sciences de la vie et de la Terre

Contexte :

 
- Cette simulation est placée dans le cadre théorique d'un environnement stable au cours des générations.

- L'allèle considéré ne procure aucun avantage sélectif.

Deux utilisations sont possibles  :

- En choisissant un réglage particulier (choix de l'effectif de la population, choix du nombre de générations étudiées) et en cliquant sur démarrer plusieurs fois de suite (8 tracés successifs sont superposables) on peut illustrer l'aspect aléatoire de la variation de la fréquence allélique au fil des générations.

- En faisant varier l'effectif de la population initiale (possibilité de 10 à 1000) et en superposant les différents tracés, on peut se rendre compte de l'influence de ce facteur sur l'impact de la dérive génétique : Les variations de la fréquence d'un allèle au fil des générations sont beaucoup plus marquées lorsque l'effectif de la population de départ est faible.

Modelisation graphique :

Fréquence de l'allèle neutre considéré

Programme de Kent Holsinger de l'université du Connecticut (http://darwin.eeb.uconn.edu/)

Note  :

Dans le cadre théorique présenté par cette simulation, on constate que pour des populations de faible effectif la dérive génétique conduit à un appauvrissement de la biodiversité (disparition d'un allèle)...Il ne faut pas oublier que dans le même temps, un mécanisme générateur de biodiversité génétique est aussi à l'oeuvre : les néo-mutations.

Il faut aussi noter que le maintien de la biodiversité n'est pas seulement le fait de la dérive génétique et des néo-mutations, la sélection naturelle intervient aussi pour une large part.
Sur le site de Kent Holsinger, mentionné sous le graphe, vous pouvez avoir accès à des simulations intégrant dérive génétique et selection naturelle par exemple.