Pauline écrit :
« (fin du développement) : Ma deuxième idée pour ce paragraphe, c'est qu'il existe quand même des œuvres totalement réalistes et naturalistes, où les choses sont dites telles qu'elles sont. Par exemple, si je prends l'œuvre d'Emile Zola L'Assommoir, on peut dire qu'elle illustre bien cette idée. En effet, « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire » a dérangé énormément de monde. Et cela tout simplement parce que Zola a raconté la réalité telle qu'elle était, avec du langage familier, dans du discours indirect libre, et ce langage familier a été employé pour des sujets « tabous » comme l'alcoolisme, la prostitution, les problèmes d'argent, la faim... Et si je prends un autre exemple, celui d'Edgar Degas. C'était un peintre du 19ème siècle, qui s'était d'ailleurs beaucoup inspiré des œuvres de Zola pour faire ses tableaux. Encore là, cette idée est confirmée puisque Degas a peint la réalité, et la vraie. Il n'a pas amélioré les défauts et les choses mauvaises pour la simple et bonne image. Comme dans une de ses œuvres : « Dans un café » dit aussi « L'Absinthe ». Cette femme désespérée, assise dans un bar, qui n'a pas l'air heureuse et qui a un verre devant elle. Elle ne discute même pas avec l'homme qui se trouve à ses côtés. La réalité est là. Elle ne nous est pas cachée. La réalité nous est donc à découvert. Il existe encore plein d'autres œuvres, avec ce même but. Comme celle de Gustave Flaubert : « Madame Bovary ». C'est encore un fait réel où seule la réalité règne. Avec les vrais mots forts et expressions familières. Pour en finir avec les exemples, voici une œuvre chorégraphique : « Happy Child » de Nathalie Béasse, qui sans faces cachées, nous fait découvrir une autre réalité. Celle des problèmes, des souvenirs, qu'ils soient heureux ou tristes. Ou encore celle de l'insouciance des enfants. De plus, elle nous montre une certaine renonciation à la pudeur, puisque dans cette pièce, les danseurs et interprètes sont presque nus à un moment, et n'ont pas peur de nous montrer ce qu'ils sont. De toute façon, la réalité des corps d'un enfant qui devient vieux nous touche tous de la même manière. Nous sommes tous faits pareil, avec nos défauts et nos qualités. Et cela, nous avons parfois tendance à l'oublier. Et ce qui est bien dans la pièce de Nathalie Béasse, c'est qu'elle, elle ne l'a pas oublié et nous le rappelle. Et cela se vérifie également avec le fait que dans cette pièce on retrouve des pulsions, des désirs...Des choses osées mais qui montrent la réalité. Avec toutes ces œuvres, je peux insister sur le fait que l'expression littéraire et artistique nous fait malgré tout, découvrir la réalité.
(conclusion) : Je pense donc que l'expression littéraire et artistique nous coupe de la réalité, mais qu'elle nous la fait également découvrir. Mais mon avis pencherait un peu plus sur l'idée qu'elle nous la fait découvrir. Je dirai qu'elle nous en coupe car les faits réels, les choses de la vie racontées, les vraies paroles et les vrais sentiments sont modifiés, embellis ou connotés poétiquement , avec en plus des figures de style. Tout cela avec le regard de l'auteur, et dans l'unique but de respecter les principes de l'art et de la littérature. De plus, cela est également vrai pour les histoires inventées. En effet, si on prend les œuvres fantastiques ou de science-fiction, on est totalement emporté dans un autre monde, dans un autre univers. On est ailleurs, nous n'avons pas les pieds sur terre. Ce n'est pas la véritable réalité. On en est coupé à cause des modifications et de l'imaginaire de l'auteur. Mais je pense que la majorité des œuvres nous la fait découvrir. C'est vrai qu'il y a des cas où nous ne découvrons qu'une partie de la réalité et de l'histoire racontée à cause des embellissements de l'artiste, mais après tout, c'est toujours quelque chose. Nous savons faire le tri entre les choses plus ou moins vraies, et les choses réelles. Si on découvre petit bout par petit bout des choses toujours différentes dans chaque œuvre, nous pouvons au final construire notre propre vision du passé et du présent. Notre réalité. En lisant ou regardant les œuvres, nous pouvons très bien ne prendre que ce qui nous intéresse, et le principal de ce qui nous est présenté. C'est à nous de faire le choix et le tri sur ce qui pourrait bâtir réellement notre réalité. L'artiste et l'auteur nous donnent leur point de vue, c'est leur droit. Ils nous le font partager de plusieurs façons, qui sont différentes en fonction de l'artiste, mais ils nous la font quand même découvrir. Il existe en plus énormément d'œuvres qui sont montrées telles qu'elles sont vraiment, avec les véritables mots et expressions et avec le vrai langage familier. Et je trouve cela vraiment bien. Et c'est cette réalité qui est intéressante à découvrir. En tout cas pour moi. Et pour cela, il existe énormément d'œuvres. Alors malgré les quelques modifications et les quelques œuvres fantastiques ou de science-fiction qui nous coupent un peu de la réalité, il existe à côté de cela beaucoup plus d'œuvres qui nous la font découvrir. Je rajouterai que les œuvres fantastiques ou de science-fiction nous permettent de distinguer les choses vraies des choses fausses. C'est un des bons côtés de ces œuvres. C'est vrai, ces oeuvres sont tout aussi intéressantes et nous permettent de découvrir d'autres choses que les choses réelles. Donc, des choses irréelles. Voilà une autre question qui serait intéressante sur le sujet. Que nous permettent de découvrir et de développer en nous les œuvres imaginaires ? »