Contenu

lettres-histoire

Recherche simple Vous recherchez ...

espace pédagogique > disciplines du second degré > lettres-histoire > enseignements

Le personnage, un porte parole au temps des Romantiques

mis à jour le 15/03/2010


hugo.jpg

Séquence majeure : Le personnage, un porte parole
Objet d'étude: parcours de personnages
Travail autour du héros romantique

mots clés : Seconde Bac Pro, parcours de personnages


Le personnage, un porte-parole

Plan :

Séance 1 : Deux mises en scène d'une pièce de théâtre

Séance 2 : Des personnages, reflets d'une époque

Séance 3: Le Romantisme français
 
Séance 1 : Deux mises en scène d'une pièce de théâtre


Durée : 1h

Supports :
- Extrait de Tartuffe mettant en évidence le sujet de la pièce ou recherches faites par les élèves à propos de l'intrigue de la pièce et le contexte
- 2 images de mises en scène (celle de Louis Jouvet en 1950 et celle d'A. Mnouchkine en 1995)

Objectifs :

- Comparer deux mises en scène
- Montrer que les personnages sont des porte-parole (introduire la problématique de la séquence)
 
Séance 2 : Des personnages, reflets d'une époque

Durée : 2 heures

Objectifs :
Présenter une époque, le début du 19ème siècle
Etudier les différentes expressions du Mal du Siècle

Supports :
Extraits de La Confession d'une enfant du siècle, Musset
Extrait de René, Chateaubriand
Extrait de Le Rouge et le Noir, Stendhal


Texte 1 : Alfred de Musset débute la Confession d'un enfant du siècle par l'évocation des sentiments qui animaient la génération née au début du 19ème siècle.

Pendant les guerres de l'Empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges au roulement des tambours, des milliers d'enfants se regardaient entre eux d'un oeil sombre, en essayant leurs muscles chétifs. De temps en temps leurs pères ensanglantés apparaissaient, les soulevaient sur leurs poitrines chamarrées  d'or, puis les posaient à terre et remontaient à cheval.
Un seul homme était en vie alors en Europe ; le reste des êtres tâchait de se remplir les poumons de l'air qu'il avait respiré. Chaque année, la France faisait présent à cet homme de trois cent mille jeunes gens ; c'était l'impôt payé à César, et, s'il n'avait ce troupeau derrière lui, il ne pouvait suivre sa fortune. C'était l'escorte qu'il lui fallait pour qu'il pût traverser le monde, et s'en aller tomber dans une petite vallée d'une île déserte, sous un saule pleureur.
Jamais il n'y eut tant de nuits sans sommeil que du temps de cet homme ; jamais on ne vit se pencher sur les remparts des villes un tel peuple de mères désolées ; jamais il n'y eut un tel silence autour de ceux qui parlaient de mort. Et pourtant jamais il n'y eut tant de joie, tant de vie, tant de fanfares guerrières, dans tous les coeurs. Jamais il n'y eut de soleils si purs que ceux qui séchèrent tout ce sang.
La Confession d'un enfant du siècle, Musset (1836).
 
Texte 2 :

Alfred de Musset continue sa présentation de la génération née au début du 19ème siècle : il explique les raisons historiques du mal de vivre romantique.

Cependant l'immortel empereur était un jour sur une colline à regarder sept peuples s'égorger ; comme il ne savait pas encore s'il serait le maître du monde ou seulement de la moitié, Azraël  passa sur la route ; il l'effleura du bout de l'aile, et le poussa dans l'Océan. Au bruit de sa chute, les vieilles croyances moribondes  se redressèrent sur leurs lits de douleur, et, avançant leurs pattes crochues, toutes les royales araignées découpèrent l'Europe, et de la pourpre de César se firent un habit d'Arlequin. [...]
Alors il s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse. Tous ces enfants étaient des gouttes d'un sang brûlant qui avait inondé la   terre ; ils étaient nés au sein de la guerre, pour la guerre. Ils avaient rêvé pendant quinze ans des neiges de Moscou et du soleil des Pyramides ; on les avait trempés dans le mépris de la vie comme de jeunes épées. Ils n'étaient pas sortis de leurs villes, mais on leur avait dit que par chaque barrière de ces villes on allait à une capitale d'Europe. Ils avaient dans la tête tout un monde ; ils regardaient la terre, le ciel, les rues et les chemins ; tout cela était vide, et les cloches de leurs paroisses résonnaient seules dans le lointain [...]
Trois éléments partageaient donc la vie qui s'offrait alors aux jeunes gens : derrière eux, un passé à jamais détruit, s'agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l'absolutisme  ; devant eux, l'aurore d'un immense horizon, les premières clartés de l'avenir ; et entre ces deux mondes... quelque chose de semblable à l'Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l'avenir, qui n'est ni l'un ni l'autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l'on ne sait, à chaque pas qu'on fait, si l'on marche sur une semence ou sur un débris.
La Confession d'un enfant du siècle, Musset (1836)
 
Texte 3 :
Octave, héros de La Confession d'un enfant du siècle, confie à Desgenais, un ami dandy, le sujet de sa peine.

« Ô malheureux ! prends garde aux hommes ; tant que tu marcheras sur la route où tu es, il te semblera voir une plaine immense où se déploie en guirlande fleurie une farandole de danseurs qui se tiennent comme les anneaux d'une chaîne ; mais ce n'est là qu'un mirage léger ; ceux qui regardent à leurs pieds savent qu'ils voltigent sur un fil de soie tendu sur un abîme , et que l'abîme engloutit bien des chutes silencieuses sans une ride à sa surface. Que le pied ne te manque pas ! La nature elle-même sent reculer autour de toi ses entrailles divines ; les arbres et les roseaux ne te reconnaissent plus ; tu as faussé les lois de ta mère, tu n'es plus le frère des nourrissons, et les oiseaux des champs se taisent en te voyant. Tu es seul ! Prends garde à Dieu ! tu es seul en face de lui, debout comme une froide statue, sur le piédestal de ta volonté. La pluie du ciel ne te rafraîchit plus, elle te mine, elle te travaille. Le vent qui passe ne te donne plus le baiser de vie, communion sacrée de tout ce qui respire ; il t'ébranle, il te fait chanceler. Chaque femme que tu embrasses prend une étincelle de ta force sans t'en rendre une de la sienne ; tu t'épuises sur des fantômes ; là où tombe une goutte de ta sueur, pousse une des plantes sinistres qui croissent aux cimetières. Meurs ! tu es l'ennemi de tout ce qui aime ; affaisse-toi sur ta solitude, n'attends pas la vieillesse ; ne laisse pas d'enfant sur la terre, ne féconde pas un sang corrompu ; efface-toi comme la fumée, ne prive pas le grain de blé qui pousse d'un rayon de soleil ! »
En achevant ces mots, je tombai sur un fauteuil, et un ruisseau de larmes coula de mes yeux.
La Confession d'un enfant du siècle, II, chapitre 5, Musset (1836)

Texte 4 :

René, héros éponyme de Chateaubriand, est un jeune homme « né en avec le siècle », atteint du « vague des passions  ».

Mais comment exprimer cette foule de sensa¬tions fugitives  que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un œil solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert : on en jouit, mais on ne peut les peindre.
L'automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j'entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes. Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre  que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays, le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incom¬plet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie ! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait ; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur ; mais une voix du ciel semblait me dire : « Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions incon¬nues que ton œil demande. »
« Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie ! » Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas , enchanté, tour¬menté, et comme possédé par le démon de mon cœur.
René, François-René de Chateaubriand (1802)


Texte 5 :

Julien Sorel est jeune homme d'origine modeste engagé comme précepteur par le maire de Verrières, M. de Rênal. Il rêve de gloire et s'évade dans la littérature. Il puise son imagination dans les Confessions de Rousseau ou les épopées napoléoniennes (Bulletin de la Grande armée, Le mémorial de Sainte Hélène).
 
Julien prenait haleine un instant à l'ombre de ces grandes roches, et puis se remettait à monter. Bientôt par un étroit sentier à peine marqué et qui sert seulement aux gardiens des chèvres, il se trouva debout sur un roc immense et bien sûr d'être séparé de tous les hommes. Cette position physique le fit sourire, elle lui peignait la position qu'il brûlait d'atteindre au moral. L'air pur de ces montagnes élevées communiqua la sérénité et même la joie à son âme. [...]
Julien, debout, sur son grand rocher, regardait le ciel, embrasé par un soleil d'août. Les cigales chantaient dans le champ au-dessous du rocher, quand elles se taisaient tout était silence autour de lui. Il voyait à ses pieds vingt lieues de pays. Quelque épervier parti des grandes roches au-dessus de sa tête était aperçu par lui, de temps à autre, décrivant en silence ses cercles immenses. L'œil de Julien suivait machinalement l'oiseau de proie. Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient, il enviait cette force, il enviait cet isolement.
C'était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ?
Le Rouge et le Noir, Stendhal (1830).


 

 
Séance 3 : EVALUATION

Durée : 2h

Objectifs :
Compléter les connaissances sur le mouvement romantique
Etudier un nouveau héros romantique afin de vérifier la compréhension

Supports :

cours sur le Romantisme
Extrait de Hernani de V. Hugo
 

Le Romantisme dans la littérature française



1/ Les origines du mouvement littéraire :

Mouvement littéraire de la première moitié du 19ème siècle, le Romantisme français donne la primauté aux sentiments, aux émotions et à la communion avec la nature.
Les romantiques français s'opposent au classicisme auquel ils reprochent l'importance accordée aux règles théoriques, à l'ordre et à la clarté (ex : règles des trois unités au théâtre). Le romantisme se veut plus libre, moins contraint dans son écriture et va accorder une plus grande place à l'expression des sentiments.
Pour finir, sur le plan historique, les bouleversements politiques de la Révolution de 1789  transforment la société française : l'arrivée au pouvoir de Napoléon fait naître un espoir fou chez les jeunes gens nés au début du siècle, appelés par Musset les « enfants du siècle ». Mais l'épopée napoléonienne a un dénouement tragique : l'Empereur chute à Waterloo en 1815 et les espoirs de gloire aussi. Le héros romantique sera le porte-parole de cette génération qui souffre.



2/ Les principaux thèmes romantiques :


- Les auteurs romantiques privilégient l'expression des sentiments, particulièrement le mal de vivre, ce « mal du siècle », qui touche la jeunesse de l'époque. Les auteurs se font les porte-parole de cette jeunesse qui a perdu ses repères dans la société.
« Un sentiment de malaise inexprimable commença donc à fermenter dans tous les cœurs jeunes. »                 La Confession d'un enfant du siècle, Musset (1836).

- Plus sensible que les autres hommes, le héros romantique souffre davantage, et son inquiétude le conduit parfois au désespoir (Octave).
Il est tourmenté : isolé, insatisfait, il fuit la réalité qui l'entoure (René par le voyage). Même s'il est parfois ambitieux (Julien Sorel), le héros romantique est condamné à l'échec : l'amour est impossible, le bonheur est aussi impossible (Hernani). Le héros romantique subit les caprices du destin.


- Une importance capitale est donc accordée au « moi ».
« L'ennui maccable, le dégoût m'atterre. Je sais que ce mal est en moi. Que ne puis-je être content de manger et de dormir. Car enfin je mange et je dors. La vie que je traîne n'est pas très malheureuse. Chacun de mes jours est supportable, mais leur ensemble m'accable (...) »                          Senancour, Oberman (1804).

- La passion amoureuse sera, dès lors, l'un des grands refuges au sein duquel les hommes pourront retrouver la beauté et un sens à la vie.
« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule et nous passons ! »
     Lamartine, Le lac in Méditations poétiques, 1820.

- Ainsi, le temps qui passe devient l'ennemi car il use tout et signifie la séparation et la mort.
«  O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
A. de Lamartine, Le lac in Méditations poétiques, 1820.

- En outre, les auteurs romantiques vont entretenir une relation très intime avec la Nature, qui peut être le miroir de leurs émotions.
« Les sons que rendent les passions dans le vide d'un œil solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert . »François-René de Chateaubriand, René (1802).
 
Extrait d'Hernani:

Victor Hugo (1802-1885) : Il apparut, dans La Préface de Cromwell, comme le théoricien et le chef de l'école romantique.  En outre, il défendit la liberté dans l'art. Poète (La Légende des siècles, 1859 à 1883), romancier (Les Misérables, 1862), dramaturge (Ruy Blas, 1838), il est un des grands hommes de la littérature française.



Hernani est un aristocrate espagnol, exilé et amoureux de Doña Sol aimée aussi par Don Gomez et le roi. Dans la tirade(1) qui suit, Hernani tente de définir ce qu'il est.


HERNANI
Monts d'Aragon ! Galice ! Estramadoure ! -
Oh ! je porte malheur à tout ce qui m'entoure ! -¬
J'ai pris vos meilleurs fils ; pour mes droits, sans remords
Je les ai fait combattre, et voilà qu'ils sont morts !
C'étaient les plus vaillants de la vaillante Espagne !
Ils sont morts ! ils sont tous tombés dans la montagne,
Tous sur le dos couchés, en braves, devant Dieu,
Et si leurs yeux s'ouvraient, ils verraient le ciel bleu !
Voilà ce que je fais de tout ce qui m'épouse !
Est-ce une destinée à te rendre jalouse ?
Doña Sol, prends le duc, prends l'enfer, prends le roi !
C'est bien. Tout ce qui n'est pas moi vaut mieux que moi !
Je n'ai plus un ami qui de moi se souvienne,
Tout me quitte, il est temps qu'à la fin ton tour vienne,
Car je dois être seul. Fuis ma contagion.
Ne te fais pas d'aimer une religion !
Oh ! par pitié pour toi, fuis ! - Tu me crois peut-être
Un homme comme sont tous les autres, un être
Intelligent, qui court droit au but qu'il rêva.
Détrompe-toi. Je suis une force qui va !
Agent aveugle et sourd de mystères funèbres !
Une âme de malheur faite avec des ténèbres !
Où vais-je ? je ne sais. Mais je me sens poussé
D'un souffle impétueux (2), d'un destin insensé.
Je descends, je descends, et jamais ne m'arrête.
Si parfois, haletant, j'ose tourner la tête,
Une voix me dit : Marche ! et l'abîme(3)  est profond,
Et de flamme ou de sang je le vois rouge au fond !
Cependant, à l'entour de ma course farouche,
Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche !
Oh ! fuis ! détourne-toi de mon chemin fatal.
Hélas ! sans le vouloir, je te ferais du mal !
                    
Victor Hugo, Hernani, (1830), Acte III, scène 4.





(1)    Réplique longue et ininterrompue
(2)    Impétueux : fougueux, violent
(3)    Abîme : gouffre dont la profondeur est insondable
 
 EVALUATION

Questions sur le Romantisme :

1) A quel siècle est né le Romantisme français ? (1 point)
2) A quoi les Romantiques ont-ils voulu s'opposer ? Comment ? (2 points)
3) En quoi le début du 19ème siècle est une époque particulière ? (deux éléments de réponse attendus) (2 points)


Questions sur le texte :

4) Après avoir rappelé les principales caractéristiques du Classicisme, dites, à partir de la courte biographie encadrée, quelle position prise par Victor Hugo montre qu'il est un écrivain romantique. (2 points)
5) Observez la ponctuation et dites dans quel état d'esprit se trouve Hernani.
(2 points)
6) a- Observez le début et la fin de cette tirade : de quoi s'accuse Hernani ?
(2 points)
b- Vers 10-20 : Quelle conséquence cette situation a-t-elle pour Hernani ? (1 point)
7) Vers 31, « Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche ! » : quelle est la figure de style utilisée ? Quel est l'effet produit ? (2 points)
8) Comment comprenez-vous la phrase suivante : « Je suis une force qui va ! » (vers 20) ?          (2 points)
 
auteur(s) :

Annick Barthélémy, LP les Bourdonnières

information(s) pédagogique(s)

niveau : 2nde professionnelle

type pédagogique : scénario, séquence

public visé : enseignant, inspecteur

contexte d'usage : classe, espace documentaire

référence aux programmes :

Capacités
:
-Rendre compte à l'oral et à l'écrit de ce que le personnage de fiction dit de la réalité.
-Comprendre en quoi le personnage porte le projet de l'auteur

Connaissances
Littérature et Arts : le personnage du courant romantique

Attitudes
-Se laisser interroger par les valeurs incarnées dans un personnage.
-Etre curieux de connaître d'autres personnages, d'autres expériences, d'autres lieux, d'autres époques, à travers des œuvres de fiction

haut de page

lettres-histoire - Rectorat de l'Académie de Nantes