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mis à jour le 27/02/2018
mots clés : autobiographie, atelier, projet, monde, partenariat, frac
En relation avec l’une des questions limitatives du programme de terminale « Le monde est leur atelier », cette séquence d'arts plastiques en lycée est articulée à la présence de l’artiste intervenant Frédéric Malette, en partenariat avec le FRAC des Pays de la Loire.
Après présentation de la démarche de Frédéric Malette et de celles de divers artistes tels que Kader Attia, Barthélémy Toguo, Pascal Marthine Tayou, Ai WeïWeÏ et Gabriel Orozco, il a été proposé aux élèves de réfléchir sur la notion de MIGRATION et de faire de leur propre histoire un matériau artistique qui nourrirait une réflexion sur l’actualité de ce mot.
Quelques projets d'élèves sont présentés ci-dessous, d'autres sont à découvrir ici.
"N’ayant pas d’histoire personnelle liée à la migration, je me suis intéressée à l’actualité. Accumulation est une performance où je construis une sorte de tour avec des planches simplement par empilement. Géométriques et blanches ces planches sont une métaphore d’une société qui pourrait être la nôtre. Lorsque la tour devient trop haute, il devient difficile de la faire tenir en équilibre. Je viens alors ajouter des morceaux de bois flottés,(référence aux migrants des boat people) qu’il est difficile d’ intégrer dans la construction… On peut voir dans ce travail un rappel du mythe de la tour de Babel…"
Emma, Accumulation
"En Pologne, le nom propre porte la marque du genre : SKA pour le féminin ou SKI pour le masculin. Comme je suis née en France, on m’a donné le nom de mon père sans respecter cette règle et je porte le nom de Trawinski au lieu de Trawinska. Cette performance très brève marque avec un geste simple mais autoritaire une forme de perte, de transformation liée à la migration. "
Héléna, Ski /Ska
"J’ai été adoptée au Vietnam. Mes parents adoptifs m’ont ramenée en France par avion. J’ai un album photographique de naissance qui commence par notre rencontre et se poursuit lors du voyage. Petite j’ai fait des dessins racontant cette migration. J’ai donc choisi de travailler avec les matériaux de cette histoire : avec des copies de ces photographies et de ces dessins, j’ai fabriqué un Ao Dai, robe traditionnelle Vietnamienne, que je porte lors d’une performance. Je me place sous un mobile évoquant l’immatérialité et l’étendue du ciel, et je tourne lentement sur moi-même. Une manière d’évoquer cette migration personnelle et de montrer le ciel comme un lieu universel."
Charlotte, Le ciel universel
"L’argile c'est la terre. Pour mon projet Origine, je me suis inspirée de la Pangée, nos continents n’existaient pas, les frontières non plus. Il a fallu la dérive des continents pour qu’elles apparaissent… Les frontières dans mon travail prennent la forme de fissures liées au séchage de l’argile. Processus d’effritement naturel que mon geste amplifie pour conduire à la destruction totale de toute forme. "
Célia, Origines
Nadia Freland, lycée Savary de Mauléon, Les Sables d'Olonne
niveau : Terminale L
type pédagogique : analyse de pratique
public visé : enseignant
contexte d'usage : atelier
référence aux programmes : Le monde est leur atelier
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes