Pour trouver une réponse à cette première hypothèse, nous avons effectué deux expériences qui nous a apporté une réponse sûre.

On a d’abord pris 2 harengs juste pêchés et donc encore frais. On place un des harengs dans un bac et on le recouvre de sel. On place l’autre dans un autre bac a l’air libre(1)

(1)

Le but de l’expérience est de démontrer que le sel a une action sur le poisson que l’on a recouvert. Pour ce faire, on laisse les 2 poissons à l’air libre pendant une semaine, sans y toucher.

A la fin de la semaine, on sort les deux harengs. Afin de comparer leur état, on les dissèque :
 

(2)

(3)

Sur le premier poisson, c’est à dire celui que l’on a laissé à l’air libre (2), on remarque (d’abord à l’odeur ! ! !), qu’il s’est décomposé.

Sur le second poisson (3), celui que l’on avait recouvert de sel, on observe un dessèchement. La seule différence entre les deux poissons étant le sel, on peut en déduire que c’est celui-ci qui a agit sur ce poisson. On remarque qu’il est apparu un peu d’eau au fond du bac. C’est donc le sel qui a "aspiré" l’eau contenue dans le hareng.
C'est  " l'eau libre " contenue dans le poisson qui est passée dans le bac renfermant le sel.

Si l’eau favorise la multiplication des bactéries, en absorbant l’eau du poisson, le sel empêcherait donc la décomposition de celui-ci. C’est grâce à ce pouvoir d’absorption qu’il conserverait les aliments.
 
 

Si le sel empêche la prolifération des organismes , alors on doit pouvoir mettre en évidence l'absence des microbes dans les tissus du poisson placé dans le sel.
 
 

1. Protocole expérimental

Une fois l' opération de dilution , on prend à l’aide d’une spatule de Ghon de l’eau du dernier flacon. On en met alors dans une boite à Pétri avec de la Gélose.

On laisse reposer.

 
 

Pour le poisson conservé dans le sel, tout est normal, il n'y a pas de présence importante de bactéries.
Pour le poisson conservé à l'air libre, donc humide, on observe une culture bactériologique plus nette.

REMARQUES :Les manipulation ont été effectuées dans des conditions aseptiques .Les erreurs sont toujours possible mais la forte proportion de boites restées stériles dans les milieux n°1 laisse penser qu'aucune contamination extérieures n'a eu lieu .
 
 

On sait que les bactéries se sont moins bien développée dans le poisson conservé dans le sel. Or, on sait aussi que le poisson conservé était desséché (exempt d’eau), les bactéries se sont donc moins développées en absence d’eau.

Le sel conserve donc les aliments grâce à ses propriétés de rétention d’eau.