L’œuvre de David Boeno s'étire, rectiligne, sobre, en toute discrétion. Elle se révèle au coeur de l'architecture. La lumière y prend une texture fascinante.
Le spectateur distingue ici et là des réflecteurs, lignes droites de métal et de verre biseauté qui s'intègrent dans certaines parties de l'architecture du collège. Des éléments pratiquement camouflés qui se révèlent au regard par des reflets, des arcs en ciel projetés un peu partout en fonction du temps extérieur et du moment de la journée.
Les visages dans la cour ou dans certains couloirs, les murs, les sols deviennent support de couleurs vives ou pales. La lumière révèle sa présence et la fascination qu'elle exerce sur nous au travers de l’œuvre et de la gamme du spectre coloré qu'elle décline.
Il me paraissait intéressant de mettre les élèves en situation de jouer eux aussi avec cette lumière, le lieu où elle s’épanche, cela afin de les faire réfléchir sur l'art et la façon de l'utiliser en tant que médium dans une production plastique personnelle.