Les premiers héros républicains

Les armées étrusques se heurtent à l'héroïsme des Romains.     

Horatius Coclès ( 507 av J.C )     

C’est l’un des héros de la guerre  opposant les Romains aux Etrusques dirigés par Porsenna. L’armée romaine est en déroute : les Etrusques vont franchir le Tibre  par le pont Sublicius qui relie la ville à la colline du Janicule . Horatius Coclès commande la garnison qui défend cette voie d’accès .

A l’approche des ennemis, les soldats romains s’enfuient . Seuls restent deux  hommes, Spurius Larcius et Titus Herminius, tous deux déjà illustres par leur naissance et leur exploits . Avec eux Horatius défend le pont contre les vagues d’assauts successives des Etrusques pendant que ceux qui se sont retirés le détruisent.

Quand le pont est sur le point de se rompre, il ordonne à ses compagnons d'aller en lieu sûr. Il injurie alors ses adversaires et leur demande de retourner chez eux. Enfin quand le pont s'écroule, il s'adresse au Tibre en ces termes :

" Vénérable et saint dieu du Tibre, je t’en prie, reçois ce guerrier et ses armes dans tes eaux et sois-lui favorable."( Histoire Romaine. Tite-Live, Livre II Chap. 10)

Et, tout armé, il s’élance dans le fleuve et rejoint à la nage la rive où les siens l’attendent malgré les projectiles que les Étrusques lancent sur lui . Dans ce combat, il n’eut qu’une seule blessure, à l’œil . C’est après cet épisode qu’on le surnomma "Cocles" c'est à dire " Le Borgne ". La ville de Rome pour lui prouver sa reconnaissance lui érigea une statue .

 

Mucius Scaevola

  Ou comment se construit le modèle du Romain prêt à se sacrifier pour sa patrie...

 

Du temps où le roi Porsenna assiégeait la ville de Rome, Caius Mucius, un jeune patricien, se rendit au sénat et lui demanda la permission de rentrer dans le camp ennemi, promettant de tuer le roi. Le sénat accepta sa demande. Il arriva dans le camp ennemi ; il confondit le secrétaire de Porsenna avec ce dernier et le tua  à la place du roi. Il fut arrêté et  conduit devant Porsenna lui-même. Caius Mucius plongea sa main droite dans le feu allumé pour un sacrifice, afin de se punir de son erreur. Le roi, impressionné par son courage, ordonna qu'on le libère immédiatement. Alors Mucius lui annonça que trois cents jeunes Romains voulaient aussi sa mort. Effrayé par ces paroles, Porsenna fit des propositions de paix. Pour récompenser Mucius, le sénat lui donna des prés situés sur la rive droite du Tibre qui, par la suite, furent appelés les prés de Mucius. On voulut encore l'honorer en lui élevant une statue.  

         

Ci-dessus, peintures de Josselin GUEDAS 3ème A

 

Article réalisé par  M. Charrier, A. Chiffoleau, N. Michel, L. Olivier, T. Smejkal.

 

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