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la matérialité de la peinture- séquence de cycle - 4ème

mis à jour le 24/10/2018


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Comment passer de la communication visuelle à l'objet pictural ?

mots clés : peinture - matérialité - geste - référent



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Les objectifs de cette séance inscrite dans une progressivité sur la matérialité de la peinture porte, en quatrième, sur les questionnements et les compétences suivants :
 

  • Choisir des outils et des gestes pour produire des effets de matière, des effets de texture à la peinture
  • Réaliser des mélanges colorés en peinture
  • La création, la matérialité, le statut, la signification des images : l’appréhension et la compréhension de la diversité des images ; leurs propriétés plastiques, iconiques, sémantiques, symboliques ;
  • Les différences d'intention entre communication visuelle et expression artistique.
     

Le dispositif se veut incitatif.  Un ensemble de 9 pictogrammes, en noir et blanc, représentant de la nourriture ou/et boisson est projeté au mur de la classe.

Un échange introductif permet de faire le point sur les acquis des élèves en terme de vocabulaire mais aussi de connaissances sur l'image, en tant que représentation du réel. Ils analysent ainsi les particularités des pictogrammes, repèrent les liens avec les référents réels et se questionnent sur l’utilité de ce type d’images.

Une liste de caractéristiques permet de définir le pictogramme :

  • sans couleurs
  • formes simplifiées
  • pas de détails
  • pas d’ombres projetés
  • pas ou très peu de rendu de volume
  • pas de contextualisation
  • pas de matières/matérialité

Pour finir, l’accent est en effet mis sur le manque d’informations sur la texture des aliments et matières représentées dans les pictogrammes.

Une liste d’adjectifs permettant de qualifier les différentes textures des aliments et boissons est alors inscrite au tableau : coulant, pétillant, mousseux, collant, gluant, craquant, croustillant, liquide…

Quelques termes de cette liste rappellent des effets que la plupart des élèves ont déjà travaillé en peinture, en sixième ou en cinquième.

La demande se veut simple et directe.

Elle est inscrite très lisiblement au tableau :
 

"Du pictogramme au pictural"


Feuille blanche au format libre, mini : A3, maxi format raisin
Peinture acrylique et /ou à l’eau
Outils au choix en fonction du projet
Les élèves travaillent seul ou par deux
Des photocopies des pictogrammes sont disponibles.


En complément, ce qui est précisé à l'oral :

- Choisir l'un des pictogrammes

- Puis, le réaliser en peinture (en redonnant à ces aliments tout ce qui leur manque de manière à leur apporter un plus de réalité).


Pour cela, les élèves doivent utiliser tout ce qu'ils ont appris depuis plus de deux ans de la pratique picturale; ils sont aujourd'hui en mesure de réinvestir toutes les possibilités de celle-ci.

 

La difficulté pour certains est d’avoir en tête des images de pizza, de pain, d’œuf sur le plat ou encore de glace. Il est possible d'avoir accès aux ordinateurs pour observer des images photographiques sur internet. Le professeur a pu aussi préparer un diaporama avec des images photographiques de pizzas, de pain, d’œufs sur le plat…

Les effets de texture et de matière sont les notions abordées en classe lors des divers et nombreux échanges. La ressemblance et, par exemple, le rapport au réel ainsi que la valeur expressive de l’écart en art, notamment la différence entre ressemblance et vraisemblance sont aussi évoquées en lien avec d'autres situations axées plus précisément sur la fabrication d'une image.

 

 

 
auteur(s) :

blandine david et évelyne debeire-tomasi

contributeur(s) :

corinne journo, professeur d'arts plastiques en Bourgogne

information(s) pédagogique(s)

niveau : Cycle 4, 4ème

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : Expérimenter, produir, créer

- Mobiliser des gestes et de la matière picturale en fonction des effets qu’ils produisent ;

- S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs, établir une relation avec celle des artistes.



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