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une sculpture de papier

mis à jour le 13/10/2022


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Le papier peut-il devenir un volume ?

mots clés : forme, matière, volume, sculpture, papier, coopération



 

Document sans nom
CONTEXTE D’ENSEIGNEMENT

Cette situation intervient en fin de premier trimestre, en classe de sixième. Elle s’inscrit dans une progression visant l’exploration de techniques et d’outils variés. Après avoir expérimenté le travail bidimensionnel, cette courte séquence questionne le passage de la forme plate du papier à un volume, à partir d’un matériau simple, usuel et bien connu des élèves : le papier.

 


  • Prendre en compte les qualités des matériaux au profit d’un forme, d’une organisation, d’une intention
  •  Explorer les possibilités et les conditions du déploiement de volumes dans l’espace
  •  Coopérer, Travailler en équipe
 
 

 

 


 

Un dispositif construit avec les élèves


La séquence est amorcée par un diaporama qui pose visuellement et de façon dynamique le cadre de la proposition. Ce support accompagne, étape par étape, la réflexion du groupe, en échelonnant les informations et en favorisant le dialogue.

L’incitation est ainsi projetée en deux étapes :
« DEUX… / TROIS DIMENSIONS ».

Les élèves comprennent rapidement qu’ils devront « basculer » du plat au volume en exploitant les feuilles de papier disposées préalablement sur les tables.

 
 

"Ces feuilles deviennent volume...Que proposez-vous?"

 

Le dispositif vient compléter l’incitation sous forme de
carte mentale, pour faciliter la lecture et cibler les
mots importants.

Le terme « volume » est explicité oralement :
les élèves évoquent spontanément « quelque chose
qui tient debout 
», avec une « épaisseur » et dont
« on peut faire le tour ».
Le terme « 3D » est également proposé.




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Les élèves découvrent ensuite les modalités de travail.

Pour cette première expérience de travail en groupe,
je décide de constituer les binômes, en veillant à trouver
 des complémentarités dans chaque équipe.

 

Enfin, l’évaluation est énoncée : l’observation portera
sur la capacité de chacun à coopérer dans un travail de
groupe.

L’évaluation se fera sur le temps d’effectuation,
grâce à l’utilisation d’une tablette numérique.


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Séance 1 :

Un premier temps d’effectuation de 30 minutes s’en suit, où les groupes discutent et/ou débattent puis démarrent leurs réalisations.

La complexité réside dans la transformation du plat en volume. On plie, on froisse, on coupe… puis on commence à assembler. Le papier n’est plus le support bien connu des élèves mais devient le matériau de leur production.

Les élèves comprennent alors l’utilité de la couleur pour faire ressortir certaines formes, pour créer un rythme en alternance avec le blanc ou encore pour soutenir la représentation.


 

Séance 2 : 

La semaine suivante, le travail reprend après une reformulation des consignes par un ou deux élèves. Entre temps, la réflexion s’est poursuivie en dehors de la salle d’arts plastiques pour approfondir le projet ou le réadapter.

Certains groupes s’attachent à la figuration, d’autres se détachent du réel pour exploiter davantage la couleur. Des origamis apparaissent également, grâce à des tutoriels étudiés en amont.


Des objets, personnages, animaux prennent forme. Quelques travaux se déploient également sur la surface d’une feuille, redevenue alors support : scène de théâtre, ensemble architectural, paysage…

Les questions liées à l’équilibre et la solidité du volume apparaissent. Certains trouvent la solution dans la conception d’un socle.

 

L’observation des productions réunies sur une table permet de différencier ce qui appartient au volume, au relief ou au plan. La différence entre deux et trois dimensions est alors comprise avec l’apparition d’une « hauteur » ou d’une « profondeur ».

Nous évoquons la nature des volumes dans l’art : le terme de statue est connu des élèves, la sculpture est moins évidente.
L’assemblage est un nouveau terme à assimiler.

 

"Volume" "Relief" "Plan""Statue" "Sculpture" "Assemblage"

 

L’évaluation portant sur le travail en équipe, les élèves font un retour sur le vécu du travail en groupe :  répartition des tâches et notion d’équité, rapidité pour réaliser une production commune, mais aussi difficulté à expliquer son point de vue et à faire des concessions en cas de désaccord.

 

La séquence suivante s’organisera également en équipes (pour un modelage en argile), nous questionnons alors la pertinence de choisir son coéquipier :

« J’aime  bien travailler avec mes amis car on a les mêmes idées, on va plus vite » (Lynn)

« J’ai peur de passer du temps à m’amuser au lieu de travailler » (Ruben)

« Et puis si on est pas d’accord, c’est plus difficile de s’opposer car on ne veut pas contrarier son ami » (Adèle)
 

 

 



 

Un artiste qui joue avec les sens du spectateur en réalisant des bustes en papier, mais à l’apparence de plâtre.




"Le Coq" de Brancusi est analysé comme œuvre de référence. Ce volume permet de réinvestir les termes de matériau, socle, sculpture et de représentation.
Nous terminons la séance par un temps d’écriture où chacun formule de façon personnelle une description de la sculpture en utilisant le vocabulaire spécifique.

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Télécharger le plan de travail


 

 







 
 
auteur(s) :

bérangère herbreteau

information(s) pédagogique(s)

niveau : Cycle 3

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes :

L’espace en trois dimensions, découverte et expérimentation du travail en volume

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