Contenu

arts plastiques - InSitu

Recherche simple Vous recherchez ...

espace pédagogique > disciplines du second degré > arts plastiques > enseignement > leçons

Minus Monstruosus Delibus

mis à jour le 01/03/2023


vignette copie.jpg

Quelles formes colorées peut prendre la forme de l'imaginaire ?

mots clés : monstre, collage, couleurs, présentation, représentation, éphémère


 

 

Document sans nom
MATERIEL :

Des 1/2 et des 1/4 feuilles de papier couleur sont disposées sur chaque groupe table.
Je choisis de mettre un nombre de feuille différent de celui du nombre d’élève : 4 élèves = 3 demi feuilles + 6 quarts, pour voir comment ils s'en emparent et/ou se répartissent le papier.



 

"A partir de ces feuilles de papier de couleur,

Créez un minus MONSTRUOSUS Delibus"

Des ciseaux mais pas de colle

1 séance

 

Je ne donne pas d’autres informations ni consignes, je leur dis simplement de faire comme ils ont envie.

L’énoncé « minus Monstruosus Delibus » est l’idée de stimuler l’imaginaire des élèves. Il s’agit ici d’entendre minus comme minuscule, miniature et de donner un coté mythologique avec la sonorité latine pour monstre. Cela fait égalemment résonnance avec le nom du collège, Léo DELIBES.

 

OBJECTIFS

L’objectif de cette séance est d’observer, de regarder comment et de quelles façons ils et elles partagent les papiers et choisissent de travailler. Il s’agit d’un travail en équipe, aussi la compétence concernant l'organisation et l'entente du groupe sera évaluée prioritairement.

Il convient aussi de voir comment ils vont, par groupe, différencier les supports et créer des formes en fonction des matériaux mis à disposition.


 

 



Pour la verbalisation, nous nous sommes ainsi interrogés sur le partage des feuilles. Certains élèves se sont appropriés des couleurs sans s’occuper des choix de leurs pairs. Pour d’autres groupes, les élèves ont mieux collaboré et donc travaillé ensemble, soit en choisissant chacun des couleurs, soit en se partageant les feuilles de manière à ce que chacun ait la même quantité de couleur.

Les échanges ont porté sur la façon de créer un petit monstre de papier.

 



 


" Moi j’ai fait le corps et après j’ai ajouté des habits. "





 





 

" J’ai découpé le corps, je l’ai collé sur le violet et j’ai rajouté des yeux et une bouche. Et voilà ! "





 







"J’ai fait une grosse tête et après j’ai ajoutés des pattes et des poils et des yeux … "











 

Le support a été évoqué.
En faisant uniquement du découpage puis du collage, les élèves ont travaillé les rapports de formes et de couleurs. Certains ont placé le petit monstre sur un support, dans ce cas, ils ont travaillé avec peu de couleurs : une pour le support/fond, une pour la forme du monstre et parfois une pour ajouter des détails.
Les élèves qui ont travaillé sans support ont utilisé plus de variétés de couleurs.

 En restant en deux dimensions, en surface ou en abordant le volume (je n’avais pas donné de consigne ou de contrainte à propos du volume, mais à part une élève qui a fait des yeux en relief, les élèves n’ont pas travaillé en volume), ils ont alors travaillé plus particulièrement sur les formes.
C’est la découpe qui fait le dessin.
Les questions de couleurs se sont posées avec cette idée de collage. Souvent les élèves ont utilisé une couleur principale, puis ont fait les détails (yeux, bouche, accessoires …) avec d’autres couleurs.
 

REFERENCE

Henri MATISSE, Deux danseurs, 1937-1938. Crayons, papiers gouachés, découpés, punaisés et collés sur carton, 80x64 cm. Centre Pompidou, Paris.


 

 
 


Dans un deuxième temps chaque élève reçoit un morceau de « pâte à fixe » :
Et une nouvelle demande est effectuée :

 
 

"Placez votre minus MONSTRUOSUS Delibus dans le collège,
il doit être à la fois visible et caché …"

J'ajoute égalemment "Ne dîtes pas aux autres où se trouve votre monstre. Surveillez pour voir si il est vu par les autres élèves et combien de temps il restera avant de disparaître. "

Les élèves sont par groupe de 4, place leur petit monstre dans le lieu choisi et le prennent en photographie in situ.



L’objectif est ici d’avoir une première approche simple et directe du Street Art et donc de faire du « Collège Art » (qui n’est pas que le graff) et de s’interroger sur l’in situ et l’éphémère.



La verbalisation permet de discuter de ce qui s’est passé

 

 





" Qu’est-il arrivé à vos minus monstruosus ?"
 Quelques sixièmes qui n’avaient pas réalisé le projet ont déchiré et jeté les réalisations.

 
















 

"Une fois placé dans le collège, ce petit monstre vous appartient-il encore ?"
Nous n’avons pas trouvé de réponse à cette question, les avis étaient très partagés.





 

"Qu’en pensez-vous ? Cela vous a-t-il dérangé, amusé, …"
 -" Ce n’est pas juste ils n’avaient pas le droit de faire ça, ce n’est pas à eux ! " 
On se rend compte que cela les a peiné






 

Les mots "éphémère" et "présentation" sont évoqués


REFERENCE
 

Space invaders, www.space-invaders.com/home/



Licence Creative Commons
 
auteur(s) :

Lucile Leveziel

information(s) pédagogique(s)

niveau : Cycle 3, 6ème

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes :

Représentation, matérialité. Création, fabrication et transformation

haut de page

arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes