s’inscrit complètement dans le dispositif de la 3ème préparation métier car il permet aux élèves de découvrir des métiers qu’ils ne connaissent finalement que très peu (réalisateur, acteur, cadreur, scénariste et directeur de cinéma notamment).