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la mémoire de la Grande Guerre

mis à jour le 27/02/2007


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En conclusion du cours sur la Première guerre mondiale, les élèves de 1ES2/S2 du lycée A. d'Orbigny Bouaye (2003/2004) devaient enquêter sur le monument aux morts de leur commune. L'objectif était double : réaliser un dossier papier par groupe, illustré par des photos ou des dessins, puis une exposition (commune pour les deux classes) sur panneaux avec des photos.

mots clés : Grande guerre, France, mémoire, monuments aux morts


Commémorer la Grande guerre

La première guerre marqua l'entrée du monde contemporain dans le XX e siècle. En effet, le 28 juin 1914, l'héritier du trône de l'empire d'Autriche-Hongrie François-Ferdinand fut assassiné à Sarajevo.

Ce fut le point de départ de ce conflit mondial, au cours duquel on pouvait distinguer deux grandes forces majeures ; la Triple Alliance (Autriche-Hongrie, Allemagne, Italie) et la Triple Entente (France, Russie, Royaume-Uni).
Le conflit fut extrêmement meurtrier ; il fit neuf millions de victimes dont 1,4 millions Français et 1,9 millions Allemands.
L'Armistice du 11 novembre 1918 mit fin au conflit. Ce n'est qu'au début des années 20 que de nombreuses communes françaises prirent la décision d'ériger un monument aux morts célébrant la mémoire de leurs soldats disparus au front, pour la patrie. Aujourd'hui ces monuments font partie intégrante du patrimoine culturel français et sont aussi les témoins permanents de la "Grande Guerre ", qui marqua profondément les mentalités.

Pour la République, le rappel des morts devait être matérialisé par une statue au centre de l'espace public. On avait déjà érigé des monuments entre 1871 et 1914 pour célébrer les morts de la guerre de 1870, cela a été le cas au Pellerin et à Saint Jean de Boiseau. Mais c'est à la suite du premier conflit mondial que la France se couvre de monuments aux morts.

Au Pellerin, le monument commémoratif de la guerre de 1870
 
En Loire Atlantique, deux-cent-vingt-cinq monuments aux morts furent érigés dans les années vingt. Les communes ont trouvé le financement par souscription publique, elles ont bénéficié de subventions de l'État ou ont eu recours à l'emprunt.
Les deux tiers d'entre eux sont situés dans les cimetières. Seuls, ceux de Bouaye et de la Montagne se trouvent sur des espaces publics. La Montagne possède aussi un mémorial dans le cimetière et le monument de Bouaye a été reconstruit il y a quarante ans. Ce monument était, à l'origine situé dans le cimetière, mais il fut détruit en 1969 car il avait été mal entretenu, un autre monument fut alors construit à côté de la nouvelle église, sur un terrain communal.
Sa reconstruction a été décidée lors d'un conseil municipal de 1968 pour commémorer le cinquantième anniversaire de l'armistice (vote à l'unanimité). Le projet a été réalisé en 1969.

 
Le monument reconstruit de Bouaye
Le monument de la Montagne, dans le parc de la mairie
 
La typologie des monuments aux morts.

Elle a été établie par l'historien Antoine Prost :
  • le monument patriotique : souvent illustré par une statue de poilu au combat ou d'autres allusions guerrières. Il rappelle la victoire trouvée dans la douleur.
  • le monument civique : proche du monument patriotique mais sans notion militaire : les citoyens rendent hommage aux citoyens.le monument funéraire : souvent situé dans les églises ou les cimetières, il relate les décès et a une symbolique funéraire.
  • le monument pacifiste : rare, il dénonce l'horreur du sacrifice et non le sacrifice pour la victoire.

A Port-Saint-Père, le monument est surmonté d'une urne funéraire

Les monuments que nous avons étudiés correspondent aux trois premiers types, beaucoup sont ornés de la palme des martyrs, surmontés de la croix de guerre. Mais certains se doublent d'une forte symbolique religieuse.
 
Pour la réalisation de cette exposition, nous nous sommes attachés à étudier les différents monuments des nos communes : Saint.Jean de Boiseau, Bouaye, Brains, le Pellerin, Saint Aignan de Grandlieu, Saint Léger les Vignes, la Montagne, Rouans, Port Saint Père, Sainte-Pazanne, et plus précisément leurs symboles (épitaphes, plaque funéraire, statues), afin de mieux comprendre les messages de ces derniers témoins de la guerre.
 
auteur(s) :

Claudie Ferchaud

information(s) pédagogique(s)

niveau : 1ère

type pédagogique : production d'élève

public visé : enseignant,

contexte d'usage : classe

référence aux programmes :

Histoire 1S

2 - Les Français dans la Première Guerre mondiale
Après avoir décrit l'entrée en guerre, on étudie les manières dont les Français vivent le conflit, en insistant sur le fait que la société dans sa quasi-totalité est touchée par le deuil.

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Lors du travail sur les monuments aux morts, les élèves ont enquêté auprès des mairies de leur commune. Voici le résultat d'une de ces enquêtes.
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