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un château contemporain
mis à jour le 25/01/2008
Utilisation de l'outil numérique pour aborder la notion "d'enveloppe" en architecture.
mots clés : architecture, structure, enveloppe, numérique, tice, B2i
questions - volume, objet, représenté
un château contemporain (3 séances en salle multimédia)
Lors d'une l'expérience précédente avec l'utilisation de l'outil informatique en cinquième, les élèves avaient réalisé des maisons individuelles trop stéréotypées. Afin d'éviter ce type de situation, je leur ai proposé un château contemporain, l'adjectif contemporain devant éviter de faire référence à des formes connues, ils pourraient ainsi se consacrer à l'assemblage d'éléments hétérogènes et tenter d'en faire une construction cohérente. Le mot château laissait place à l'imaginaire, certains ne manquèrent pas d'ailleurs d'évoquer les châteaux des contes de fée. Je souhaitais à travers cette proposition aborder des termes tels que fronton, colonnes, parler des matériaux, bois, métal, verre et créer un lien avec le cours d'Histoire.
1e séance
en salle multimédia, par groupes de 2
les élèves ont déjà utilisé l'ordinateur en sixième
opérations et outils autorisés
copier, coller, importer, dupliquer, réduire, agrandir
pinceaux, gomme, diffuseur d'objet
La première séance fût surtout consacrée à des essais qui leur permirent de se rendre compte qu'une certaine cohérence était nécessaire pour que l'on ait une perception de bâtiment en trois dimensions.
Même si le document n'apportait pas beaucoup d'informations sur l'environnement, ils ont pris conscience de la nécessité de se soucier de l'échelle et du point de vue.
2e séance
En raison des choix à faire dans les éléments proposés, et du souci de la cohérence de la représentation, une question est souvent revenue :
« Quand peut-on dire que c'est fini ? »
Réponses proposées :
" C'est fini quand on pourrait croire que c'est un vrai bâtiment, même s'il n'y a pas beaucoup d'éléments".
« À quoi cela se voit que c'est un vrai bâtiment ? »
« Quand il n'y a plus de trous dans la façade. Il ne faut pas que l'on puisse voir le paysage à travers ».
les réalisations n'étaient pas complètement terminées à la fin de cette séance
3e séance
Les élèves ont achevé les travaux, souvent ils ont ajouté une voie d'accès, parfois de la végétation par souci de réalisme.
Nous avons regardé les travaux « en grand » grâce au vidéo projecteur. Les élèves étaient en majorité satisfaits de leur image, l'un d'eux a dit qu'il trouvait que ça ne ressemblait pas à un travail d'élève tellement c'était bien.
bâtiments de grande ampleur, aux matériaux variés et ouverts au public.
- Itsuko Hasegawa, Centre culturel Shonandaï, Fujisawa, Kanagawa, Japon, 1987 -1991
- Sir Richard Rogers,Palais des droits de l'homme, Strasbourg, France, 1989 -1995
- Frank O. Gehry,Guggenheim Museum, Bilbao, Espagne, 1991 -1997.
« Des châteaux, il y en avait au Moyen Age et à la Renaissance. C'était pour montrer la puissance des seigneurs et des rois. Maintenant les bâtiments qui montrent la richesse de l'état, ce sont des musées, des bâtiments qui se voient".
"Les morceaux qu'on a utilisés, certains ont cru qu'ils étaient petits, d'autres grands. Je ne sais pas si on peut faire un toit avec n'importe quoi",
"Nos châteaux sont tous faits avec pleins de morceaux, nous avions envie d'utiliser tout, nous pouvions effacer et recommencer comme nous le voulions".
"Nous avons perdu notre travail parce que nous ne l'avons pas bien enregistré. Il a fallu tout recommencer à toute vitesse. C'était plus réussi parce qu'on savait ce que l'on voulait faire".
"On a mis une route pour aller jusqu'au château, avant il y avait bien des ponts-levis pour dire où était l'entrée".
"Un château, c'est grand. On a mis pleins de tours, ça faisait trop bric à brac alors on a mis plusieurs fois la même pour faire une unité, un seul bâtiment".
en conclusion
L'ensemble du travail a pris 6 séances, mais le découpage précis avec des changements de pratique a fait que cela n'a pas traîné dans le temps. L'utilisation du numérique avec une proposition sur l'architecture me paraît plus facile quand il y a eu auparavant un travail sur ce sujet avec les matériaux traditionnels.
Par ailleurs, j'ai constaté par la suite que les élèves de cette classe s'attachaient davantage à l'expérimentation de techniques et à l'exploitation des matériaux.
mireille lagarde
information(s) pédagogique(s)
niveau : 5ème
type pédagogique : leçon
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : espace en trois dimensions : structure, construction, enveloppe
documents complémentaires
| ressource |
| la leçon précédente qui s'articule avec celle-ci, un petit abri |
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