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l'amour en cage, etc.

mis à jour le 27/12/2017


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Comment l'observation d'une forme végétale conditionne-t-elle le dessin ?

mots clés : dessin, observation, écart


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Il s'agissait de réaliser au minimum cinq dessins en associant à chaque fois une plante choisie parmi celles à disposition : amour en cage, hortensia, feuille de figuier, pied de tomate, aster, anémone, ail d'ornement... ; et une des techniques suivantes : stylo à bille noir, pastel gras noir, encre de Chine, gomme sur graphite, peinture acrylique à l'éponge, dessin numérique...
Les objectifs étaient de comprendre que l'outil, le medium, le geste ont une incidence sur le résultat ; et d'expérimenter différents médiums afin de les rendre mobilisables dans de futurs projets.

 


 
 
 

 

"J'ai remarqué en observant les végétaux que chaque plante avait sa spécificité. L'hortensia était très volumineux, l'ail d'ornement était symétrique, les feuilles de figuier étaient plus simples à dessiner car leurs nervures ressortaient. L'aster avait plein de petits détails qu'il fallait montrer.
Le stylo à bille fait ressortir le côté précis et fin des dessins. Le pastel gras pouvait s’estomper et donc créer d'autres gammes de couleurs. L'encre de Chine faisait ressortir la finesse et la délicatesse des plantes dessinées avec cette technique. Le dessin par informatique était complexe à réaliser du fait que l'on doit dessiner avec une souris et non un outil graphique ; le geste est donc moins précis." (Anaëlle)

 

"L'observation du végétal est importante car on peut utiliser plusieurs techniques pour un même végétal mais certaines techniques le représenteront mieux. Certaines plantes fines comme l'aster ou l'anémone doivent être représentées avec un trait délicat comme avec l'encre de Chine. Des plantes sans détails, informes comme l'hortensia seront faites à la peinture à l'éponge.
Pour mon travail avec un pied de tomate, j'ai utilisé une feuille format raisin sur laquelle j'ai dessiné au pastel gras ce qui m'a permis de pouvoir estomper pour créer des ombres pour que l’on voit mieux les aspects de l’écorce. J'ai dû avoir un geste assez lourd et affirmé mais aussi fin pour les toutes petites racines." (Céline)

 

"L'outil utilisé est une éponge qui m'a servie à tamponner ma feuille, laissant des traces visibles, en rapport avec la texture de l'hortensia." (Flavie)

 

"J'ai voulu utiliser les techniques les mieux appropriées aux végétaux pour avoir un effet plus réaliste. Par exemple, pour l'ail d’ornement j'ai utilisé l'encre de Chine diluée afin de donner un effet de légèreté. Pour l’amour en cage, j'ai utilisé le graphite pour donner une texture veloutée et douce." (Jeanne)

 

"L'observation de l'hortensia a déterminé mon choix technique : la peinture à l'éponge. J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de traits précis, on peut la représenter en une masse. Le choix de la technique dépendant surtout de la fleur, de la taille et du volume.
Pour représenter les fleurs d’hortensia, j'ai fait un mouvement circulaire avec une grosse éponge, ce qui a créé des traits épais et brouillons. Ce mouvement a créé une forme circulaire, j'ai répété cette étape plusieurs fois afin d'avoir le résultat attendu." (Julie)

 

 

Références éventuelles :

- Grotte Chauvet, 34000 ans avant J.-C.
- Vincent Van Gogh, Le Rocher de Montmajour avec des pins, Arles, Juillet 1888, crayon, plume, pinceau et encre noire sur papier vélin, 49,1 x 61 cm
- François Génot, dessin 01 2013 n° 1, 2013, fusain sur papier, 120 cm x 210 cm
Mais aussi :
- Il Lee, Olivier Debré et Fabienne Verdier.
 
auteur(s) :

Justine Bernard, Lycée Lavoisier, Mayenne

information(s) pédagogique(s)

niveau : 2nde

type pédagogique : production d'élève

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : Le dessin et la matérialité

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