éducation artistique et action culturelle

Après avoir écrit, horizontalement, au tableau, la phrase suivante : "A la mer nous avons ..... de joyeuses amourettes" nous laissons un moment aux élèves pour deviner la contrainte d'écriture.
Devant le peu de réponse du public, nous leurs distribuons un document sur lequel les élèves peuvent lire plusieurs boules de neige mises en forme ainsi que des avalanches.
Ils devinent alors assez rapidement la contrainte d'écriture, pour les boules de neige comme pour les avalanches.
Nous leur demandons ensuite d'écrire leurs propres boules de neige et/ou leurs avalanches.
La seule consigne donnée est de reproduire le mécanisme."

Chaque élève est venu à la séance avec un texte de son choix (chanson, poème, extrait de roman, etc.).
Nous proposons aux élèves une fable de la Fontaine et un texte composé à partir de la fable selon la technique n+7 (chaque mot chargé de sens - noms, adjectifs, verbes - est remplacé par le septième mot qui le suit dans l'ordre alphabétique). Les élèves sont invités, dictionnaire en mains, à comprendre comment le second texte a été composé à partir du premier. Quand le procédé a été compris et reformulé, les élèves utilisent un dictionnaire pour transformer le texte qu'ils ont apporté.

Le problème mathématique suivant est lu aux élèves :

Dès la première semaine, Lionel a dépensé les de son argent de poche du mois. La deuxième semaine, il dépense les de ce qui lui reste et constate alors qu' il n'a plus que 2 €. 1) Faire un schéma précis. 2) Quelle fraction de son argent de poche a-t-il dépensée au cours de ces deux semaines ? 3) De quelle somme disposait-il pour le mois ?

Une version modifiée du problème est lue aux élèves :

Dès le premier quart d'heure, Lionel a couru les du parcours imposé par son entraîneur d'athlétisme. Pendant le deuxième quart d'heure, il court les du reste et constate alors qu'il ne lui reste plus que 100 m à faire. 1) Faire un schéma précis (sans gouttes de sueur). 2) Quelle fraction du parcours a-t-il courue au cours des deux premiers quarts d'heure ? 3) Combien de kilomètres mesurait le parcours complet ?

Après un temps d'observation, un échange avec les élèves permet de dégager la consigne qui a conduit à transformer le premier énoncé pour produire le second. Les élèves sont invités à transformer eux aussi l'énoncé du problème de départ.

Est distribuée aux élèves une planche de 3 vignettes de Philippe Geluck : un chat mathématicien fait une série de jeux de mots avec des chiffres. Nous la reproduisons ci-dessous avec l'aimable autorisation de l'auteur et de l'éditeur qui en conservent, bien sûr, le ©.
Nous faisons avec les élèves une analyse très poussée des jeux de mots et de l'effet comique ainsi produit, puis nous leur proposons de choisir à leur tour un métier et d'introduire, comme dans les vignettes de "Le Chat", quelques jeux de mots dans leur discours en rapport avec le métier. Par exemple, pour le fleuriste : il n'a pas de pot, on ne lui fait jamais de fleurs...