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les oeuvres de Bill Viola

Le texte officiel précise que "le professeur pourra sélectionner des œuvres parmi celles indiquées ci-après, à titre de repères, sans pour autant devoir s'y limiter":


des bandes vidéo aux écrans plasma

The Reflecting Pool



The Reflecting Pool, 1977-79
:

Un homme sort de la forêt et s’installe debout au bord d’une piscine. On peut distinguer son reflet dans l’eau. Il saute et son corps se fige, suspendu en l’air. Le reflet a disparu.
Chott El-Djerid


Chott El-Djerid, 1979

Filmée sur un lac salé asséché du désert tunisien, c’est une decription hallucinatoire du temps qui passe avec ses mirages et ses figures fantomatiques dont on finit par se demander si elles correspondent à des êtres réels.
Reverse Television - Portraits of Viewers
Reverse Television - Portraits of Viewers, 1983-1984 :
Cette bande est la trace d'un projet qui avait pour objectif d'interrompre la continuité du flux indifférencié de l'image télévisuelle, afin de donner la possibilité au spectateur de réfléchir à sa propre position, face à l'écran. Quarante quatre sujets, âgés de seize à quatre-vingt-treize ans, assis devant la caméra placée à la hauteur habituelle où se trouve la télévision, devaient apparaître chacun une minute sur une chaîne publique (WGBH - Boston), en silence, sans être annoncés par un quelconque générique, ni même localisables. Ces portraits ont finalement été diffusés sur la chaine pendant deux semaines, cinq fois par jour, pendant trente secondes chacun.
Walking on the Edge
The Encounter




Walking on the Edge
et The Encounter, 2012 :
Deux vidéos pouvant être présentées l’une en face de l’autre. La première montre un couple de femmes arrivant et se rejoignant et l’autre un couple d’hommes s’éloignant et se séparant.
The dreamers





The Dreamers, 2013 :

Oeuvre qui se présente sous la forme de sept écrans individuels montrant les “portraits sous-marins” de personnes qui semblent dormir.

sculptures vidéo et installations

Heaven and Earth



Heaven and Earth, 1992 :

Il s’agit d’une sculpture composée de deux écrans cathodiques placés en vis-à-vis et qui diffusent chacun un film : d’un côté, un portrait de nouveau-né (le  fils de l’artiste) et de l’autre, une personne agonisante (sa mère). La grand-mère continue de vivre à travers l’image de son petit-fils.
The sleepers


The Sleepers, 1992 :

Installation. Immergés dans de l'eau au fond de sept barils, sept moniteurs diffusent chacun en boucle le visage d'une personne endormie en gros plan. La pièce est plongée dans l'obscurité, la seule lumière étant celle qui provient des barils et qui se diffuse, bleutée, dans la pièce.
The Veiling



The Veiling, 1995 :

Installation : vidéo et tissu tendu. Projection décomposée sur plusieurs voiles transparents.
The crossing

The Crossing , 1996 :
Cette installation vidéo et sonore sur deux écrans mis dos à dos présente un personnage (Phil Esposito) qui vient à la rencontre du spectateur en marchant sur une vingtaine de mètres puis s'arrête au premier plan. Sur l’un des écran, il est peu à peu submergé par une pluie qui se transforme en une violente chute d’eau ; sur l’autre, des flammes montent du sol et l’embrasent progressivement.

Going Forth By Day
Going Forth By Day

Going Forth By Day, 2002 :

Installation vidéo qui occupe la totalité d’une salle et forme un ensemble mural de tableaux dans le même esprit que les fresques de Giotto à Padoue. Le titre est emprunté aux Livres des morts de l’ancienne Egypte, dont la traduction littérale est «le livre pour aboutir au jour», ces longs textes servant de guide aux défunts pour accompagner leur passage dans le royaume funèbre.
L’entrée dans la pièce se fait à travers un brasier projeté sur la porte.
A gauche, sur un long mur, défilent des voyageurs dans la forêt, certains portant un sac, ou tout simplement un objet qui leur est cher.
Au fond de la salle, le Déluge : des passants devant un décor en forme d’immeuble sont bientôt surpris et submergés par le surgissement violent de l'eau.
Dans la vidéo suivante, le paysage est coupé en deux. Au sommet, un ange gardien, qui ressemble beaucoup à Bill Viola lui-même, veille devant une maison. A l’intérieur de la maison, un fils veille son père mourant. Comme dans un rêve, à l’instant fatal, il se retrouvera frappant à la porte, sans pouvoir entrer : on manque toujours la mort de son père, ou de sa mère. En contrebas, une femme âgée, déjà un fantôme, s’apprête à embarquer sur un lac qui la conduit vers l’au-delà.
La dernière vidéo, First Light, montre une équipe de secours arrivant après une inondation brutale dans un désert.
Tristan's Ascension
Fire Woman


The Tristan Project (Fire Woman et Tristan's Ascension), 2005 :

Vidéo-projection monumentale, deux êtres sont confrontés au feu et à l’eau.
Cette œuvre faisait partie initialement de l’opéra Tristan et Isolde. Il y a de l’eau, du feu et une femme qui disparaît dans son propre reflet. Bill Viola travaille sur les éléments porteurs de création et de destruction. Eau de la naissance, de notre corps et dans le même temps du déluge, de la noyade. Feu de Prométhée de la mythologie grecque, qui permet la création, et feu qui incendie et détruit. Chez l’artiste sont toujours représentés le yin et le yang de chaque élément.

références aux grands maîtres

The sleep of reason
The Sleep of Reason, 1988 :
Dans une pièce, un moniteur noir et blanc sur une commode en bois montre en  gros plan le sommeil d’une personne. Au hasard des intervalles, les lumières s'éteignent et la pièce est plongée dans l'obscurité totale. De grandes images, inspirées par la gravure de Goya Le songe de la raison, apparaîssent alors momentanément sur trois murs (du feu, des chiens en mouvement, des vagues océaniques, un hibou); simultanément, un son inquiétant, sorte de de gémissement et/ou de rugissement, remplit l'espace. Tout aussi soudainement, les images disparaissent, les lumières reviennent, la chambre redevient normale.
 


The greeting
The Greeting, 1995 :
Cette œuvre a été réalisée pour le pavillon américain de la Biennale de Venise en 1995. La dimension de l'écran est la même que celle du tableau dont la vidéo s'inspire : la Visitation, peint en 1528 par Pontormo pour l'église de Carmignano, tout près de Florence.
Dans un paysage urbain, on voit deux femmes  engagées dans une conversation quand elles sont interrompues par l'arrivée d'une troisième. Cette dernière salue la plus vieille des deux, apparemment son amie, en ignorant l'autre. Elle chuchote alors un message dans l'oreille de son amie, isolant encore plus l'autre femme. Les mouvements sont lents. La scène est filmée en plan fixe. La vidéo est projetée dans une pièce sombre.


The Quintet of the Astonished

The Quintet of the Astonished, 2000 :

Vidéo montrant cinq personnages (une femme et quatre hommes) filmés en plan moyen sur un fond noir et dont les émotions et expressions sont exacerbées et montrées de manière très ralentie.
Cette vidéo évoque à la fois L’Adoration des Mages de Mantegna (1495-1505) et Le Christ aux outrages de Bosch (1490-1500). Il s’agit bien moins d’une mise en mouvement de la peinture que d’une étude des expressions humaines que l’artiste poursuit dans de nombreuses œuvres.

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