Témoignage de Monsieur Giraud sur la déportation à Buchenwald - page 29 / 44
La vie quotidienne à Buchenwald - les sanctions

   Une autre punition était plus terrible peut-être. C’est ce qu’on appelait le Strafarbeit, travail de punition. Celui qui n’avait pas fait son rendement dans la journée, celui qui n’avait pas accompli la tâche à laquelle il était astreint, était envoyé au Strafarbeit. C’était un block dans lequel les détenus travaillaient le jour et la nuit, sans aucun arrêt, aux travaux les plus pénibles, et sans aucune nourriture. A ma connaissance, je n’ai jamais vu de camarade revenir vivant du Strafarbeit.