premières rencontres, premières impressions
« Après une première rencontre ratée, pour cause de « train loupé », nous rencontrons finalement Florian Zeller le 18 octobre à la Fnac.
Pour moi, La Fascination du pire est un livre qui porte à confusion : le réel et la fiction ne sont pas bien définis, on ne fait pas bien la différence entre le narrateur et l'auteur, on ne sait pas très bien quel est le sujet... Mais cela est sans doute un choix car il nous a déclaré qu'il préférait que son livre fasse réagir. Moi, je trouve que ce n'est pas un bon choix car on se « mélange les pinceaux » ! Enfin il a répondu à nos questions et cela m'a permis de mieux juger le livre et de mieux comprendre certains points... même si d'autres ne sont toujours pas éclaircis. Le jour du vote, ces imprécisions m'ont fait délaisser ce livre au profit d'autres dont l'histoire, les personnages étaient mieux définis » (Damien)
« La rencontre m'a étonné autant par l'auteur que par la réaction des élèves. Pour certains, la rencontre les a incités à lire le livre et d'autres à voter pour lui, contrairement à ce qu'ils disaient avant la rencontre ! Pour ma part, si la rencontre a été intéressante, elle a dévalorisé le livre car ce qui le rendait intéressant à mes yeux c'était le mystère qui rôdait autour... » (Laszlo)
« Florian Zeller est un hypnotiseur ou plutôt un enchanteur. Il a enchanté la classe, pourtant complètement remonté contre lui et son « train manqué ». J'étais moi-même bien décidé à essayer de mettre en difficulté ce « jeune premier » qui, non seulement avait écrit un livre ambigu mais en plus s'était moqué de nous ! Enfin, il était là, devant nous. Réaction des filles : « Ah il est mignon ! » puis des garçons : « Wah !, il a l'air cool avec sa cravate dénouée et sa coupe de cheveux de fou ! ». Rien qu'en le voyant, tout le monde était sous le charme. Puis il a parlé, parlé... ne répondant pas à nos questions quand cela l'arrangeait... Mais qu'importe. Quelle aisance ! Et en plus il fait de l'humour ! Il parle de son adolescence, de ses problèmes de couple, mais surtout exagère... Selon lui, il aurait pour séduire une camarade lycéenne, lu tout Milan Kundera en un week-end... Après une brève recherche sur Internet, j'ai trouvé que Kundera avait (jusqu'en 1995) écrit environ 11 livres. Alors quel lecteur !!! Enfin, peu importe, je ressors de l'entrevue conquis, c'est formidable, j'ai tout compris, le livre n'a plus rien d'ambigu....
Oui, mais en y réfléchissant bien, je n'ai rien compris et j'ai été complètement bluffé pas par les belles paroles de Florian Zeller... » (Pierre)
« Lambron / Zeller : le choc !
Le 6 octobre, nous avons rencontré Marc Lambron à la Fnac de Nantes. Pantalon serré, blouson marin. « Les Menteurs, pourquoi ce titre ? » Aussitôt, il répond que ses trois personnages « auraient aimé avoir vécu une autre vie, qu'ils se mentent à eux même en partageant leurs mensonges sur leurs souvenirs... ». Les questions se succèdent. Lambron cite de nombreux auteurs que nous ne connaissons pas... Enfin on nous donne la parole... toutes nos questions ont été posées... à nous d'en improviser deux ou trois...
Le 18 octobre, arrivée de Florian Zeller à la Fnac d'Angers... très décontracté : il est de « notre génération » et paraît proche de nous... dans son habillement, sa façon de parler. On nous laisse rapidement la parole pour que nous puissions le bombarder de questions... Le contact s'est établi rapidement entre lui et nous. Ce lien agréable nous a permis de nous exprimer librement.
Alors comment juger cette rencontre haut de gamme entre un écrivain confirmé et un écrivain novice ?
Avec Lambron, l'ambiance était froide tandis qu'avec Zeller l'ambiance était chaleureuse. Lambron nous adressait la parole avec des références et des termes compliqués pour nous (le temps que nous analysions, il avait déjà fini son explication...) alors que Zeller parlait simplement, avec humour, racontait des anecdotes...
Je déclare donc Florian Zeller lauréat de cette rencontre ! » (Alban)
« Jeudi 4 novembre, nous devions rencontrer Christine Angot... Mais la rencontre est annulée : peut-être a-t-elle décidé de ne pas venir nous voir car nous avions déjà voté ? Alors elle ne serait venue que par intérêt ? C'est dommage, car je n'avais pas du tout aimé son livre, mais j'aurais bien aimé savoir comment elle nous l'aurait présenté » (Maxime )