Témoignage de Monsieur Giraud sur la déportation à Buchenwald - page 33 / 44
La vie quotidienne à Buchenwald - la maladie

   Et quand le Revier était plein, souvent on a vu un SS venir la nuit vers ce Revier, avec une seringue. Et à tous les détenus du Revier, c’était une piqûre dans les veines du bras, une piqûre d’essence avec la mort foudroyante. Beaucoup de camarades vendéens sont morts ainsi. Nous ignorions une chose, c’est que si on entrait dans le Revier par une porte, il n’y avait qu’une seule porte de sortie, c’était la direction du crématoire. Et le lendemain matin, les équipes de corvée du crématoire n’avaient plus qu’à faire leur transport vers le four qui attendait sa cargaison journalière. Je vais arrêter là en vous parlant simplement des blocks maudits.