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paysage(s)

mis à jour le 05/11/2004


pays.jpg

comment aborder la notion de paysage dans une situation de projet en proposant une série d'incitations

mots clés : ressemblance, écart, autonomie, installation, paysage


Cette ressource pensée et réalisée dans le cadre des programmes précédents peut être adaptée pour aborder les questions des programmes de cycle 3 et 4 en collège.

questions - espace habité, perçu, représenté, travaillé; image,cadrage, point de vue, illusionnisme, narration, montage, présentation/représentation
compétences - conduire un projet

proposition

un travail en situation de projet à partir d'un thème très général, ici, le paysage et une série d'incitations variées mettant en jeu plusieurs problématiques liées à la représentation du paysage, la représentation de l'espace, l'espace lui-même, les matériaux, les postures etc.

 

problématique abordée

Le thème du paysage est un thème classique par excellence qui comme les autres a été l'enjeu de ruptures fortes à la fin du XIXième et au début du XXième siècle au point d'être l'un des sujets de la mise en jeu artistique de la modernité

 

Tour à tour, il fut l'objet même du sujet du tableau, un modèle réel, un lieu de révélation de la couleur et de la lumière, un élément de réflexion sur l'espace et sa modification ainsi que sa perturbation et plus tard, le lieu même de l'action des artistes

 

Cela me semble être une possibilité pour un élève de 3ème de se confronter à un paysage qui ne se limite plus à une image assez figée d'une peinture ou d'une simple photographie de vacances.

 

C'est l'occasion d'en proposer de nouvelles représentations mais aussi de nouvelles présentations.

 

Ainsi certaines des incitations font plus référence à la notion d'espace et de son occupation que du paysage.

 

Peut être alors menée une réflexion et une production plastique pour une " lecture " contemporaine de la nature, de l'espace et du paysage.

 

C'est l'occasion de mettre l'élève dans une posture de recherche.

déroulement des séances précédentes

la première séance fut un travail collectif d'échanges simples permettant de donner une idée des axes de recherche de chacun des sujets. Ensuite un travail de réflexion s'est mis en route et la fiche projet a commencé à être remplie (textes+croquis)
 

la deuxième séance : pour certains un approfondissement de la réflexion était nécessaire ainsi qu'un travail sur la mise en œuvre et la recherche de matériel
d'autres dont les idées étaient bien avancées ont commencé la réalisation à ce stade, les idées et les projets semblaient un peu timorés un échange collectif, en suivant les axes de travail de la fiche de préparation et en faisant émerger les questions du support, des moyens de réalisation, la présentation du travail etc. a permis de débloquer certaines situations et d'en enrichir d'autres

 

les séances suivantes se déroulent sur le principe d'un travail en autonomie où l'élève gère son travail, son temps et son besoin d'aide à chaque début de séance les points essentiels ou particuliers repérés dans les fiches ou par observation sont expliqués, développés ou précisés

Durant toutes ces séances la classe est en activité mais le nombre important d'élèves ne permet pas, surtout pour les moments de réflexion et d'échanges, de voir tout le monde pour faire le point. Les fiches lues chaque semaine permettent de savoir un peu comment l'élève avance dans son travail.

Il est difficile de faire l'apport de références artistiques pour tout le monde ce qui n'exclut pas sa diffusion individuelle.

 

Il n'en reste pas moins que cette façon de travailler pose une série de questions :

Qu'en serait-il d'une autonomie de projet complète ?
Comment partager le temps très court d'une séance entre une pratique de plus grande envergure (physique et donc temps d'installation et de rangement) et des échanges collectifs ?
Comment gérer l'hétérogénéité des rythmes et des modalités de travail ?
Comment gérer l'apport de références artistiques ?
Quelle évaluation proposer, selon quelles modalités, quelle régularité ?
 

Maintenant que les projets sont bien avancés, que les difficultés de chacun s'estompent la verbalisation individuelle des élèves sur leurs dernières intentions est plus aisée.

 

Il paraît cependant intéressant de noter qu'installés dans le temps, les élèves semblent réellement s'approprier leur sujet, s'y investir pour produire quelque chose de sérieux.

dispositif proposé

les élèves ont reçu chacun trois documents

- la fiche d'incitations suivie de la demande 

Voici une série d'incitations :

"paysage réinventé"
"paysage-visage"
"dépaysages"
"paysage(s) infini(s)"

"d'ici jusque là"
"au raz de..."
"pris depuis un point fixe"
contraintes : 5 à 10 réalisations, aucune n'est identique.

"disparaître dans le paysage"
"en-paysagez ce que vous voulez"

"un espace pour une forme"
"une ligne dans l'espace"
"propriétaire d'1 m2 d'espace"

"paysage de mer, de montagne, de campagne"
contrainte : production non figurative.

"terre, eau, ciel"

"verticalité répétée : la forêt"

"...et la mer à perte de vue !"

demande :

vous choisirez l'une de ces incitations traitant du paysage et réaliserez une production artistique issue d'une démarche expliquée dans un document écrit. 
sauf pour certains sujets les conditions et les moyens de réalisations sont libres.

une fiche de préparation permettant de mettre en place la réflexion.
une fiche de suivi du travail effectué.

les élèves disposent de tout le matériel habituel de la classe, de supports de taille et de nature variées
le travail en volume est possible
ils ont à disposition deux appareils photos numériques
ils peuvent travailler dans le hall attenant à la salle
chaque fin de séance, ils doivent remplir la fiche de suivi


références artistiques

la nature sujet même du tableau 
- l'Ecole de Fontainebleau et d'Honfleur.

saisir la variation de couleur et la lumière 
donner la pleine mesure à la couleur
- l'Impressionnisme et le paysage ; peindre en plein air pour saisir le visible, le fugitif, l'atmosphère. On ne travaille plus dans l'atelier, on ne fait plus d'esquisses et de croquis ; on peint sur le vif

- Claude Monet, les Nymphéas bleus, (après 1917). huile sur toile, 200 x 200 cm

une nouvelle sensation et représentation de l'espace 
- Cézanne, la montagne Sainte-Victoire, 1904-1906.
- Picasso, Braque etc.

la peinture contemporaine 
- David Hockney et ses peintures de paysages

 

 

 
auteur(s) :

frédéric braux

information(s) pédagogique(s)

niveau : 3ème

type pédagogique : leçon

public visé :

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : L'œuvre, l'espace, l'auteur, le spectateur

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