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consommation alimentaire des Français versus recommandations nutritionnelles

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Article du Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire n°8





Titre complet de l'article : Fréquences nationales et régionales de consommations alimentaires par rapport aux recommandations nutritionnelles des adultes français : résultats des Baromètres 2021 hexagonal et DROM de Santé publique France.

Résumé :
Introduction – L’alimentation est aujourd’hui reconnue comme un des principaux facteurs de risque modifiables intervenant dans le déterminisme de nombreuses maladies chroniques non transmissibles. En France, le Programme national nutrition santé (PNNS) vise depuis 2001 à améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur ce facteur. Une étape importante de cette démarche est l’évaluation des consommations alimentaires de la population.

Méthodes – Cet article présente, à partir des résultats du Baromètre de Santé publique France 2021 (hexagonal et DROM – départements et régions d’outre-mer), les niveaux de fréquences de consommation par les individus adultes de quelques groupes alimentaires : les fruits, légumes, féculents complets, légumes secs et boissons sucrées par rapport aux recommandations du PNNS, ainsi que les facteurs sociodémographiques associés.

Résultats – En France hexagonale en 2021, 19% des hommes et 25% des femmes âgés de 18 à 85 ans déclaraient des consommations de fruits et légumes en adéquation avec les recommandations du PNNS. Près de 23% des adultes consommaient des légumes secs deux fois par semaine ou plus alors que 29% des hommes et 26% des femmes déclaraient une consommation quotidienne de féculents complets. Par ailleurs 18% des hommes et 12% des femmes consommaient plus d’un verre de boissons sucrées par jour. Le non-respect des recommandations, en particulier une consommation insuffisante de fruits et légumes ou une consommation excessive de boissons sucrées, concernait davantage les hommes que les femmes. Le respect des recommandations s’améliorait avec l’âge et le niveau de diplôme, sauf pour la consommation de féculents complets. Des associations différentes ont été mises en évidence avec la situation professionnelle, le revenu, le type de ménage et la taille de l’agglomération. Les régions Hauts-de-France, Normandie et Grand Est se distinguaient par une moindre adhésion que la moyenne hexagonale. Les DROM présentaient des situations qui différaient de la France hexagonale.

Conclusion – La déclinaison régionale de la consommation de quelques groupes alimentaires par les individus adultes contribue à mieux définir, piloter et évaluer les politiques régionales de santé publique en matière d’alimentation.


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