arts plastiques - InSitu

Le concept du  « Vivre ensemble » a été abordé du point de vue des notions d’espace et de forme auprès de deux classes de 4ème du collège Rostand.

• Comment s’expriment les formes du vivre ensemble dans l’espace collectif ?
• Quelles sont les formes utilisées dans un espace commun pour jouer, échanger, vivre ensemble ?

Un premier échange collectif a été mené sous forme de débat au sein de la classe puis et une carte mentale a été réalisée pour se saisir des idées de chacun.e.s et permettre un élargissement ou un resserrement du concept par petit groupe.
 

J’ai pu remarquer que l’actualité internationale de la guerre en Ukraine a fait émerger auprès des élèves des liens évidents vers le questionnement des notions de limites territoriales et de frontière. En parallèle, les élèves ont donc défini en classe : les délimitations sociales et spatiales, ainsi que les espaces discontinus avec leur programme d’histoire et géographie.

En arts plastiques nous avons orienté nos observations plus précisément sur les différentes formes de signalétique et de marquages au sol qui composent, organisent et gèrent l’environnement quotidien des élèves dans le collège.

En pratique, chaque groupe d’élève a été incité à réaliser un cadrage photographique d’une signalétique ou d’un espace qui se repèrent souvent par de formes géométriques simples : ligne, bande, zébrure…etc.
 

Dans un second temps, il leur a été demandé d’imaginer une nouvelle lecture poétique et sensible de la délimitation spatiale choisie, grâce à un travail infographique.

Puis la réflexion a été mis en relation avec quelques œuvres du Street Art qui interrogent, détournent ou redessinent les limites de l’espace social collectif, comme l‘œuvre in situ de « Cut it out » de l’artiste Bansky.



Note d’intention, parti pris élève

"Dans notre cours de récréation deux espaces sont clairement délimités par une ligne blanche. Mais cette limite, comme plusieurs choses de la vie peut être bousculée.

Avec des contrastes, du flou, du net, des bosses, et une distorsion. Nous avons souhaité faire ressentir un effet mouvant dans notre image. Nous avons manipulé cette limite."

Tess