Et quand le Revier était
plein, souvent on a vu un SS venir la nuit vers ce Revier, avec une
seringue. Et à tous les détenus du Revier, c’était une piqûre
dans les veines du bras, une piqûre d’essence avec la mort
foudroyante. Beaucoup de camarades vendéens sont morts ainsi. Nous
ignorions une chose, c’est que si on entrait dans le Revier par
une porte, il n’y avait qu’une seule porte de sortie, c’était
la direction du crématoire. Et le lendemain matin, les équipes de
corvée du crématoire n’avaient plus qu’à faire leur transport
vers le four qui attendait sa cargaison journalière. Je vais arrêter
là en vous parlant simplement des blocks maudits. |