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greffes rénales

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conférence au lycée Jean Perrin


 

 Le lycée Jean Perrin de Rezé a organisé cette année une conférence sur les greffes.  Cet article présente les notes de Claire Mottet, DDFPT, et le support de conférence de la conférencière.

La conférencière, le Dr Delphine Kervella, docteur en Médecine Néphrologue, chercheur à l’Institut de Transplantation Urologie Néphrologie (ITUN) et enseignante à la faculté de médecine  présente pour commencer l’insuffisance rénale sévère avec arrêt de fonctionnement d’un rein. Cette pathologie présente peu de symptômes avant-coureurs.

Pour pallier cette déficience, 3 solutions :

  • hémodialyse (sang épuré via une machine dans un centre de dialyse) trois fois par semaine pendant 4 heures permettant de ne restaurer que 40% du fonctionnement normal du rein.
  • dialyse péritonéale (le péritoine sert de filtre) et le patient vide plusieurs fois par jour la poche du filtrat.
  • greffe du rein.

Même si la greffe est une opération lourde, l’espérance de vie des patients greffés est meilleure que pour le patient dialysé.
Pour la technique de greffe un rein est ajouté en position abdominale ce qui favorise le suivi.
L’exérèse du ou des reins défaillants ne se fait que si celui-ci présente un processus tumoral ou une taille importante.

On observe une pénurie d’organes : on ressence 5000 demandes pour 3500 greffes. La liste d’attente est longue : 1 à 3 ans.

Le greffon peut provenir :

  • d'un donneur vivant : check up complet du donneur mais problème éthique et moraux, risque chez le donneur mais rare car très suivi avant.
  • d'un patient décédé : organe prélevé chez des patients en mort encéphalique.


L’organe est prélevé rapidement pour une transplantation dans les 6 h après ablation de façon à éviter une souffrance et une perte de viabilité.
La durée de l’opération de transplantation est de 3 h.
Après l’opération, un traitement par immunosuppresseurs est nécessaire car le rein transféré va avoir des cellules « souffrantes » qui vont se détacher, activer le système immunitaire du receveur et provoquer un rejet aigu.
Il y a donc obligation de bloquer dans un premier temps les lymphocytes T par des anticorps polyclonaux afin de réduire la concentration en lymphocytes T et éviter le rejet aigu.
Dans un deuxième temps, il y a nécessité d’alléger les immunosuppresseurs afin d’éviter les infections, le développement de cancer, etc...

La survie d’un greffon est de 10 à 15 ans car :

  • l'on observe une toxicité rénale des immunosuppresseurs ;
  • l'observance des traitements doit être stricte et est difficile à maintenir sur le long terme pour les patients. C’est un traitement régulier dont la nuit pendant la phase de sommeil.

Les patients peuvent être greffés plusieurs fois, ils conservent alors les greffons successifs.
Des recherches importantes sont menées sur le traitement anti rejet pour remplacer les immunosuppresseurs.
La thérapie cellulaire est une piste : en stimulant les lymphocytes T régulateurs (Treg) du patient, on mime le phénomène de tolérance.
De nouveaux marqueurs permettant de mieux adapter le taux d’immunosuppresseurs sont recherchés (pas trop pour ne pas rendre malade mais assez pour juguler le rejet).
 

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