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pratiquer la classe inversée en histoire - géographie

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faire le point sur une mise en oeuvre pédagogique qui se développe et modifie nos pratiques : constats, modalités et limites de la classe inversée...


Constat

l'articulation entre le travail "en classe" et "à la maison" est toujours apparue comme le noeud gordien de notre pratique pédagogique. Trop souvent, nous concentrons notre attention à la mise en oeuvre pédagogique en classe basée sur des principes simples et confortés : écouter le professeur, étudier des documents autour d'un questionnement, élaborer une trace écrite plus ou moins autonome. Dans ce
cas, l'élève a généralement besoin de peu d'aide car les ressources qui lui sont nécessaires (professeur, manuel, ENT, ...) sont présentes et mobilisables dans la classe, durant la séance. Mais Quid de l'après-cours, Quid du fameux "travail à la maison".... Les agendas et cahier de texte des élèves sont saturés de "sommations pédagogique" : apprendre la leçon, répondre aux questions, apprendre la carte... Des activités qui, pour nombres d'élèves, demanderaient une aide de l'enseignant...


Une solution possible : la classe inversée

Inverser la classe, c'est reporter à la maison les activités de découvertes guidées par un questionnement simple et accueillir dans le temps classe les activités qui nécessitent une aide du professeur, de ressources spécifiques ou un travail entre pairs.

Les avantages pédagogiques sont nombreux : plus de temps en classe pour des activités construites (croquis, rédaction de récits,...), le professeur peut davantage individualiser, chaque élève apprenant à son rythme, l'élève est davantage "acteur" que "récepteur" du savoir transmis.

 

Aspects techniques

La classe inversée nécessite la mobilisation d'outils techniques. Cette utilisation peut-être un frein au développement de cette approche. Soit que les élèves ne disposent pas des outils nécessaires, soit que l'enseignant ne les maitrise que partiellement.

Les Outils : accès à internet, ENT (Elyco), blog, WIKI, logiciel vidéo, de podcast...

La question des droits d'accès aux documents et aux démarches (mots de passe, login..) doit aussi se poser.
 

 

 

 

Concrètement...

Le professeur dépose sur l'ENT une séquence vidéo (film,flash, animation...) et un questionnaire associé sous forme de formulaire. L'élève consulte et répond aux questions en travaillant chez lui, à son rythme (possibilité de visionner plusieurs fois la séquence vidéo).

Le professeur peut analyser les réponses en amont de sa séance, et adapter cette dernière en fonction des réponses obtenues (remédiations, constitution de groupes de travail face à des difficultés communes, médiations des pairs...).

la différenciation peut alors se faire en classe : 

élèves ayant correctement répondus au questionnaire

élèves ayant partiellement répondus au questionnaire

élèves n'ayant pas ou mal répondu au questionnaire

tutorat, prolongement par des recherches supplémentaires, exercices approfondis sur le croquis, le récit, les développements construits, les exercices type Bac, productions plus personnalisées...

travail de correction, exercices de remédiations, échanges avec d'autres élèves...

exercice effectué en classe sur le même support ou fiche/manuel, aide du professeur, développement de l'autonomie

 

Limites à régler

- le travail non fait ...Le professeur doit être au clair avec cette question et anticiper les remédiations et punitions possibles

- la formation des élèves (nécessité de prévoir des didactiels/ tutoriels pour utiliser divers logiciels...)

- la formation des enseignants sur ces nouveaux outils (voir les propositions sur les usages d'Elyco et l'espace pédagogique en HG)


Jean-François Loistron
 

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