Premières - Option facultative Arts plastiques
Référente : Fabienne Delannet
Productions collectives et individuelles
The Day Dreamer
The Day Dreamerest un court métrage qui raconte l'histoire d'un cheval de centre équestre lassé par son quotidien monotone. Nous le suivons, lors de ce petit film, pendant l'une de ses journées et nous découvrons alors que le seul moyen qu'il ait de s'échapper et de rendre sa vie plus belle est de rêver. Dès lors que la réalité se mélange avec le rêve, tout devient possible.
Inspiré deSpirit, l'étalon des plaines, un film d'animation réalisé par Kelly Asbury et Lorna Cook, et de l'une des ballades japonaise les plus connues, le montage s'articule autour d'un jeu d'images filmées et d'animations réalisées sur ordinateur qui défilent au rythme de la musique, très présente, et de quelques bruitages.
Pour ce premier film, notre objectif était de reproduire le rêve et la réalité en utilisant
deux moyens de représentation différents et donc en associant images vidéo et images
animées.
Sans dessus-dessousVoici un scan de Camille, mon lapin ! Cette production répond à un axe de recherche portant sur « La Surprise ». J'ai voulu créer deux surprises successives : par l'image
d'abord (la mise en scène du sujet, le grand format, l'échelle démesurée, le point de vue renversant), puis par l'accrochage au plafond.
Deux textures s'opposent : celles des rayures implacables du scan, esquissant à peine les oreilles du lapin, et celles du pelage doucement désordonné qui font penser aux
mouvements d'un pinceau. Vous pourrez observer tout cela à loisir si un torticolis ne vous a pas fait le coup du lapin !!!
(Un) VisibleMon axe de recherche est visible/invisible. Ayant découvert le montage photo en première, j'ai voulu mettre en tension ces deux contraires au sein d'une même image. Corps gisant sur la terre d'un chemin bordé d'arbres, la tête tournée vers le ciel, mais les yeux clos : ce qui est visible est bien étrange. Le cadre pourtant placé devant le modèle ouvre le corps, devenu invisible, vers l'arrière plan. L'arbre revient au premier plan. Du corps allongé à l'horizontale semble naître l'arbre, dressé à la verticale. Le lien qui les unit est invisible, et cela ouvre à plusieurs interprétations possibles.
Reflets_1377856616261.jpg?ID_FICHE=1378141676222)
Cette année, j'ai voulu travailler sur le thème de l'eau, en travaillant sur les différents aspects qu'elle peut présenter.
Après avoir créé des bulles de savon avec mes mains, j'ai souhaité qu'elles prennent forme dans leur élément naturel, aussi je me suis dirigée vers le plan d'eau. C'est en prenant plusieurs photos que je me suis rendue compte que les bulles pouvaient flotter et être à fleur d'eau. Avec la lumière déclinante du jour, les bulles changent de couleurs. Les éléments pouvaient facilement se lier et en même temps être opposés. Les bulles tourbillonnant au dessus de la mare pouvaient être opposées à l'eau statique, bien qu'il s'agisse du même élément. En plus des reflets dans la mare, les bulles en suspend dans le temps et dans l'espace, sèment le trouble et forment elles-mêmes une constellation reflétant le paysage autour.
Ce processus m'a conduit à pouvoir créer un univers onirique et léger qui invite à la méditation.
L'endroitJ'ai réalisé cette photographie dans le but de créer un trouble, une perturbation chez le spectateur : sans filtre ni retouche, la seule opération élémentaire a été de retourner le cliché. L'eau parfaitement lisse de l'étang, la belle lumière d'octobre m'a donné envie de créer un jeu de miroir. J'ai orchestré une mise en scène avec ma petite sœur et une barque placée sur le fil de l'eau. Le personnage joue son rôle de passeur, puisque tenu sur le point de bascule, l'axe de symétrie du reflet. Parmi les clichés pris, seule cette photo (avec son cadrage et son point de vue) avait cette « histoire » à raconter, en une
seule image. Un reflet révélateur du regard que l'on porte sur le monde.
Aussi, j'ai porté une attention particulière au titre, qui détient un double sens : L'endroit signifie aussi bien le lieu familier de cette photo (qui m'a ainsi permis de le
redécouvrir), mais fait aussi référence au fait que le cliché soit à l'envers : Et si le monde se regardait à l'envers ? ou encore Ce cliché, à l'envers, est bel et
bien à l'endroit.