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histoire des arts

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bibliographie paysage

ouvrages généraux


Michel BARIDON, Naissance et renaissance du paysage, Actes Sud, Arles, 2006
Le paysage est aujourd'hui très présent, dans la sphère publique comme dans la sphère privée. Nous l'associons à nos souvenirs les plus intimes grâce à nos photos et à nos films. Nous " paysageons " nos places, nos autoroutes et nos gares TGV. En France, il entre dans les compétences de trois ministères et une Convention européenne du paysage a été adoptée à Florence en 2002. Pourtant, le mot paysage est un nouveau venu dans les langues de notre continent. Né au XVIe siècle dans les ateliers de peintres, il a mis du temps pour acquérir la place de choix qu'il occupe aujourd'hui. De là une question simple: avant, que se passait-il ? Nos lointains ancêtres étaient-ils insensibles à la vue des paysages ? Pour y répondre, Michel Baridon est remonté à l'Antiquité où il a trouvé de très beaux paysages, parfois à l'état de fragments, comme des tessons sur un champ de fouilles, parfois intacts dans des poèmes, sur les murs de villas ou même finement ciselés dans l'améthyste d'une bague. Suivant le fil du temps, il explique ensuite pourquoi le haut Moyen Age a figé le paysage en le symbolisant, et comment le retour à l'étude de la nature l'a fait renaître, triomphant, dans les écrits de Pétrarque et dans les fresques peintes par Ambrogio Lorenzetti sur les murs du Palazzo pubblico de Sienne.



Paul ALLIES, L'invention du territoire, collection "critique du droit", Presses universitaires de Grenoble, 1980













Martin BARROS, Nicole SALAT, Thierry SARMANT, préface de Jean NOUVEL,
Vauban : L'intelligence du territoire, éd.Nicolas Chaudun, 2006

Trois siècles après sa mort, l'héritage de Vauban marque le territoire en profondeur. La " ceinture de fer " semble embastionner pour l'éternité les avant-postes du " pré carré ". Non seulement omniprésent, voilà Vauban immortel. Infatigable travailleur, il tire des plans sous le feu des assiégés, les perfectionne dans la poussière des chantiers, la plume à la main toujours. Il s'entretient avec Louis XIV implore Colbert, harcèle Louvois, tout doit plier au nom de la sûreté des frontières. Bâtisseur donc, autant que " preneur de murailles ", mais encore administrateur ou réformateur, Vauban incarne cette certitude " moderne " que l'Etat peut se faire démiurge, modeler le territoire, façonner le paysage, et finalement transformer l'ordre social. Ce portrait d'ingénieur au travail se fonde notamment sur l'insoupçonnable collection de plans et de dessins conservés au château de Vincennes. [....]

traités


Alain ROGER, Court traité du paysage, nrf, éd. Gallimard, 1997

L'auteur s'attache à exposer, dans une langue accessible au plus large public, les principales questions que soulève, aujourd'hui, la notion, si maltraitée, de « paysage ». On trouvera donc ici une histoire du paysage occidental - Campagne, Montagne, Mer -, ainsi qu'une réflexion sur les débats qui divisent actuellement les spécialistes : quels sont les rapports du paysage et de l'environnement ? Qu'en est-il de cette mort annoncée du paysage ? Quelle politique convient-il de mener dans ce  domaine ? L'ouvrage est engagé. Il dit son refus de tous les conservatismes. Il se veut aussi ludique - le paysage peut-il être érotique ? - et, surtout, optimiste. L'hommage aux artistes qui, siècle après siècle, ont inventé nos paysages se double d'une confiance fervente en tous ceux qui poursuivront cette aventure esthétique, à condition que nous ne restions pas prisonniers d'une conception frileuse et patrimoniale du paysage.



André LHOTE, Traités du paysage et de la figure, Grasset, 6 oct. 1970

Plus on parle d'humaniser l'art, plus on est aveugle devant ces traces authentiques du plus humain des drames de l'art. Il n'y a rien à faire : tout ce qui authentifie le génie tel qu'il apparaît dans les oeuvres de Cézanne, de Van Gogh et de Seurat, princes de la sensation directe, sera hostile au plus grand nombre, et la règle est de mourir, comme ces "trois grands", parfaitement méconnu."

mensuels



TDC N°1012 - L'art du paysage - 15 mars 2011

Longtemps cantonné à l'arrière-plan des tableaux d'histoire, le paysage est devenu peu à peu un genre pictural autonome : celui, sans doute, qui pose avec le plus de force la question du rapport de l'art au réel, mais aussi de l'homme à la nature .




TDC N°1019 - Les villes imaginaires - 1er septembre 2011

L'invention d'une ville est un geste démiurgique par lequel l'écrivain concurrence le « grand architecte ». En la nommant, en dessinant sa géographie, en élaborant ses structures politiques et juridiques, il donne matière à ses rêves ou à ses cauchemars.




TDC N° 1035 - L'art et le voyage - 1er mai 2012

À l'occasion de la 2e édition du Festival de l'histoire de l'art, TDC explore les relations fertiles entre l'art et le voyage, des pérégrinations d'artistes au métissage culturel, en passant par le rôle de l'évolution des modes de transport dans les mutations esthétiques.




Hors-série N°43 - Le monde de l'image - déc. 2003/ janv-fév. 2004

Depuis la fin du Moyen âge, l'histoire du paysage en peinture reflète celle des lieux habités par les hommes. Si tout devient paysage, comment le faire entrer dans un cadre ?

ouvrages pédagogiques



Chantal GEORGEL, Le paysage depuis le milieu du XIX ème siècle, scérén, arts au singulier
- histoire des arts
Au XIXe siècle, après des décennies d'expérimentation et de progrès, de faveur et (surtout) de défaveurs, le paysage triomphe, tant dans l'œuvre des artistes que dans le regard porté sur lui par la critique et le public. Ce succès s'est construit à mesure que s'imposait le travail en plein air, la peinture « d'après nature », à mesure - ceci expliquerait-il cela ? - que la civilisation se faisait plus industrielle, plus urbaine, en même temps que la vision des mondes s'élargissait, et tandis que se développait la photographie, cet art/industrie qui devait tant contribuer à modifier les manières de voir un paysage, et de le représenter. L'art du paysage est à son apogée dans la seconde moitié du XIXe siècle, avant qu'il ne connaisse de multiples inflexions, de nouvelles structurations et déstructurations qui le conduiront à l'abstraction... une abstraction dont aujourd'hui il tend à s'éloigner pour renouer avec les réalités et l'histoire. Cet ouvrage analyse l'évolution de l'art du paysage depuis le début du XIXe siècle en donnant constamment à réfléchir sur les liens qui l'unissent à la géographie, l'histoire, la littérature et la musique. Il montre en particulier comment toutes les formes musicales sont concernées par le paysage, de l'intégration pure et simple des sons de la nature aux évocations les plus distanciées en passant par les jeux d'imitation des phénomènes naturels.

L'art du jardin du début du XXe siècle à nos jours, scérén, arts au singulier

Encore peu connue du grand public, l'histoire des jardins du début du XXe siècle à nos jours présente une prodigieuse diversité. Des courants contrastés se sont enchaînés jusqu'à la Seconde Guerre mondiale : esthétiques dans la lignée du symbolisme, retours aux traditions historiques des formes régulières, expérimentations du mouvement moderniste. De grandes figures internationales ont contribué à la reconnaissance du métier de paysagiste. Depuis les années 1970, l'aménagement des parcs et des promenades publics a accompagné les mutations urbaines, tandis que le jardin a offert à nombre d'artistes un terrain d'expression personnelle à part entière et que de nouvelles aspirations sociales et écologiques y ont trouvé un laboratoire fertile. En s'appuyant sur l'analyse de nombreux exemples, l'ouvrage introduit à un domaine de création particulièrement complexe : œuvre ouverte où s'entrecroisent nature et culture, le jardin est une composition d'espace mais aussi de temps, tenant davantage du processus que du résultat, façonnée à l'aide du vivant et tissée dans la matière même du monde.

Représentations de la ville -1945- 1968, scérén, arts au singulier

La ville, sujet si moteur pour les avant-gardes depuis les années 1910, paraît a priori singulièrement absente des préoccupations artistiques de l'après-guerre. Il faut dire que la fascination exercée par la thématique urbaine dans la peinture ou la musique des années vingt était tournée vers la ville américaine, une ville optimiste, dynamique, avec sa vertigineuse verticalité et ses résonances industrielles... Comment cet élan vers l'avenir n'eût-il pas semblé soudain dérisoire, face aux images terribles des camps de la mort ? Seules ces nouvelles artes mechanicæ que sont la photographie, le cinéma ou l'enregistrement osent représenter à travers l'objectif ou le microphone, fixer sur le film ou la bande, cette ville blessée, meurtrie, honteuse de l'après-guerre, en même temps qu'ils se donnent valeur de témoignage, non seulement de sa destruction, mais aussi de sa permanence et de sa reconstruction : le reportage et l'art se rencontrent, avec des préoccupations évidemment diverses selon les domaines artistiques et les pays européens. En fait, étudier la ville de l'après-guerre à travers sa représentation, c'est aussi étudier la crise de la représentation dans les arts de l'après-guerre. Les contributions des spécialistes réunis pour cette publication font revivre pour les élèves d'histoire des arts la rencontre esthétique avec la ville et avec leur ville, à travers des formes d'art qui gagnent à être étudiées jusque dans leurs idiomatismes et les finesses de leurs correspondances. C'est l'objet même de l'histoire des arts.

des artistes...




Isabelle RICHEFORT, Adam-François Van der Meulen, peintre des conquêtes de Louis XIV, 2004, Presses Universitaires de Rennes.

Adam-François Van der Meulen, né en 1632 à Bruxelles, fit l'apprentissage de son art auprès d'un peintre de l'école d'Anvers entré au service des archiducs espagnols, et se spécialisa dans la peinture de batailles. genre pictural dont les Pays-Bas méridionaux lui offraient d'autres modèles et sources d'inspiration. Batailles, combats et escarmouches de cavalerie, marches de troupes, convois militaires, haltes de cavalerie et attaques de voyageurs, qui constituaient un spectacle quotidien dans un pays ravagé par la guerre, devinrent ses sujets de prédilection durant les années passées à Bruxelles. Le peintre se distingua rapidement de ses confrères par des qualités particulières, l'attention accordée au paysage, son habileté à représenter les chevaux et les costumes ainsi que la richesse de sa palette.[...]

articles


  • Alain BIOTEAU, Une traversée du temps par le paysage musical depuis 1850, dans Le paysage depuis le milieu du XIX ème siècle par Chantal Georgel

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