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la mise en activité des élèves : de quoi parle-t-on ?

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La mise activité des élèves :

Lors des différentes journées académiques de formation consacrées à ce thème, il a été proposé aux participants de réfléchir aux caractéristiques d’un dispositif pédagogique qui serait explicitement conçu dans le but d’atteindre un degré maximal de mise en activité des élèves.


Les conditions

 Il ressort de ces discussions qu’un tel dispositif doit : 

- engager les élèves dans une activité intellectuelle, porteuse d’enjeux cognitifs et ayant pour objectif l’acquisition de connaissances ou de savoir-faire, définis au préalable par l’enseignant et évaluables a posteriori. Cet objectif doit être explicite pour les élèves au début, au cours ou à l’issue de la séquence. De ce point de vue, la mise  en activité n’est pas une simple « mise en mouvement » des élèves.

- favoriser les interactions entre élèves et celles-ci participent au processus de construction-appropriation des savoirs.

- rendre difficiles sinon impossibles la passivité des élèves et les comportements de « passager clandestin » grâce auxquels il est possible de tirer profit du travail des autres sans s’impliquer soi-même. En tendance, tous les élèves sont conduits à s’engager dans une activité intellectuelle, sans quoi ils ne tirent  aucun bénéfice de la séquence.

- autoriser l’évaluation de l’effectivité (et la qualité) du travail fourni par les élèves.

En conséquence, le dispositif conduit chaque élève à produire – au cours ou à l’issue de la séquence – une trace écrite, consultable par le professeur.


Activités en amont et en aval

On peut en outre distinguer :

– les activités « en amont », qui cherchent à faire émerger les questionnements ou les problématiques qui sous-tendent la séquence, à « préparer le terrain » pour le travail d’acquisition, en suscitant la curiosité par exemple. Elles peuvent constituer les phases dites de « sensibilisation » ;

– les activités « en aval », qui ont pour objectif la remobilisation des connaissances acquises, la vérification de la solidité de l’acquisition. Elles peuvent notamment prendre la forme d’exercices d’application ;

– les activités « construction », qui sont constitutives du processus d’acquisition des savoirs et savoir-faire visés. Elles participent directement à la construction du cours.

 

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