L'évaluation puis la validation du socle commun n'imposent pas d'observer de façon fine les traces de la mise en œuvre par un élève d'un nombre important de savoirs ou de savoir-faire distincts.
Tout au contraire, même si une compétence requiert la mise en œuvre de savoirs et savoir-faire multiples que l'enseignement doit aider l'élève à construire, évaluer cette compétence n'est pas équivalent à évaluer la maîtrise des savoirs et savoir-faire isolément.
Un élève peut en effet maîtriser l'ensemble des connaissances et des gestes techniques constitutifs d'une compétence sans être capable de les mobiliser dans une situation dont le degré de complexité serait pourtant un exigible du socle commun .
Par exemple un élève peut savoir effectuer une opération donnée (maîtrise d'un savoir-faire technique) mais ne pas se révéler capable de choisir l'opération adaptée au problème ou à la question posée alors même que la maîtrise du sens des opérations est un attendu essentiel du socle commun.
Inversement, un élève peut se montrer compétent pour traiter une famille de situations complexes tout en ne maîtrisant pas certaines ressources qu'il réussit à compenser par des méthodes personnelles. Dans ce cas, il peut montrer la maîtrise de compétences globales, attendus essentiels du socle commun, même s'il ne maîtrise pas toutes les capacités requises dans le cadre d'un programme.
Dans le cadre de cette évaluation, c'est bien sûr les items des sept compétences précisés dans l'attestation de maîtrise du socle commun, et seulement sur ceux-là, qu'il convient de centrer l'évaluation. De plus il est essentiel de garder une vision globale de chaque item et de ne pas chercher à le morceler.
Le seul niveau de validation est la compétence et il n'y a dans le socle commun que 7 compétences.