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éducation artistique et culturelle et histoire des arts : nécessaires et complémentaires

les enjeux de l'enseignement de l'histoire des arts



L'éducation artistique et culturelle, affirmée comme primordiale, se trouve renforcée par l'histoire des arts, dont elle est le premier élément. Cet enseignement s'inscrit dans le socle commun de connaissances et de compétences, par sa transversalité, mais aussi, par son esprit d'ouverture et de recherche d'autonomie.
L'histoire des arts est l'élément majeur et moteur de l'éducation artistique et culturelle ; conforte l'éducation artistique et culturelle : par sa généralisation à tous les élèves, elle lui permet d'amener un public de qualité, certes, mais restreint, à partager avec le grand nombre ; dynamise l'éducation artistique et culturelle : les actions qui existent déjà continuent d'autant mieux à se développer qu'elles apportent une dimension supplémentaire à ce qui se construit, soit parce qu'elles peuvent être intégrées telles quelles dans le parcours culturel, soit parce qu'elles seront une base de développement à partir de laquelle l'histoire des arts prendra son essor.

Gérald CHAIX
Recteur de l'académie de Nantes

éducation culturelle et histoire des arts dans le contexte scolaire

On ne construit pas une nouvelle discipline scolaire : on met en place un enseignement nouveau, se nourrissant de tous les anciens, et dont l'objectif est non pas d'exceller dans un sujet par la maîtrise des savoirs, mais de "goûter le plaisir et le bonheur que procure la rencontre avec l'art". Plaisir et bonheur dans l'apprentissage ne sont pas fréquemment évoqués dans les textes fondateurs de l'éducation nationale ; cela signifie qu'ils sont porteurs d'un sens particulier et fort : l'histoire des arts nécessite une approche différente et dynamique, qui "favorise les liens entre la connaissance et la sensibilité".

objectifs et socle commun


Au-delà des enjeux spécifiques au domaine artistique et culturel, déclinés par l'histoire des arts et l'éducation artistique et culturelle, c'est l'enjeu du socle commun qui se retrouve au cœur de cette construction nouvelle.




Jean-Paul PACAUD, Délégué Académique à l'Action Culturelle
DAAC - Académie de Nantes

outils numériques - formation des enseignants - transdisciplinarité - évaluation



La circulaire évoque la "dimension scientifique et technologique" du champ artistique et culturel, ce qui élargit le domaine habituellement consacré aux arts à ces disciplines : qu'elles relèvent de l'enseignement général (mathématiques, sciences physiques, ou autres) ou de l'enseignement technologique (construction mécanique, biochimie...), elles peuvent contribuer, peu ou prou, à l'histoire des arts.

Les architectes et les constructeurs ont bien leur part de responsabilité dans la beauté de la cathédrale de Reims ou dans celle du viaduc de Millau. Ces disciplines s'ajoutent à celles qui sont traditionnellement liées aux arts, directement comme l'éducation musicale et les arts plastiques - dont le rôle reste fondamental -, indirectement comme le français par le biais de la littérature, l'histoire et les langues étrangères. Mais chaque enseignant aura sa touche à apporter et contribuera à la construction de la culture artistique de ses élèves.


Gérald CHAIX
Recteur de l'académie de Nantes

Quelle évaluation ?


Tout projet nouveau nécessite qu'on envisage le processus d'évaluation. En ce qui concerne l'éducation artistique et culturelle et l'histoire des arts, on se heurte à une difficulté réelle : comment mesurer, comment "noter" ce qui est présenté comme relevant d'abord des attitudes de l'individu, plutôt que d'acquisitions mathématiquement comptabilisables ? Et même si l'on parle de compétences, les arts ne sont-ils pas trop proches du domaine du "goût" et de l'intérieur de l'individu pour souffrir une vérification, voire un classement entre ceux qui auront su acquérir telle compétence et ceux qui n'auront pas su, malgré leurs efforts et leur bonne volonté ? Plus encore, en vertu de quels critères déterminer qu'un tel sait, ou peut, et pas son voisin ?

Catherine MOREAU
Principale du collège Le Galinet à Blain (44)

l'action culturelle, se rencontrer autour des oeuvres...


le rôle de la DAAC et les partenariats


Partenariat ne signifie pas prestation de services, comme on le voit trop souvent encore être proposé. Le partenariat signifie rencontre autour d'un objet que définissent ensemble les parties prenantes. Pour ce faire, il faut s'ouvrir à l'autre, réciproquement, en acceptant d'entrer dans la logique du partenaire, qui n'est jamais la même que la sienne propre. Aucun n'impose à l'autre, mais chacun tient compte des souhaits, des possibles, des impossibles, de celui avec qui il construit.

Jean-Paul PACAUD, Délégué Académique à l'Action Culturelle
DAAC - Académie de Nantes

Jean Paul DAVOIS
Directeur d'Angers Nantes Opéra
Dominique PRIME
Directeur adjoint d'Angers Nantes Opéra

des exemples de partenariats avec Angers Nantes Opéra


Dominique PRIME
Directeur adjoint d'Angers Nantes Opéra

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Une série d'interviews réalisées par l'école supérieure de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (EsenTv)

histoire des arts - Rectorat de l'Académie de Nantes