Contenu

Lettres

Recherche simple Vous recherchez ...

espace pédagogique > disciplines du second degré > Lettres > bibliothèque

bibliothèque

le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive

vignette
Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Engagé dans des débats interprétatifs et des projets créatifs, l’élève peut s’approprier les œuvres et se construire en tant que lecteur, individu, citoyen. 


EXEMPLES

Faire commenter une œuvre par les élèves au cours de la lecture

Le numérique offre aux élèves la possibilité de commenter ses lectures et de partager ses impressions avec ses camarades.

► Créer un padlet pour la classe afin de recueillir les impressions de lecture.

► Organiser un forum de classe sur e-lyco : sur un même fil de discussion, les élèves réagissent sur l'oeuvre lue en fonction de consignes données (exemple : demander leurs hypothèses sur la suite de l'histoire ou le devenir d'un personnage à l'issue de la lecture d'un chapitre...).

► Utiliser un site comme GLOSE : une plateforme mettant en ligne des œuvres libres de droits. Le site offre la possibilité de noter dans les marges du texte des commentaires ou d’enrichir le texte par des définitions, illustrations, lectures…GLOSE fonctionne en outre comme un réseau social, favorisant les échanges autour de l’œuvre.



Réaliser des documents enrichis pour traduire les impressions de lecture et la compréhension des œuvres

L’œuvre littéraire devient un tremplin vers la création.

► Créer la bande-annonce du livre (avec Windows Movie Maker, Powtoon, Prezi). A consulter : https://padlet.com/SGeoffroy/BTbabelio. Créer une nouvelle couverture avec les outils de traitement d’images (Open office Draw, Photofiltre). Rédiger une préface au livre.

► Créer "à la manière" de l’auteur et utiliser le numérique pour faciliter la collaboration et diffuser le travail : création d’une anthologie poétique, transposition contemporaine d’une pièce, ajout de chapitres selon le principe de l’écriture interventionniste. On pourra s’inspirer du travail de Yoan Fontaine sur Apollinaire, du travail de Laure Mayer sur Ponge ou du travail d’Emmanuel Vaslin sur Jules Verne.

► Créer un nuage de mots autour de l’œuvre (avec Wordle) : l’activité permet de mettre en évidence, de façon graphique et attractive, les thèmes majeurs de l’œuvre et les réactions du lecteur.

► Créer un carnet de lecteur numérique pour s’approprier l’œuvre (avec Padlet).
Exemple de consigne : "Vous rendrez compte de votre lecture (œuvre au choix) en créant un mur Padlet (https://fr.padlet.com) qui sera votre carnet de lecteur. Donnez-nous envie à notre tour de lire le livre. A vous d'en faire un "beau" mur. Que vous ayez aimé ou pas le livre lu, l'important est de développer votre propos ! Conditions :
    - Utiliser des ressources multimédias : images (trouvées sur internet ou créées), son, texte, éventuellement vidéo.
    - Varier les textes selon deux modes : écrire DANS le roman (prenez-vous pour l'auteur et développez...), écrire SUR le roman (à la manière du critique littéraire)."

► Rendre compte de choix sensibles originaux que les élèves justifieront :

  • un casting illustré pour les personnages principaux (intégrer une photo des acteurs choisis) ;
  • trois morceaux de musique à écouter en lisant le roman ou un passage précis de l'œuvre (intégrer un lien vers le morceau) ;
  • un passage marquant de l’œuvre ;
  • une œuvre picturale en lien avec le roman ( intégrer l’image sur le Padlet en mentionnant la source) ;
  • un avis argumenté sur le livre.

► Créer un magazine en ligne autour de l’œuvre (avec Calaméo ou Book Creator).

► Rédiger des articles variés : éditorial, faits divers, reportages, portraits, interviews, critique cinéma, courrier des lecteurs, gastronomie, mode, beauté, jeux, tests psychologiques, dessins de presse. On pourra s’inspirer du travail de Célia Guerreri sur Dom Juan ou de Jean-Michel Le Baut sur Sa Majesté des mouches.

► Créer un document (bande-son, image, texte) puis générer un QR code qui sera collé sur l’exemplaire du CDI. Le QR code flashé par un smartphone donnera accès aux données à tout lecteur consultant le livre.

► Réaliser un résumé en hyperliens : proposer un résumé original en créant des liens hypertexte orientant le lecteur vers des images qui enrichissent le sens du texte. Pour cela, on peut s’inspirer du travail de Pierre-Antoine Brossaud.

► Réaliser une émission de webradio (avec Audacity) : promotion de l’œuvre, interview fictive de l’auteur, d’un personnage, d’un metteur en scène adaptant la pièce, débats autour de l’œuvre à la manière de l’émission « Le masque et la plume » avec des prises de position nettes et des approches différentes...

► Créer une affiche publicitaire dans le cadre d’une campagne de promotion de l’œuvre (avec des logiciels de traitement de l’image).

► Créer une recette de cuisine avec les ingrédients du livre (piment, sel, sucre…) puis enregistrer cette émission de cuisine littéraire.

► Créer un Abécédaire (avec Padlet ou Calaméo).

► Créer un livre enrichi avec des extraits lus par les élèves.

► Réaliser la bande sonore du livre (avec Audacity et des sons libres de droits).

► Créer un Pecha Kucha : les élèves disposent de 6 min 40 et de 20 diapositives (chacune étant commentée 20 secondes) pour rendre compte de leur lecture. On peut modifier les contraintes (en limitant l’exposé à 10 diapositives, donc 3 min 20). Travail à mener avec PowerPoint et Audacity.

► Créer un blog (e-lyco ou WordPress) pour rendre compte de la lecture cursive ou de lectures cursives multiples, sélectionnées dans une liste. Le blog favorise ainsi le partage des lectures.

► Créer une chaîne de classe Youtube avec une chronique régulière tenue par les élève. On peut s’inspirer du projet "L’hibook et le mulot" de Celia Guerreri.

► Créer un hashtag sur Twitter et demander aux élèves de créer des tweets autour de l’œuvre : slogan, écriture à contrainte (lipogramme, haïku…).

► Pratiquer l’écriture interventionniste pour lire. Entrer dans le texte pour le transformer à la manière de Pierre Bayard (Comment améliorer les œuvres ratés ; Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ? : réécrire pour transformer le texte https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bayard#.C5.92uvres.
Exemple : Peut-on sauver Boule de Suif ? Copier coller le texte sur le pad avec pour consigne : "donner un sort plus agréable". Sur le pad, les élèves peuvent mettre en place différentes stratégies (ajout de textes, retirer des passages…)
A consulter : la ressource d'Eddie Bellier de l'académie de Nantes "des élèves engagés dans l'écriture interventionniste".

► Pratiquer la lecture par l’écriture multigenre. Comment rendre compte d’une lecture en ouvrant les possibles ? Donner la liberté aux élèves de rendre compte de leur lecture de la façon dont ils le souhaitent, en leur donnant de multiples pistes. Liste sur site canadien (50 pistes) : université de Sherbrook : https://prezi.com/qdzv6p_xhxge/les-projets-multigenres/. Démarche qui revient à faire réaliser un journal du lecteur.

 

Organiser des échanges entre élèves

L’œuvre littéraire devient le support d’un échange. Le numérique favorise la diffusion et les interactions au-delà du groupe classe.

► Mener des quizz interclasses / défis lectures à travers créateurs de quizz  (Hot potatoes, EdPuzzle). On pourra s’inspirer de l’expérience "Racine interactif ?" menée par Claire Augé.

 

Partager sa lecture au-delà de la classe

Le numérique ouvre aux élèves des espaces de diffusion divers qui dépassent le cadre de l’établissement.

► Rédiger une critique personnelle et argumentée sur le site Babelio.

► Faire une chronique sur Evene.fr ou un article Wikipédia sur l'œuvre : la publication sur ces deux sites offre une certaine visibilité au travail de l’élève. La production est d’ailleurs soumise à un comité de lecture (qui publiera le travail sur Evene ou qui commentera, voire effacera, le travail sur Wikipédia au bout d’une semaine). La nécessité de répondre à des critères de lisibilité et de pertinence peut stimuler les élèves.


 

Pour prolonger la réflexion

Consulter l'article : échanges littéraires entre élèves en cours de lettres.


Groupe ressource lettres – Académie de Nantes

 

haut de page

Lettres - Rectorat de l'Académie de Nantes