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les pêcheries dans l'estuaire de la Loire

mis à jour le 30/08/2008


pecheries

Dans le cadre du projet pluridisciplinaire "L'estuaire ; carte sur table", les élèves ont utilisé un système d'information géographique pour étudier la répartition géographiques des pêcheries dans l'estuaire de la Loire en relation avec le type de milieu.

mots clés : SIG, Tice, EDD, pêche, poisson, littoral, estuaire


Lorelei, Pauline et Romain, élèves de la classe de seconde "Estuaire" du lycée Jean Perrin de Rezé encadrés par Philippe Cocheril (Histoire-Géographie), François Cordellier (SVT), Jean-Michel Dagoury (Mathématiques) et Stéphane Goni (Français)

Document sans titre

contexte de la réalisation de l'étude
la localisation des pêcheries
corrélations avec les zones biogéographiques
exploitation

contexte de la réalisation de l'étude

Cette étude fait partie des travaux de la classe "Estuaire" réalisés dans le cadre du projet 2008 intitulé "L'estuaire ; cartes sur table". On trouvera les éléments communs à tous ces travaux en cliquant ici.

la localisation des pêcheries

Sur la BDOrtho2004® les élèves ont d'abord choisi de repérer toutes les installations de pêche au carrelet présentes dans l'estuaire. Celles-ci sont facilement repérables car elles sont constituées d'une longue estacade et d'une cabane sur pilotis s'avançant au dessus de la vasière. La représentation s'est faite sous la forme d'un point pour chaque cabane active. Le repérage de cette activité est facilité par la qualité des clichés. On peut en effet voir le filet présent devant la cabane si celle-ci est utilisée.

Le résultat, présenté à très petite échelle, montre que les installations sont localisées principalement en rive sud. L'immense majorité des cabanes est intallée entre Paimboeuf et Mindin. Le reste sur la plage de Ville-ès-Martin à Saint-Nazaire et près du Port Lavigne en Bouguenais. Il apparaît nettement que l'estuaire moyen entre Bouguenais et Paimboeuf ne possède aucune installation de pêche au carrelet et que cette particularité doit être expliquée.

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corrélations avec les zones biogéographiques

 

4.2.3. Zones intertidales
Étendues de vase, de sable ou de rochers généralement sans végétation, comprises entre le niveau des hautes et des basses eaux.

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5. Surfaces en eau

5.1. Eaux continentales
5.1.1. Cours et voies d'eau
Cours d'eau naturels ou artificiels qui servent de chenal d'écoulement des eaux. Y compris les canaux. Largeur minimale de prise en compte : 100 m.
5.1.2. Plans d'eau
Étendues d'eau, naturelles ou artificielles, de plus de 25 hectares.

5.2. Eaux maritimes
5.2.1. Lagunes littorales
Étendues d'eau salée ou saumâtre sans végétation, séparées de la mer par des avancées de terre ou autres topographies similaires. Ces surfaces en eau peuvent être mises en communication avec la mer à certains endroits ponctuels, soit de façon permanente, soit de façon périodique à certains moments de l'année.
5.2.2. Estuaires
Parties terminales à l'embouchure des fleuves, subissant l'influence des eaux marines.
5.2.3. Mers et océans

Cet extrait de la table de référence des données CORINE land cover permet de voir les valeurs qui caractérisent les zones d'intérêt pour la ressource halieutique.

En utilisant les données attributaires, les élèves créent ensuite un fichier vectoriel (.shp) par type de milieu.
Cela permet de voir qu'en dehors de la zone du Port lavigne toutes les pêcheries correspondent à des zones intertidales assez étendues. C'est le faible développement de ces zones dans l'estuaire moyen qui explique sans doute l'absence d'installations de pêche.
Sans être suffisamment étendues pour être répertoriées par CORINE land cover, les vasières du bras du Port lavigne découvrent à marée basse et sont propices à la pêche au carrelet ce qui explique cette localisation atypique.

Le bras du Port Lavigne, un des rares bras secondaires encore actifs de l'estuaire moyen.

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exploitation

Menée par un groupe très hétérogène, cette étude est parvenue à son terme avec des difficultés. L'un des élèves, passionné par la pêche, a quelque peu imposé son sujet aux deux autres qui voulaient travailler sur la pollution. L'investissement dans l'utilisation du SIG a été très irrégulier mais les deux types de manipulations ont été réussis après un court apprentissage. La localisation des cabanes a été très rapide mais l'utilisation de CORINE land cover a occasionné quelques ratés sans conséquences. Cependant ce qui a causé le plus de difficulté tenait à une problématique mal formulée et à une motivation fluctuante.

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auteur(s) :

François Cordellier, professeur de SVT au lycée Jean Perrin de Rezé

information(s) pédagogique(s)

niveau : Lycée tous niveaux

type pédagogique : démarche pédagogique, production d'élève, étude de cas

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe, salle multimedia, laboratoire, travail autonome

référence aux programmes : Education au Développement Durable
Thème au choix biodiversité

ressource(s) principale(s)

estuaire2008 "l'estuaire : carte sur table", utilisations d'un Système d'Information Géographique lors d'un projet pédagogique 30/08/2008
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