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mis à jour le 05/05/2008
mots clés : Etat, cotisations sociales, prèlèvements obligatoires, prestations sociales, défaillance du marché, externalité négative, déficit, déficit budgétaire, croissance
Exercice 1 : (évaluation des notions : fonctions de l'Etat, cotisations sociales, prélèvements obligatoires, prestations sociales, défaillances du marché)
Document 1 :
En 1985, au maximum de l'expansion du secteur public, 3 058 entreprises étaient détenues par l'Etat et elles employaient 1 856 000 personnes, soit 10,5% des salariés. En 2005, ces entreprises n'étaient plus que 1 143 avec 864 000 employés, soit 3,9% des salariés. Depuis vingt ans, le poids de l'Etat a donc fortement reculé en tant qu'employeur et producteur. (...)
L'activité des pouvoirs publics consiste en effet notamment à percevoir de l'argent sous forme de taxes, d'impôts ou de cotisations sociales, pour le rendre immédiatement aux ménages et aux entreprises (mais pas forcément les mêmes que ceux qui avaient été taxés initialement) sous la forme de prestations sociales ou de subventions. (...). Il y a cinquante ans, les prélèvements obligatoires représentaient en tout un peu moins du tiers des richesses produites; aujourd'hui, avec 46 % du PIB, on s'approche de la moitié. Les cotisations sociales forment le plus gros morceau, avec 18% du PIB, alors qu'elles ne pesaient que 10% en 1959. (...). Cette hausse de la part des prélèvements obligatoires dans le PIB est un phénomène que connaissent tous les pays développés. Dans des sociétés et des économies de plus en plus complexes, et donc fragiles, il faut corriger de plus en plus souvent les défaillances du marché et fournir de plus en plus de "biens publics" : sécurité physique et juridique, qualité de l'infrastructure et de l'environnement...
Alternatives économiques, septembre 2007.
Questions :
Exercice 2 : (évaluation : modalités de financement des administrations)
Document 2 : Prélèvements obligatoires perçus par les différentes catégories d'administrations publiques en France en 2005
Exercice 3 : (évaluation : externalité négative, moyens d'action de l'Etat)
Document 3 :
Les normes et les interdictions, les outils de base dont disposent les pouvoirs publics pour préserver l'environnement, apportent une réponse claire à une situation urgente.
La norme consiste à fixer un niveau-plafond de pollution tolérable ou à imposer l'emploi de procédés techniques définis précisément. Sa fixation est délicate: suivant que son niveau sera trop bas ou trop élevé, elle risque soit de ne pas réduire significativement la pollution, soit de pénaliser fortement l'activité économique. (...).
L'interdiction est plus radicale. Et elle peut être efficace: les gaz CFC, jugés responsables de la destruction de la couche d'ozone, ont ainsi totalement disparu des pays industrialisés. (...).
Deux autres types d'outils offrent plus de souplesse, grâce à une incitation d'ordre économique: les écotaxes et les permis négociables.
Avec les écotaxes, il s'agit d'imposer au pollueur de payer à la collectivité un prix généralement proportionnel à la quantité de pollution engendrée. Une écotaxe est relativement simple à mettre en place. De plus, elle produit un profit double, ce qu'on appelle un double dividende : elle encourage la réduction de la pollution, tout en permettant aux pouvoirs publics d'engranger des recettes fiscales utilisables pour restaurer ce qui a déjà été dégradé ou même pour couvrir d'autres dépenses. Mais comme pour la norme, le choix de son niveau est délicat. Il est en effet souvent difficile d'évaluer le coût de la dépollution et il n'est pas assuré que les dommages causés soient toujours réversibles. (...).
Les permis négociables résolvent ce problème. La tonalité libérale de ce marché de droits à polluer, comme on les qualifie souvent, explique sa mauvaise réputation. Pourtant, malgré les apparences, ce système est au fond plus dirigiste que les écotaxes : il adresse en effet un signal-quantité aux pollueurs et permet d'atteindre des objectifs précis de niveau de pollution.
Alternatives economiques, hors-série n°56, février 2003
Questions :
Exercice 4 : (évaluation du mécanisme : effets du déficit sur la croissance)
Document 4 :
Alternatives économiques, septembre 2007.
Questions :
1. Schématisez les effets vertueux du déficit public.
2. Dans quel cas ces effets deviennent-ils vicieux ?
3. Schématisez ces effets vicieux.
Exercice 5 : (évaluation du mécanisme lien déficit public et déficit extérieur et de la notion de contrainte extérieure)
Document 5 :
La relance intérieure de la demande se traduit, en économie ouverte, par un surcroît d'importations (d'autant plus élevé que la propension à importer est forte). Les producteurs étrangers et non résidents sont bénéficiaires. Les producteurs nationaux et résidents sont perdants. Il y a donc une nouvelle "fuite" [...]. Plus l'économie est ouverte, plus importante est la part des importations dans le PIB, plus la relation "dépense publique - relance nationale" se transforme en une relation "dépenses publiques - fuites par les importations - relance des autres", l'économie qui prend l'initiative se transformant en "locomotive". Cette fuite est d'autant plus forte que les étrangers adoptent au bon moment des comportements commercialement adaptés: baisse des marges par exemple pour gagner sur les quantités...
L'OCDE a ainsi calculé qu'un gouvernement européen, en moyenne, lorsqu'il agit isolément, voit s'annuler 40 % de l'effet [des dépenses publiques], à taux d'intérêt et taux de change maintenus fixes. Dans les pays qui s'emploient à stabiliser ces dernières grandeurs, la politique budgétaire est ainsi dite moins efficace. La relance bute sur la contrainte d'équilibre du commerce extérieur.
Une fois que la balance commerciale est détériorée, la rigueur est nécessaire : [...] mesures directes de compression de la demande (austérité sur les salaires, blocage des prix) ; hausse des taux d'intérêt pour freiner la croissance interne et attirer les capitaux étrangers...
Maurice baslé, Le Budget de l'État, La Découverte, collection Repères, 1997.
Questions :
Exercice 6 : (évaluation du lien déficit budgétaire-dette)
Document 6 : Déficit et dette des administrations publiques (en % du PIB)
Questions :
niveau : 1ère ES, Terminale ES
type pédagogique : démarche pédagogique
public visé : enseignant
contexte d'usage : milieu professionnel
référence aux programmes : Programme de première ES: l'action des pouvoirs publics
information(s) technique(s) : Ressource également téléchargeable au format .DOC
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sciences économiques et sociales - Rectorat de l'Académie de Nantes