arts plastiques - InSitu

Pour réaliser ce projet, la classe de 4emeB a questionné le terme « vivre ensemble » sous la forme d’un débat. La classe a abordé en particulier les points communs et les différences de chaque individu.
 

La différence revenant dans leurs propos, la problématique de leur projet s’est imposée d’elle-même : comment montrer, rendre visible nos points communs et nos différences ?

De façon spontanée, la photographie noir et blanc est apparue comme l’expression adéquate pour parler des différences.
 
Les uns à la suite des autres et chacun leur tour, les élèves se photographient et prennent la pose.  
Les séances suivantes, la classe observe les photographies. Les élèves réfléchissent par groupe à la façon de montrer les photos. Ils pensent également les modalités de présentation de celles-ci.

Les élèves discutent et échangent et décident de créer un livre.

Les photographies imprimées, certains préparent les découpes, d’autres le montage des photographies.  Des formes variées de livre sont présentées aux élèves. Ils retiennent « le leporello » car il montre les deux formes de « fusion » simultanément. Le déploiement en recto verso donne aussi un caractère plus sculptural à l’ensemble.

Lors de la réalisation, un groupe se spécialise dans le montage des feuilles, un autre travaille le support, les couvertures. Les lettres et le titre sont construits par d’autres élèves. Un autre groupe pense le support et rédige le texte.   

Cette séquence a permis d’aborder les notions autour de l’image et de la présentation. La question de la photographie et du photomontage a aussi été questionnée.

    
Texte d'élèves :
                             
"Pour montrer nos différences et les points communs que nous avons, nous avons photographié en gros plan et en noir et blanc nos visages.
Nous les avons édités ensuite sur du papier « photo ». Ensuite nous avons découpé les photographies à la verticale et à l'horizontale.
Puis les photographies ont été assemblées. Les visages ont été mixés. Nos expressions se sont complétées.

Pour finir nous avons collé les fragments de visages sur des feuilles que l'on a ensuite reliées, pour former un « leporello ».

Les couvertures en bois et le titre ont été pensés en relation avec les productions photographiques."