L'exploitation des corps


Cheveux de femmes entrant dans le composition de tissus.
Les soviétiques en trouvèrent plus 7.000 kilos à la libération du camp, cliché Corinne Desfachelle-Krajewski

En libérant le camp, l'Armée Rouge trouva dans les dépôts près de 7.000 Kg de cheveux emballés dans des sacs (poids moyen d’un sac : 25 kg). C'était ce qui restait des cheveux que la direction du camp n'avait pas eu le temps d'expédier dans les usines, situées en Bavière (Maison Alex Zink) où ils étaient vendus 50 Pfennings le kilo.
L'analyse des cheveux a démontré la présence de cyanure, élément principal des produits portant le nom de Zyklon et servant au gazage des victimes. Les cheveux étaient prélevés sur les cadavres après leur assassinat.
Avec les cheveux, les usines allemandes fabriquaient de la toile de crin et des matelas.
L’institut de médecine légale de Cracovie les a analysés : " Les examens macroscopiques, microscopiques et micrométriques des formations capillaires, effectués sur deux morceaux en toile de crin, prouvent qu’ils s’agit de cheveux humains provenant, probablement, d’une tête de femme ".


Le tissu composé de cheveux de femmes était vendu 50 Pfennigs le kilo, cliché Eve Malot.

Les dents en or étaient fondues en lingots et expédiées au centre sanitaire SS.
Les cendres humaines qui restaient aprés l'incinération servaient d'engrais ou bien étaient versées dans les étangs et les rivières.

En libérant le camp, l'Armée Rouge trouva dans les dépôts près de 7.000 Kg de cheveux emballés dans des sacs (poids moyen d’un sac : 25 kg). C'était ce qui restait des cheveux que la direction du camp n'avait pas eu le temps d'expédier dans les usines, situées en Bavière (Maison Alex Zink) où ils étaient vendus 50 Pfennings le kilo.
L'analyse des cheveux a démontré la présence de cyanure, élément principal des produits portant le nom de Zyklon et servant au gazage des victimes. Les cheveux étaient prélevés sur les cadavres après leur assassinat.
Avec les cheveux, les usines allemandes fabriquaient de la toile de crin et des matelas.
L’institut de médecine légale de Cracovie les a analysés : " Les examens macroscopiques, microscopiques et micrométriques des formations capillaires, effectués sur deux morceaux en toile de crin, prouvent qu’ils s’agit de cheveux humains provenant, probablement, d’une tête de femme ".

Les dents en or étaient fondues en lingots et expédiées au centre sanitaire SS.
Les cendres humaines qui restaient aprés l'incinération servaient d'engrais ou bien étaient versées dans les étangs et les rivières.