L'idée est que les élèves soient capables, à la suite des exposés et à partir de leur grille d'évaluation, de se placer sur
l'échelle descriptive présentée ci-dessous, qui modifie légèrement un exemple d’échelle descriptive – la compétence « communiquer à l’oral » – mise en place
au collège Sophie Germain de Nantes.Au cycle 3, l'évaluation est faite par le professeur, mais selon le niveau d'autonomie des élèves dès le cycle 3 et en tout cas au cours du cycle 4, les élèves apprennent à s'auto-évaluer et à placer leur progression sur l'échelle descriptive.
Cette auto- évaluation faisant elle-même l'objet d'une évaluation.
Le choix est fait d'une seule échelle descriptive pour les deux cycles du collège. De cette façon, et dans une logique de parcours propre à chaque élève, un élève n'ayant pas validé les attendus du cycle 3 utilise la même qu'un élève progressant dans le cycle 4 et peut continuer à progresser à son rythme :
« la logique du socle commun implique une acquisition progressive et continue des connaissances et des compétences par élèves » (BO 17 au 23 avril 2015).Pour rappel, l’utilisation d’une échelle descriptive repose sur l’idée selon laquelle le constat de leur progrès et de leur maîtrise pas à pas de telle et telle compétence donne aux élèves la motivation nécessaire pour avoir l'envie de s’améliorer encore. L’échelle descriptive s’apparente donc à un parcours propre à l’élève, que ce dernier suit, à son rythme, tout au long de sa scolarité au collège.
Les ceintures de couleurs différentes renvoient à des savoir-faire de complexité croissante : la ceinture violette représente la fin du cycle 3 à maîtriser en Sixième, la ceinture verte, le niveau attendu en fin de Troisième (cycle 4) ; la ceinture bleue ou noire, un niveau dépassant les attendus du collège.
Ce projet peut prendre environ deux heures : une demi-heure de travail en groupe ; une heure et demi pour les présentations orales des groupes et pour la mise en place de l'outil de référence.
Une partie de la séance peut être réalisée en AP, en l'occurrence la mise en place de tableaux ou la carte mentale de référence.