Marion : « Le suivi de la création a été une expérience très enrichissante ; en effet je ne pensais pas qu'à partir d'un roman une chorégraphe pouvait faire une œuvre chorégraphique.
Le fait d'avoir suivi le processus de création nous a permis de savoir comment elle s'y est prise, par quels moyens elle est passée afin de créer du mouvement et surtout pourquoi elle s'est inspirée de L'Assommoir.
Les passerelles que nous avons faites entre la danse, avec l'œuvre chorégraphique, la littérature, avec le roman, et la peinture quand nous sommes allés à Paris, nous ont permis de voir que tous ces arts se complètent et ont des liens forts.
Les différents récits d'invention que nous avons écrits, dans lesquels nous insérions des passages de L'Assommoir, nous ont permis de comprendre comment l'auteur a pu donner l'ambiance voulue à son roman par des phrases longues ou courtes, des répétitions, des descriptions, etc.
Le fait d'avoir suivi la création, les intentions, les sentiments de la chorégraphe nous ont permis de mieux comprendre certains passages, pourquoi elle avait fait tels choix. (...) »
Justine : « C'était génial d'avoir pu entrer dans les « coulisses » d'un spectacle qui était en cours de développement. En plus d'avoir lu le roman, cela m'a aidée à mieux comprendre certaines scènes. J'ai bien aimé danser des passages qui étaient dans la pièce, lors des ateliers du jeudi. (...)
J'ai trouvé aussi que reconnaître des moments de L'Assommoir en peinture était étonnant car cela ressemblait vraiment. J'ai bien aimé faire les travaux d'écriture en relation avec le roman, c'était intéressant et amusant.
C'est la première fois que j'entrais dans les détails d'un spectacle, c'était vraiment intéressant et inoubliable. »
Caroline : « J'ai trouvé ce travail très enrichissant et pas seulement au niveau intellectuel, il a permis à notre classe de s'investir dans un projet commun et de nous rapprocher. (...) En partant d'une lecture nous avons fait des travaux variés et agréables, le soir du spectacle on a vu notre travail porter ses fruits en quelque sorte.
Et puis il y a eu la sortie à Paris, qui nous a fait sortir de notre routine, qui nous a fait réfléchir sur autre chose que nos sujets habituels. Dans ces z'eaux-là était un travail mathématique en somme : il fallait faire des parallèles. »
Lena : « Je trouve que d'avoir travaillé sur L'Assommoir en rencontrant Bernadette Gaillard et ses interprètes, en suivant le spectacle, a rendu la lecture plus facile et plus agréable.
Au début je ne voyais pas comment on pouvait s'inspirer du récit de Zola pour créer une pièce chorégraphique, mais en effectuant les relevés demandés, je me suis rendu compte que les gestes et le corps étaient très présents.
J'ai beaucoup aimé le fait de relier la littérature et la danse avec la peinture, les œuvres étudiées en classe et celles que nous avons pu voir à Paris, au Musée d'Orsay. »
Lisa : « Je trouve que lier danse et cours de français était vraiment bien. Cela nous a permis de mener un projet tout au long de l'année. On a pu rencontrer plusieurs personnes intéressantes, on a découvert des univers que l'on ne connaissait pas. Et je pense que cela nous a permis de mieux comprendre la pièce par rapport aux autres 2ndes . »
Justine : « Au premier abord ce livre ne me donnait pas envie, mais grâce aux travaux faits je m'y suis plus intéressée.(...) La journée à Paris était magnifique et ça m'a plu de voir quelques œuvres étudiées en cours dans le musée visité. J'ai trouvé bonne l'idée d'étudier un livre le long de l'année scolaire. »
Johannie : « Suivre cette création m'a permis tout d'abord d'étudier un livre dans ses moindres détails et par quelques travaux d'écriture de le voir sous un autre jour. (...) Après avoir compris le livre, les rencontres avec la chorégraphe et ses interprètes m'ont fait saisir encore d'autres points de vue du livre, et les échanges avec les autres élèves m'ont fait découvrir encore plus d'idées par rapport à cette histoire. »
Emma : « L'expérience que vous avez donnée cette année nous a permis une ouverture sur notre culture en général. (...) Les rencontres avec la chorégraphe et les interprètes étaient vraiment une bonne idée. Grâce à cela on comprend mieux le texte et le spectacle.
Les travaux d'écriture ont aussi permis la compréhension, mais sous différentes formes. En plus, cela nous a permis d'écrire, de laisser libre cours à notre imagination.
Ce fut une réelle expérience, avec la découverte de Paris. Avant, je n'aurais jamais eu l'idée de lire ce livre, je me serais dit « L'Assommoir, ça a l'air ennuyeux et volumineux ». Mais quand j'ai commencé à lire le roman, je surlignais les phrases, griffonnait quelques numéros de pages sur une feuille... J'étais inspirée.
Maintenant j'ai une toute autre idée du livre. Et la prochaine fois que je lirai un livre, je ne m'arrêterai pas à régarder la couverture puis le refermer. »