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hors champ

mis à jour le 03/07/2010


VIGNETTE CYRILLE1.jpg

Comment passer du fragment à une totalité insaisissable.

mots clés : image, fragment, cadrage, hors champ


Fragment - totalité - cadrage - synthèse.
Première phase

Les élèves ont représenté une nature morte dans un support circulaire en « visant » à travers un tube de papier un fragment de la nature morte. On aura pu définir les notions d'échelle, de cadrage, de détail, de fragment...

Ne faites plus qu'une nature morte avec tous les fragments disponibles, en utilisant comme vous voulez les fragments précédemment réalisés .
 
Un choix des dessins réalisés auparavant est numérisé (photographiés) et stocké dans un dossier accessible.
Les élèves utiliseront quelques outils de photoshop décrits dans un didactitiel (outils de sélection, copier-coller, transformation par torsion, homothétie, rotation). Le collage numérique permet une souplesse dans l'échelle et le réglage que ne permet pas le collage physique.
C'est ce qui était prévu, en fait, l'encombrement de la salle multimédia n'a pas permis de faire ce travail en collage numérique avec toutes les classes. Donc j'ai donné aux élèves des planches de photocopies de leurs dessins précédents, quelques unes en plus, d'une autre échelle, ils pouvaient utiliser du bois, du carton ou d'autres feuilles pour créer des effets de volumes.


Le cours a lieu en salle multimédia, les élèves sont regroupés en binôme, deux élèves par poste. Ils disposent d'un guide de travail (didactitiel montrant les fonctions qu'ils vont utiliser).
Le travail doit être réalisable en deux séances.
Pour les collages physiques, le cours a lieu dans la salle d'arts plastiques.

quelles références ?
Je  leur ai montré des œuvres de Picasso (cubisme analytique), une photo de Roger Parry , une peinture de Savoldo (autoportrait en armure, 1525, jeux de miroirs).

ce qui s'est passé
Dans les faits, deux classes ont travaillé avec des collages physiques, une des deux aussi en numérique, et deux autres uniquement en collage numérique.
Les deux classes qui ont fait un collage physique n'ont pas eu la même réaction, dans l'une des deux, les élèves se sont emparés des matériaux pour les assembler, et ont bien vu lors de la verbalisation qu'ils avaient ensuite collé sur leurs construction les images au hasard, car il fallait les utiliser. Il n'y a eu aucune réflexion quant à la représentation à plat ou en relief, l'utilisation de différents points de vue. L'autre classe a plus réfléchi au problème : volumes présentant les points de vues répartis sur les différentes faces, volumes cherchant à reconstituer la nature morte avec introduction d'autres objets, collages à plat ou en relief avec un diptyque montrant la nature morte sous deux point de vue différents. Je pense que l'introduction d'autres matériaux égare les élèves (première classe qui investit plus le bricolage que la fusion des points de vue), utiliser du papier aurait sans doute pu éviter cet écueil... En revanche, l'usage du numérique a permis toutes sortes de superpositions, fusions par l'utilisation de la transparence, les changements d'échelle, détourages etc.

récapitulatif de verbalisation des classes ayant fait le collage numérique
Un ou plusieurs dessins.
Les images montrent plusieurs cercles ou un seul.
·       Lorsqu'il n'y a qu'un cercle, l'image est cadrée dans le cercle, on ne voit pas la continuité du dessin lorsque c'est encadré. Certains ont pris deux (ou plus) images et les ont « assemblées ». Le contraste entre les « morceaux » peut choquer, on dirait qu'un des morceaux est éclairé et l'autre pas. Sur un fond (plan large), on a ajouté des objets pour faire comme si c'était dans la nature morte, les ombres ne choquent pas, l'image a été « égalisée ». Certains ont enlevé le fond et mis trois images, il n'y a pas de hors-champ.
·      Certains ont découpé plusieurs images et les ont « assemblées », cela ressemble à des morceaux de puzzle mélangés, on ne reconnaît pas la nature morte, mais l'image peut lui ressembler car tous les morceaux ensembles « peuvent faire » la nature morte. Parfois on ne comprend pas facilement la logique. Chaque image est collée sur d'autres bouts d'images, donc on ne comprend pas bien l'image. C'est comme si on regardait dans une poubelle : dans une poubelle, on ne fait pas attention où on place les choses, l'ordre est difficile à retrouver. Ces collages peuvent donner l'idée de mouvement, de rotation. On peut aussi superposer les calques. Les choses sont superposées ce qui fait qu'on ne voit pas les objets en entier. C'est là parce qu'il faut que ce soit là ! Certaines parties sont montrées, et d'autres sont cachées : on retrouve des fragments.
Photoshop...
Lorsqu'on regarde le dossier sur l'ordinateur, certaines images apparaissent en tout petit (aperçu), d'autres ne se voient pas, on ne voit qu'une icône. Les images dont on voit l'aperçu sont des images compressées (.jpg), celles qu'on ne voit pas sont des « projets photoshop » (.psd).
 
 
collages physiques




 
collages numériques                           

 
auteur(s) :

cyrille bret

information(s) pédagogique(s)

niveau : 4ème

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant, élève

contexte d'usage : classe

référence aux programmes :

ressource(s) principale(s)

vignette.jpg TraAM 2009/2010- fabriquer des images 3 09/07/2010
Quand l'outil permet de nouvelles sortes d'images.
image, numérique, collage

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