arts plastiques - InSitu

Ce qui est dit aux élèves

Les élèves travailent à partir de l'œuvre de Jean-Auguste-Dominique Ingre, Paolo et Francesca. Je leur propose de "Faire vivre l'image", s'ensuit une réflexion autour du mot « vie » : émotion, transformation, action, mouvement...


Conditions de travail

Une image de Jean-Dominique Ingres, Paolo et Francesca est donnée aux élèves en fichier numérique ou photocopie.
Des outils de captation numériques (appareils photographies et vidéographiques) sont mis à disposition mais aussi d'autres matériaux et outils.


Les propos des élèves

La verbalisation autour des travaux et des œuvres fait apparaître différentes pistes de réponse autour de la question du mouvement.

Pour la représentation du mouvement dans l'image fixe, le mouvement est suggéré par les postures et la composition. Montrer le mouvement, c’est suggérer plastiquement la vitesse, le dynamisme, le déplacement :
- utilisation des codes de la BD
- décomposition du mouvement par superposition, répétition
- le bougé photographique (flou, traînées de couleurs et de formes)
- le rythme des lignes et des formes dans une composition.
Dans l'image animée, le mouvement est présenté plus que suggéré dans un temps plus ou moins long. Les images sont animées, mises en mouvement en réalisant des flipbook, des stopmotion, des animations numériques.
Dans d'autres travaux, le mouvement est réel et visible par manipulation de formes.

Léa : "J'ai fais de la manière suivante : j'ai pris l'image de manière générale après j'ai fait un plan américain après un plan rapproché et un gros plan. Mes photographies sont de plus en plus floues, ça veut dire que ça bouge donc elle prend vie. Mon travail ressemble à la photographie de Shinichi Maruyama. On voit de traînée de couleur qui montre que le corps a bougé quand il a pris sa photographie."

Laura : "Ma réalisation est un volume. La feuille st pliée en deux comme une petite scène de théâtre. Il y a des petits objets qui sont collés et les personnages sont comme des marionnettes. C'est moi ou le spectateur qui fait bouger Paolo et Francesca. Ça prend vie car les personnages font des mouvements réels car ils ne sont pas collés sur la feuille."

Lucile : "J'ai décomposé l'image du début à la fin pour raconter l'histoire de Paolo et Francesca. C'est comme une bande-dessinée, il y a des cases qui nous montre l'histoire à un moment. Il faut prendre le temps d'aller jusqu'à la fin. Mais dans mon travail, les cases ne respectent pas le sens d'une bande-dessinée. Le spectateur doit suivre les flèches pour ne pas se perdre. Mon travail ressemble à celui de Etienne-Jules Marey (le chronophotographie). Mon image prend vie car je l'étire (décomposition). Je raconte les étapes de l'histoire."

Fiona : "Pour donner vie à l'image, j'ai avancé dans le temps de l'histoire pour montrer après. Les personnages ont changé de place. Les mouvement sont figés à un instant donné. Dans mon travail, on ne voit pas des formes qui se déplacent. C'est juste deux étapes."

Maëline : "Mon image a pris vie parce que je suis allé voir des personnes pour savoir ce qu'ils pensaient de l’œuvre de Jean-Dominuique Ingres. J'ai fait un reportage en interviewant des professeurs. Ils ne connaissaient pas l’œuvre. Ils ont imaginé une histoire avec leurs points de vue. Mon travail a donné vie à l'image comme dans un musée."

Louis : "J'ai réalisé un stopmotion sur un logiciel de vidéo. En prenant plusieurs photographies montrant des moments différents puis en les mettant à la suite, je réalise un petit film qui donne vie à mon image. Mon travail répète des formes pour créer un mouvement."