Evaluation effectuée à partir du document de synthèse collaboratif, des brouillons conservés, des écrits réflexifs individuels demandés, des questionnements oraux :
Il y a eu acquisition de connaissances : toute activité sur le Web laisse des traces de soi qui constituent de fait une identité numérique. Cependant, la notion de trace est partiellement acquise puisque ce sont surtout les traces de publication qui ont été comprises mais pas ou très peu les traces des machines. Pourquoi ? cela est dû à l'orientation des documents sélectionnés sans doute, mais aussi à un manque de connaissance des outils et de leur fonctionnement, de l'internet, des machines.
Remédiation envisagée : travailler davantage des situations d'apprentissage qui permettent l'acquisition d'une véritable culture technique.
Par ailleurs, il y a désormais une prise de conscience de l'économie de la recommandation : les suggestions d'amis, les suggestions d'achats sont faites àpartir de profils. Mais cette prise de conscience est partielle. Des connaissances sur l'économie des médias en général restent à acquérir pour connaître véritablement cette économie de l'Internet en plein essor : l'idée de philanthropie des firmes l'emportant souvent sur la motivation entrepreneuriale des créateurs de services (faux semblant de la gratuité des services).
En terme de savoir-être, la prudence est acquise pour tous les élèves qui disent désormais « réfléchir avant de publier ». Comme signe de leur prudence ils disent connaitre le rôle de la CNIL, et lire désormais les Conditions Générales d'Utilisation des services utilisés. Ce qu'ils retiennent surtout, c'est le caractère illusoire de l'effacement de leurs traces « il faut apprendre à faire avec puisque le « droit à l'oubli » n'existe pas en terme juridique ».
La voie est désormais ouverte pour faire en sorte qu'ils se réapproprient leurs traces et deviennent actifs sur le Web en anticipant les effets de leurs navigations.