cinéma-audiovisuel

Trois vecteurs :

• social : vivre une expérience collective singulière avec les lycéens des établissements de la ville. Mélanger LGT, LP, centre ville, périphérie…
• technologique : découvrir puis maîtriser en un temps record dans l’urgence du travail éditorial des outils informatiques comme Word et Photoshop à une époque où n’existe pas encore l’informatique grand public.
• culturel : écrire en temps réel (au rythme des diffusions et des rencontres) sur le cinéma

- pour un lectorat adulte véritable : celui des festivaliers, avec des retours directs (Edito n°8)

- à propos de créations artistiques dont on ne sait rien qui ne sont pas des objets culturels légitimés par la presse, l’édition, les programmes… (Edito n°10)

- être considérés, reconnus (Edito n°7 signé M. Uzal, un élève qui rencontre Serge Toubiana avant de devenir lui-même, trente ans plus tard, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma)

Epilogue :

L'aventure n'a pas perduré au-delà de ces trois années, du moins sous sa forme interlycée. Il est resté en revanche un journal Renoir, blog animé par Anne Loiseau, réalisé par les élèves en option ou spécialité cinéma-audiovisuel du lycée Renoir.
L’expérience a néanmoins été fondatrice pour de nombreux élèves qui ont participé à ces numéros de Premières pages. Quelques-uns ont poursuivi dans cette voie : Florent GUEZENGAR, réalisateur, qui a écrit pendant quatre ans aux Cahiers du Cinéma, Julien BOSSE, réalisateur, Stéphane POUPLARD, acteur, Carole le BIHAN, un temps photographe, Anaïs MASSON qui l’est toujours, Marcos UZAL, critique cinéma à Libération et désormais rédacteur en chef des Cahiers du cinéma.