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Se former – « Développer la maîtrise des langages en mettant en oeuvre un projet d’éducation artistique : danse et littérature s’en mêlent »

mis à jour le 23/03/2023


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L’objectif du stage est de proposer une réflexion sur le dialogue entre les langages littéraires et chorégraphiques, et chercher comment passer du corps aux mots, mais aussi des mots au corps.
 

mots clés : projet EAC, danse, littérature


L’objectif de ce stage qui réunit des professeurs en collège et lycée de disciplines différentes (EPS et Lettres pour la plupart, mais aussi anglais ou philosophie) est de proposer une réflexion sur le dialogue entre les langages littéraires et chorégraphiques, et chercher comment passer du corps aux mots, mais aussi des mot s au corps.

Il a déjà eu lieu en 2022 et 2023 au Centre Chorégraphique National de Nantes, sous la direction d’Ambra Senatore, et il est co animé par le responsable pédagogique du centre, Vincent Blanc, les deux coordonnatrices territoriales de la DAAC et la chargée de collection et de médiation culturelle autour de la danse à la Bibliothèque Hermeland, Lise Baron.
 
 
La littérature et la danse sont deux domaines dans lesquels la contrainte est toujours fortement créative ; c’est pourquoi cette année, la cont rainte a été le fil rouge qui a guidé les concepteurs de cette formation.
 
Dans un premier temps (après un échauffement corporel et une proposition du danseur chorégraphe pour faire groupe et mieux se connaître), la créativité des stagiaires a d’abord été inspirée par la lecture chorale d’un texte permettant d’une part de mettre le groupe à l’écoute des propositions de chacun, mais aussi de mettre en évidence des contraintes d’écriture (repérage de quelques figures de style reposant sur la répétition, la correction et l’hésitation, qui ont été questionnées et réinvesties ensuite dans le corps et le mouvement).
 
  • Dans un premier temps (après un échauffement corporel et une proposition du danseur chorégraphe pour faire groupe et mieux se connaître ), la créativité des stagiaires a d’abord été inspirée par la lecture chorale d’un texte permettant d’une part de mettre le groupe à l’écoute des propositions de chacun, mais aussi de mettre en évidence d es contraintes d’écriture (repérage de quelques figures de style reposant sur la répétition, la correction et l’hésitation, qui ont été questionnées et réinvesties ensuite dans le corps et le mouvement).


Expérimenter les contraintes dans la lecture permet de découvrir le texte autrement, de faire résonner d’autres sens.
 
 
Ensuite, il a été proposé aux stagiaires de travailler sur des textes à fortes contraintes (proposant des jeux littéraires comme le calligramme ou comme ceux de L’OuLiPo par exemple, ou des auteurs de littérature contemporaine : Laurent Mauvig nier, Loïc Demey), pour réfléchir à leur mise en corps : comment « traduire » les contraintes d’écriture dans le corps.


 
A quel moment dire le texte ? Dit-on tout le texte, ou seulement des bribes ? Dangers d’une composition illustrative (dans le mime plus que la danse)
 
 
Il n'est pas nécessaire de "savoir" danser, tout le monde peut se mettre en mouvements. Chacun est créateur de son mouvement, et en étant à l'écoute du groupe, on se nourrit des mouvements des autres. Se tromper permet de faire émerger de nouvelles idées.

 




Ce travail a permis de faire émerger les fondamentaux de la danse : espace, temps, qualité du mouvement, imaginaire, relation aux autres , et de s’interroger sur le rapport entre le texte et le corps : l’un n’est pas au service de l’autre, la danse n’est pas nécessairement illustrative, figurative et le texte peut être une source d’inspiration qui disparaît de la proposition chorégraphique finale, ou ne reste qu’à l’état de « trace ».


 
Le texte est prétexte au mouvement, le ressenti amène le mouvement et peut ensuite amener vers l'analyse.


 
Si le texte peut d'abord être prétexte au mouvement, par le biais d'une lecture sensible, le retour à son analyse est alors nourrie de ce passage par le corps et le mouvement. Cela est très porteur avec des textes plus hermétiques ou des élèves en difficulté.
 
 
  • Les stagiaires , réunis en ont ensuite été invités à un atelier d’écriture permettant de dessiner l’univers sensible de la lecture : à partir de l’exercice du portrait chin ois utilisé pour « faire leurs gammes d’écriture », ils ont compos é un texte poétique en forme libre, mais reposant sur une contrainte d’écriture forte qu’ils ont choisie. Ils ont ensuite réfléchi à la mise en corps de leur production écrite, sous forme d’ une composition chorégraphique qu’ils ont jouée sur le plateau à l’issue de la première journée de stage.
 
 
La manière dont les mots ont été collectés et copiés sur la feuille de groupe peut aussi être inspirante pour identifier une contrainte forte (le brouillon peut aussi dessiner des mouvements).
 
 
 
  • Le lendemain, les stagiaires se sont retrouvés à la médiathèque Hermeland de Stde St-Herblain Herblain pour découvrir le fonds Danse et les ressources du lieu présentées par Lise Baron.
 
  • Après un échauffement corporel, ils ont été invités à rejouer leur composition chorégraphique près un échauffement corporel, ils ont été invités à rejouer leur composition chorégraphique de de la la veille dans un espace choisi de la médiathèque, en intégranveille dans un espace choisi de la médiathèque, en intégrant cette nouvelle contrainte t cette nouvelle contrainte du changement de lieu (dimensions, mobilier).du changement de lieu (dimensions, mobilier).
 
 
 
 
  • Les stagiaires ont ensuite travaillé en binôme sur un duo du festival Concordan(s)e, pour en proposer une bande annonce. (atelier du regard spectateur suivi d’une mise en évidence des éléments saillants de la création pour p roposer une petite forme chorégraphique chronométrée).
 
 
  • A l’issue de la formation, les stagiaires peuvent retrouver toutes les ressources et le compte rendu du stage, ainsi que leurs productions filmées dans un espace de travail dédié de l’ENT.
 
 
  • Les apports de cette formation la présence d’un danseur professionnel pour la coanimation , la « danse hors les murs » et les lieux variés (partenaires culturels proposant des médiations scolaires : CCNN et Médiathèque Hermeland), l’interdisciplinarité du groupe et l’offre de pistes de travail pour créer des projets interdisciplinaires , la vari été des propositions artistiques en lecture/écriture comme en danse, les allers retours entre la pratique et les échanges pour l’analyse des propositions et la mutualisation des idées de prolongement éventuel
 
 
  • Quelques liens utiles :
 
Le CCNN est un lieu de création et de diffusion des créations de la danse contemporaine, notamment de la directrice du centre, Ambra Senatore, des artistes en résidence, etc.
 
 
auteur(s) :

Gwenaelle Lavainne, coordonnatrice territoriale DAAC Lecture, écriture, poésie
Laura Soudy-Quazuguel, coordonnatrice territoriale DAAC Danse

information(s) pédagogique(s)

niveau : tous niveaux

type pédagogique :

public visé : non précisé

contexte d'usage :

référence aux programmes :

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