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Vos questions les plus fréquentes

F.A.Q. : socle commun des connaissances et des compétences


question

Par rapport à quel niveau de maîtrise valide t-on ? (par rapport aux compétences socle du programme de 5ème ? par rapport aux compétences socle du programme de 4ème ? par rapport aux compétences socle du programme de 3ème ?)



Le niveau de maîtrise attendu du socle commun est celui de la fin de la scolarité obligatoire. Or maîtriser la résolution d'un problème du niveau de la classe de 6ième n'est pas équivalent à maîtriser la résolution d'un problème du niveau de la classe de 4ième ou de 3ième.  Toutefois très peu de savoirs du programme de mathématiques de troisième étant des exigibles du socle commun,  le niveau d'exigence de la fin de 4ième permet une validation.

question

Doit-on attendre la troisième pour valider les compétences ou peut-on commencer avant ? (Ce collègue pensait à la quatrième.)


L'évaluation des compétences doit absolument être conduite dans la durée : « C'est plusieurs fois par an qu'auront lieu une appréciation des acquis et un repérage des difficultés, permettant d'organiser un soutien efficace... ». Cette évaluation des compétences attendues en fin de scolarité obligatoire est donc à organiser en continu sur les deux années de quatrième et de troisième.
Une validation progressive depuis la classe de quatrième avec une attention de plus en plus importante sur un nombre d'élèves de plus en plus faible en classe de troisième permettra à la très grande majorité des élèves de voir leurs compétences validées en fin de classe de troisième. 
Pour un élève qui a montré en 4ième , et à plusieurs reprises, la maîtrise d'une des sept compétences du socle commun, il n'y a pas lieu de revenir en 3ième sur la validation de cette compétence. En revanche il est essentiel de les remobiliser régulièrement  afin de les réactiver.

question

Le conseil de classe doit-il être le lieu de validation finale ? Tous les conseils ? Seulement celui du troisième trimestre ? Faut-il des pré-conseils ? Où trouver le temps ?



Le conseil de classe peut être le lieu d'une validation mais, pour des raisons de faisabilité, dans beaucoup de collèges le choix se porterait plutôt sur l'élaboration en amont de synthèse des observations faites dans chaque discipline. Un outil de suivi partagé pourrait faciliter le repérage des items montrés positivement et donc de ces synthèses.

question

Au niveau de la politique global de l'établissement, chaque item doit-il être validé (observé positivement) par plusieurs enseignants de plusieurs disciplines pour être validé dans le PLC ou le fait d'être observé par un enseignant suffit-il ? Autrement dit : si moi prof de maths, j'observe la capacité d'un élève à travailler en équipe alors que tous mes collègues pensent le contraire, puis-je ? dois-je le valider pour cet item : Faire preuve d'initiative / savoir travailler en équipe ?


La construction de la plupart des compétences se poursuit, chez chaque élève, dans la durée et au sein de l'enseignement de plusieurs disciplines. L'évaluation d'une compétence se fera donc dans le cadre d'un enseignement disciplinaire tout en veillant à ce qu'elle soit bien conduite dans plusieurs contextes disciplinaires.
Mais la validation d'une compétence nécessite de croiser plusieurs évaluations (disciplinaires ou non) qui offrent les matériaux pour un travail collégial de lecture transversale des résultats.
Même si un solide travail d'harmonisation des exigences a bien été réalisé en amont, les prises d'information dans le cadre d'enseignements différents peuvent effectivement se révéler diversifiées voire contradictoires. Il ne faut pas exiger une infaillibilité contraire à l'esprit de l'approche ancrée sur les compétences. Une capacité peut être maîtrisée dans une situation donnée et conduire ponctuellement à une performance décevante. La maîtrise d'une capacité attestée par au moins deux enseignants différents ou mobilisée de façon correcte dans deux ou trois situations de natures différentes, prouve une maîtrise suffisante. Chaque enseignant en revanche doit garantir une mise en situation qui réactive de manière régulière les capacités. En effet, une capacité non régulièrement mobilisée peut s'émousser.


question

Qui atteste de la validation ? les enseignants ? Le conseil de classe ? Le chef d'établissement ?


C'est le chef d'établissement qui valide ou non, en classe de troisième, au cours du conseil de classe du troisième trimestre, l'acquisition du socle commun. Il s'appuie pour cela sur l'attestation de maîtrise des connaissances et des compétences que les professeurs principaux ont renseignée depuis la classe de quatrième. Eux-mêmes ont effectué cette validation après concertation avec des équipes pédagogiques élargies à l'ensemble des adultes participant à l'encadrement des élèves.
Cette concertation relève largement d'une autonomie de l'établissement qui doit définir, notamment en utilisant les travaux des conseils pédagogiques et des conseils d'enseignement, les multiples moments permettant de faire exister la validation dans la durée, les mécanismes permettant d'aboutir à une décision collégiale partagée et les outils sur lesquels cette décision se fonde.

question

Doit-on valider des compétences ? des items ? des micro-compétences ?


Le seul niveau de validation est la compétence et il y a 7 compétences dans le socle commun.
 
question

Doit-on « descendre » plus bas que les items (pour les préciser pour les évaluer) ?



L'évaluation puis la validation du socle commun n'imposent pas d'observer de façon fine les traces de la mise en œuvre par un élève d'un nombre important de savoirs ou de savoir-faire distincts.
Tout au contraire, même si une compétence requiert la mise en œuvre de savoirs et savoir-faire multiples que l'enseignement doit aider l'élève à construire, évaluer cette compétence n'est pas équivalent à évaluer la maîtrise des savoirs et savoir-faire isolément.
Un élève peut en effet maîtriser l'ensemble des connaissances et des gestes techniques constitutifs d'une compétence sans être capable de les mobiliser dans une situation dont le degré de complexité serait pourtant un exigible du socle commun .

Par exemple un élève peut savoir effectuer une opération donnée (maîtrise d'un savoir-faire technique) mais ne pas se révéler capable de choisir l'opération adaptée au problème ou à la question posée alors même que la maîtrise du sens des opérations est un attendu essentiel du socle commun.
 
Inversement, un élève peut se montrer compétent pour traiter une famille de situations complexes tout en ne maîtrisant pas certaines ressources qu'il réussit à compenser par des méthodes personnelles. Dans ce cas, il peut montrer la maîtrise de compétences globales, attendus essentiels du socle commun, même s'il ne maîtrise pas toutes les capacités requises dans le cadre d'un programme. 
 
Dans le cadre de cette évaluation, c'est bien sûr les items des sept compétences précisés dans l'attestation de maîtrise du socle commun, et seulement sur ceux-là, qu'il convient de centrer l'évaluation. De plus il est essentiel de garder une vision globale de chaque item et de ne pas chercher à le morceler.

Le seul niveau de validation est la compétence et il n'y a dans le socle commun que 7 compétences.

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