Ce cours a lieu tous les quinze jours et il est dédié à l'AP. Je suis également le professeur de cette classe de troisième, et les élèves sont désormais habitués à ce rituel de lecture qui marque le début du cours.
Seule la première diapositive est montrée avant la lecture. Après la lecture, nous accueillons avec ma collègue les réactions des élèves puis je leur demande s 'ils partagent certaines remarques, impressions ou étonnements de JC Carrière quant à leur propre apprentissage de l'espagnol.
Après ce premier échange, deuxième support sur lequel JC Carrière écrit qu'il fait l'effort de lire les gros titres sans dictionnaire. Question adressée aux élèves : Pouvez -vous lire les gros titres des journaux, dans votre langue maternelle, sans utiliser de dictionnaire ? La lecture de ces titres est difficile car des mots ne sont pas connus (je l'avais prévu : affable / griot), certaines références culturelles (encyclopédistes/ siècle des Lumières / frères Lumières) plutôt floues, et les élèves ne sont pas sensibles à l'humour et aux jeux de mots (mais cela découle du manque de lexique et de références culturelles).
Les dernières diapositives constituent enfin les recherches à effectuer à la maison pour le cours suivant.
J'essaie de trouver des lectures qui nouent des liens avec le cours d'espagnol (lecture avec ma collègue de L'oreiller à plumes de Horacio Quiroga) , un texte de Mario Rigoni Stern sur les mélèzes (Recueil Arbres en liberté) suite à la séquence ¿Cómo proteger el planeta?, mais aussi avec le cours d'histoire une nouvelle de Joseph Kessel (né en Argentine) sur la guerre de 14, ou le parcours avenir , des extraits de Chemin de tables de Maylis de Kerangal.
C'est un espace de liberté qui dure 10 à 15 minutes grand maximum, mais que je crois les élèves apprécient.