es chercheurs sont d’accord, dans un souci d’efficacité, qu’on ne peut pas dissocier ou opposer, le sens d’une part et les mécanismes et automatismes d’autre part (code, combinatoire, copie, reconnaissance des mots…). Ces automatismes sont au service du sens et de la compréhension. (Cf. JE GOMBERT/ DVD «
apprendre à lire à l’école 2006 »)
Les sciences cognitives ont mis en évidence que l’apprentissage de la lecture fait appel à une procédure invariante, et mobilise un circuit cérébral similaire chez tous : l’apprentissage de la lecture spécialise certaines aires du cortex visuel pour la reconnaissance des chaines de lettres et les relie aux codes des sens du langage. (cf. conférence S. DEHAENE :
Les grands principes de l’apprentissage / collège de France le 20 novembre 2012)
S. DEHAENE préconise une démarche pédagogique et didactique s’appuyant sur une progressivité de l’étude du code, particulièrement adaptée aux élèves en difficultés ou souffrant de troubles des apprentissages. (Cf. S DEHAENE DVD «
apprendre à lire à l’école 2006 »)
Si la maîtrise du code est indispensable, elle ne suffit pas à comprendre un texte. D’où la nécessité de proposer des situations d’enseignement-apprentissage de la compréhension (Voir document académique «
Lire et comprendre dans toutes les disciplines, de la maternelle au lycée », page 5 en particulier).